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"Dans chaque difficulté, nous sommes responsables de voir ce qui nous fait grandir".

"Dans chaque difficulté, nous sommes responsables de voir ce qui nous fait grandir". Une citation qui inspire depuis quelque temps Cyril Soufi, directeur commercial et marketing et consultant, et qui illustre parfaitement son parcours et ses choix de vie : une volonté de toujours progresser, mais également le sens aigu de sa propre responsabilité et de la remise en cause. Après 10 ans d’expérience dans le domaine commercial, Cyril a décidé de suivre le Executive Master Management Général (PGM) proposé à emlyon business school. Il revient avec nous sur son parcours, les opportunités qui l’ont guidé, et son retour sur les bancs de l'école avec le PGM. Vendeur d’élite “J’ai décidé de tout arrêter. Et de redémarrer une nouvelle carrière”. Après un Bac STT, Cyril Soufi s’inscrit à 19 ans en IUT “Tech de Co” à Grenoble. Mais, 10 mois après le début des cours, il décide d’arrêter cette formation. “Je n’avais plus de motivation. Cela n’avait plus de sens pour moi”. Une remise en cause, mais aussi un vrai choix pour Cyril : il s’inscrit dans la foulée en CAP d’installateur thermique, puis passe un bac professionnel en génie climatique en alternance. Son objectif, pas toujours bien compris et perçu par son entourage : devenir chauffagiste. Désirant se mettre à son compte, Cyril se dit qu’avant de concrétiser ce choix, il doit développer ses compétences commerciales. Il intègre donc en 2009 un fabricant de pompes à chaleur en tant que commercial. Une véritable révélation pour Cyril qui se découvre une passion pour le commerce. Cyril doit apprendre ce nouveau métier : tous les lundis matin, son manager organise une session de formation avec des entretiens de vente factices et filmés, afin de pouvoir les débriefer. Guidé par la motivation d’apprendre et de progresser, Cyril dévore également les livres sur ce domaine. Un ouvrage l’a particulièrement marqué : “Vendeur d’élite”, le best seller de Michaël Aguilar, qui inspira beaucoup Cyril dans sa pratique. cyril Son apprentissage porte rapidement ses fruits : 2 ans après être entré dans l’entreprise, Cyril devient, parmi 100 commerciaux, le 2ème meilleur vendeur de France. Grisé par ce nouveau métier, il quitte son entreprise avec son manager pour créer une entreprise qui propose aux particuliers tous systèmes de chauffage, à une époque où le marché de l’offre est très segmenté (certaines entreprises vendent des chaudières gaz, d’autres de la climatisation, d’autres encore des poêles à bois…) “On faisait un bilan thermique de chaque solution, de façon à permettre au client de se projeter sur le système le plus adapté à sa situation”. Si l’expérience entrepreneuriale et commerciale est un succès, Cyril souhaite évoluer et se repositionner sur le marché BtoB. Il intègre alors en 2012 France Air, une PME de 500 salariés spécialisée dans la ventilation industrielle. Responsable de secteur sur 3 départements, Cyril apprend une nouvelle façon de faire du commerce avec le BtoB, là encore avec succès puisqu’il devient meilleur vendeur régional. La découverte de l’entrepreneuriat 2015. Pépinière d’entreprises grenobloises du Tarmac. Cyril forme et conseille les entrepreneurs en herbe, bien évidemment dans le domaine du commerce. “Beaucoup de freelances ou d’entrepreneurs pensent qu’il faut simplement savoir “bien parler” ou avoir du charisme pour vendre. Ce n’est pas vrai. Dans ce métier, le plus important n’est pas lié à la personnalité, mais à la maîtrise de l’organisation commerciale et des techniques de vente”. Cyril exerce pendant 2 ans cette activité en auto-entrepreneur, en plus de son activité de responsable de secteur chez un fabricant de ventilation dans la réhabilitation de logements collectifs. “Beaucoup de freelances ou d’entrepreneurs pensent qu’il faut simplement savoir “bien parler” ou avoir du charisme pour vendre. Ce n’est pas vrai.” Les entrepreneurs et startups de la pépinière commencent à lui demander des diagnostics et des recommandations sur leur stratégie commerciale. L’une d’entre elle, Skaping, fabricant de webcams pour les lieux touristiques, lui confie des missions plus régulières et plus importantes, avant de proposer à Cyril un contrat de business developer et manager de l’équipe commerciale. Un poste qu’il occupe toujours à ce jour, même si Cyril a également conservé son activité de consultant indépendant. Un Bac+5 pour légitimer ses compétences 2017 est aussi l’année où Cyril s’inscrit au Executive Master Management Général proposé à emlyon business school. Pourquoi revenir sur les bancs de l’école alors qu’ils ne semblaient pas taillés pour lui, et que Cyril a pu apprendre autrement, par la pratique ? “Ma motivation était de gagner en légitimité. Un diplôme reconnu pouvait aussi me permettre de mieux me positionner sur des recrutements de postes à plus de responsabilité, comme des postes de directeur de région. J’étais intéressé par emlyon business school car l’école a bonne réputation. En prenant contact avec une conseillère en formation, je me suis vite aperçu que le Executive Master Management Général était bien en phase avec mon besoin et mes ambitions”. “Le PGM est plus qu’une formation !” Une formation et un diplôme qui lui ont donné une confiance et une légitimité supplémentaire, en plus des compétences complémentaires à la pratique commerciale : “ Aujourd’hui, j’ai une meilleure compréhension des différents services et activités de l’entreprise et cela m’apporte beaucoup au quotidien. Mais la formation lui a également permis de prendre de la hauteur : “Le module sur le management nécessite une vraie introspection. Cette formation m’a clairement donné une nouvelle vision de la vie au sens large du terme. Dans mon cas, cela m’a permis de repositionner mes croyances professionnelles, vers des motivations plus en phase avec mes vraies valeurs. Le PGM est plus qu’une formation !”. En travaillant sur ses valeurs, Cyril a finalement accédé à ce qui le constitue au plus profond : “j’ai réalisé qu’avant, j’agissais et je faisais des choix en fonction du regard des autres ou de ce que la société nous dit de faire. Aujourd’hui, j’arrive à trouver en moi ce qui me plaît et qui m'anime réellement, au-delà des problématiques sociales, quitte à prendre plus de risques. Mais je m’aperçois aussi que, pour moi, l’argent n’est pas une fin en soi, comprendre cela m’aide à faire des choix peut être plus risqués, mais aussi plus en phase avec qui je suis” ! Manager d’équipe, de projet, futur manager, ou expert, le Executive Master Management Général (PGM) vous permet d’adopter une posture managériale consolidée, de développer des pratiques de pilotage et d'animation d'équipe innovantes, d’acquérir une vision globale de l'entreprise et de son environnement et de maîtriser les fondamentaux pour plus d'efficacité opérationnelle.

Vos contacts Sabine Chavanelle Conseillère en formation Lyon Tel. 06 02 15 88 47 chavanelle@eml-executive.com Noémie Alves Conseillère en formation Paris et VAE Tel. 01 53 34 23 91 alves@eml-executive.com

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Dans un monde en constante évolution, il est essentiel pour les leaders de développer des compétences solides afin de naviguer dans des situations d'incertitude et de prendre des décisions éclairées. Le programme court "Leadership en situation d'incertitude"a été spécifiquement conçu pour aider les participants à relever ces défis avec confiance. L'École de l'air et de l'espace est une école militaire de l'enseignement supérieur français qui forme des officiers de l'Armée de l'air et de l'espace. Le partenariat unique entre l'École de l'Air et de l'Espace et emlyon, permettra aux participants d'apprendre auprès d'experts reconnus du monde militaire, qui apporteront leur expertise et leur expérience en matière de leadership dans des environnements complexes et incertains. Dans un cadre d’exception, la base aérienne 701 « général Pineau » à Salon de Provence ; et grâce à des sessions interactives, des études de cas pratiques et des exercices de mise en situation ; les participants pourront développer une compréhension approfondie des défis spécifiques auxquels les leaders sont confrontés dans ces contextes. Que vous soyez un cadre supérieur, un entrepreneur ou un professionnel en transition de carrière, ce programme court offre une occasion unique de renforcer vos compétences en leadership et d'améliorer votre capacité à gérer l'incertitude. En combinant l'expertise d'emlyon business school et de l'École de l'Air et de l'Espace, vous bénéficierez d'une formation de pointe qui vous préparera à exceller en tant que leader dans des environnements dynamiques. Ne manquez pas cette opportunité de vous former aux côtés des meilleurs experts en leadership. Inscrivez-vous dès maintenant au programme "Leadership en situation d'incertitude" d'Emlyon Business School et de l'École de l'Air et de l'Espace, et préparez-vous à relever vos futurs défis professionnels avec confiance et détermination. Pour obtenir de plus amples informations et vous inscrire, veuillez visiter la page du programme; ou nous contacter par mail. Rejoignez-nous dès aujourd'hui et développez votre leadership dans un monde incertain grâce à cette collaboration unique entre emlyon business school et l'École de l'Air et de l'Espace ! Leadership en situation d'incertitude - emlyon et Ecole de l'Air et de l'Espace __________________________ La formation en bref : 2 jours 2500 € HT Du 05 au 06 octobre 2023 Lieu : Base aérienne 701 « général Pineau » à Salon de Provence

VOTRE CONTACT marion-dordor Marion DORDOR Conseillère en formation Tel. 07 88 05 11 27 dordor@eml-executive.com

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Le 18 octobre, la formation certifiante Diriger Une Activité fait sa rentrée à emlyon business school ! Son ambition : donner les clés aux dirigeants pour définir et piloter efficacement leur stratégie d’entreprise

Le 18 octobre, la formation certifiante Diriger Une Activité fait sa rentrée à emlyon business school ! Son ambition : donner les clés aux dirigeants pour définir et piloter efficacement leur stratégie d’entreprise. Dans des économies en mouvement, de nombreux dirigeants cherchent aujourd’hui à redynamiser leurs compétences, à revisiter leurs pratiques ou prendre de nouvelles responsabilités, c’est-à-dire évoluer dans leurs fonctions ou dans de nouvelles fonctions en tant que de Dirigeant de BU. Dispensé à emlyon business school, le certificat Diriger Une Activité (DUA) répond à ce besoin : « Cette formation représente une occasion unique pour les actuels ou futurs dirigeants d’acquérir des compétences sur tout le périmètre de la gestion des affaires : stratégie de disruption, pilotage, finance et leadership. D’une durée de 24 jours répartis sur 10 mois, et éligible au CPF, ce programme se pose en alternative à des formations plus longues comme les MBA et les Masters Executive. », indique Sandrine Vivian, Directrice Académique. Une formation pragmatique … Avec le certificat DUA, emlyon business school a fait le choix d’une pédagogie par l’action. Cette formation s’adresse à des managers à haut potentiel disposant à minima d’un Bac +4 et de 7 ans d’expérience. Elle est aussi accessible via une Validation des Acquis Professionnels (VAP). Tous les secteurs sont représentés. Parmi les participants, on retrouve des dirigeants de B.U, et même des dirigeants d’établissements médicaux, cherchant à développer leurs compétences en gestion des affaires. Les modules sont animés par des professeurs de la faculté d’emlyon et des professionnels reconnus : « La pédagogie repose sur des échanges entre pairs et des travaux en petits groupes. Chaque module puise dans des cas réels. Les participants peuvent immédiatement transposer les compétences développées dans leurs activités du quotidien, précise Sandrine Vivian. Un temps fort du programme est celui du « business game » qui clôture le certificat. L’exercice consiste à mener une entreprise internationale à la réussite, en déployant des axes stratégiques. » … et en prise directe avec son temps Le certificat DUA est une formation évolutive. A côté du tronc commun, les participants choisissent 2 électifs sur des thèmes à fort enjeu : management de l’innovation, leadership ou transformation digitale : « Ces électifs sont remis au goût du jour chaque année, en fonction de l’actualité, ajoute Sandrine Vivian. Parmi les nouveaux thèmes de 2022, figurent notamment les enjeux business du Web 3.0. Les participants pourront aussi concourir à un hackathon organisé par l’Ecole pour des entreprises de l’économie sociale et solidaire. » Richesse académique et humaine Les retours des participants sont très positifs, sur cette formation qui stimule l’intelligence collective : « Ce qui fait la force du certificat Diriger Une Activité, c’est cette envie collective de progresser et d’échanger. Les participants vivent une expérience professionnelle et humaine très enrichissante. Ce sont 10 mois d’exigence académique dans la bienveillance. On apprend autant de l’école qu’au contact de ses pairs. C’est un vrai temps fort d’apprentissage dans une carrière. », conclut Sandrine Vivian.

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Fonction ou formation du témoin

Participant à l'executive MBA 

Témoignage de

Imane Tamine

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C’est au cœur du campus emlyon business school de Casablanca qu’Imane Tamine a choisi de retourner sur les bancs de l’école. Pourquoi un tel défi à l’aube de la quarantaine ? Pour prendre du recul après 15 ans passé dans le même groupe.

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Entreprendre un Executive MBA est une démarche stratégique dans une carrière professionnelle. Et d’autant plus en période de crise sanitaire internationale, où tout change très vite. Géraldine Renaud Mairesse et Sébastien Freissinet ont choisi récemment de se former avec l’EMBA emlyon business school. Ils expliquent leur choix. Suivre un Executive MBA : c’est acquérir de nouvelles compétences, faire le point sur ses acquis et entamer, pour beaucoup une nouvelle étape de sa vie professionnelle. Mais est-ce judicieux de se lancer dans ce challenge en période de pandémie ? « Oui, c’est la période idéale », répond, sans hésitation Sébastien Freissinet. Cet ingénieur spécialisé dans l’aviation civile, travaillant chez Airbus, a débuté le programme EMBA d’emlyon business school en octobre 2020. « J’y pensais depuis de nombreuses années et le premier confinement a été un déclencheur. Les planètes se sont alignées : je venais de finir un projet ambitieux qui avait duré 5 ans et j’étais sur le marché de la mobilité interne. La crisea durement frappé l’aéronautique et les perspectives étaient incertaines. J’ai donc décidé de me lancer et de demander un congé sabbatique à Airbus pour suivre l’Executive MBA à emlyon pendant un an, en fast-track », ajoute-t-il.   Sublimer les connaissances En effet, la crise de la Covid-19 gèle certains secteurs et laisse le temps à des cadres et des dirigeants de repenser leur avenir professionnel et capitaliser sur les expériences passées. C’est ainsi le moment d’acquérir de nouvelles compétences. « L’Executive MBA me permet de sublimer mes connaissances. J’ai un autre regard sur mes précédentes missions, je prends du recul. Par exemple, la stratégie de costing à laquelle je contribuais en tant qu’ingénieur prend davantage de sens aujourd’hui. Je progresse sur le leadership et l’intelligence collective. J’acquiers des outils pour développer l’innovation dans l’entreprise et je m’initie au corporate entrepreneurship. Ce dernier volet me passionne, c’est une véritable découverte », souligne Sébastien Freissinet. Ce spécialiste de l’aviation civile voit également la formation comme une opportunité de progression de carrière à l’heure où il peut être compliqué de prétendre à de nouveaux postes dans des groupes touchés par la crise. « L’EMBA est un ascenseur. Aujourd’hui, on a du mal à monter les escaliers dans une entreprise. Avec cette formation, nous prenons directement l’ascenseur et continuons à gravir les marches car nous apportons une réelle valeur ajoutée », détaille Sébastien Freissinet. Les participants apportent un regard neuf, ils questionnent les méthodes et process en place pour proposer des démarches innovantes, au service de la performance collective. Ils développent un esprit d’early maker, qui favorise l’identification de nouveaux leviers de croissance.   Mieux gérer les crises Ce constat est partagé par Géraldine Renaud Mairesse, qui a suivi l’EMBA entre 2018 et 2020. Cette spécialiste de l’expérience client dans l’industrie a clairement mesuré les apports de sa formation pendant le premier confinement. « Je me suis lancée en 2018 dans l’EMBA avec la volonté de me challenger et d’intégrer les nouvelles méthodes de travail. Je me suis d’ailleurs beaucoup mieux adaptée aux changements liés à la crise sanitaire. J’ai su rassurer les équipes, prioriser malgré les changements permanents et donner du sens. J’ai acquis les outils et adopté la bonne posture pour être agile. Sans l’EMBA, je n’aurais pas évalué les enjeux de la même façon et n’aurais pas géré avec la même lucidité », explique Géraldine Renaud Mairesse.  Elle a également réévalué sa valeur ajoutée et a choisi d’accompagner les industries sur l’un des enjeux post crise sanitaire : la centricité client. « Je n’aurais jamais pensé porter ce projet sans l’EMBA. Je n’aurais pas osé », reconnait Géraldine Renaud Mairesse. La crise est donc un moment propice à la transformation pour les entreprises et les individus. Et l’EMBA emlyon business school prépare les leaders de demain à avancer et construire malgré le flou ambiant.

Votre contact Virginie Lafont Conseillère en formation 04 72 18 68 73 lafont@eml-executive.com

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C’est ici que les grands choix stratégiques sont étudiés, définis et contrôlés : le Conseil d’Administration possède un rôle clé dans les entreprises qui en sont dotées. Il fait partie, avec la direction générale et les actionnaires, des 3 grands pouvoirs d’une entreprise. Si le fait d’y siéger n’est pas à proprement parler un métier, les administrateurs et administratrices possédant souvent déjà des fonctions de direction, leur rôle est pour autant déterminant. Pourtant, cette fonction requiert des compétences et des connaissances bien spécifiques, et l’expertise métier du domaine d'activité de l’entreprise ne suffit pas pour réussir dans ce rôle bien particulier. C’est pour répondre à cet enjeu qu’emlyon business school ouvre dès la rentrée de septembre 2020 le certificat “Objectif Conseil d’Administration”, qui permet de former en 9 jours des administratrices et administrateurs afin de renforcer leur posture. Un certificat destiné à l’origine aux femmes... A l’instar de beaucoup de pays européens, la France se dote en 2011 d’un nouveau cadre législatif avec la loi dite “Loi Copé-Zimmermann”, qui impose que les conseils d'administration des entreprises moyennes ou grandes soient composés « en recherchant une représentation équilibrée des femmes et des hommes ». Concrétement, la proportion des administrateurs de chaque sexe ne peut désormais être inférieure à 40 % dans ces sociétés. Les femmes étant à l’époque sous-représentées dans les conseils d'administration, le besoin de les former dans ce nouveau rôle devient de fait crucial, mais aussi urgent : emlyon business school ouvre donc en 2013 le certificat “Objectif Administratrice” pour répondre à cet enjeu. L’originalité de la démarche ? Associer la business school lyonnaise à un cabinet spécialisé dans la composition des instances de gouvernances et notamment le sujet de la parité hommes / femmes, HeR value, également basé à Lyon. “Je n’avais pas envie d’un simple rôle de représentation mais de jouer un vrai rôle de conseil sur le long terme” 7 ans plus tard, près de 300 femmes ont suivi le certificat, parmi lesquelles Marie-Christine Levet, fondatrice d’Educapital, et “serial administratrice” (Illiad, Maison du Monde, Econom, AFP, SoLocal groupe), Emmanuelle Sarrabay, directrice générale adjointe finance d’OL groupe et administratrice du conseil d'observation et de surveillance du Crédit municipal de Lyon, ou encore Carine Vinardi, administratrice indépendante chez Forlam qui témoigne : “Cette formation m’a permis de cibler au mieux le type de conseil que je souhaitais rejoindre. Je n’avais pas envie d’un simple rôle de représentation mais de jouer un vrai rôle de conseil sur le long terme en lien avec mon expérience international”. ...qui s’ouvre aux hommes à la rentrée 2020 ! Mais le besoin d’acquérir les compétences afin de réussir dans les conseils d'administration ne concerne bien évidemment pas que les femmes : “C’est l’évolution du cadre législatif qui a été le moteur de la création du certificat destinée aux femmes. Mais nous avons rapidement eu beaucoup de demandes d’administrateurs qui nous disaient leur besoin d’acquérir ce socle de compétences et de connaissances afin de mieux réussir dans cette fonction” témoigne Jean-Charles Clément, responsable des programmes et professeur à emlyon business school. Le certificat “Objectif Conseil d’Administration” sera donc mixte, et vise les mêmes objectifs pédagogiques que celui destiné aux femmes, articulé en 6 axes : Fournir aux participants et participantes le cadre et les codes de la gouvernance, dans une vision d’entreprise responsable Identifier la nature des mandats cibles, en cohérence avec les modes de fonctionnement et ses propres valeurs Porter un regard sur la stratégie de l’entreprise avec la vision de l’ « administrateur » Consolider la compréhension des mécanismes et enjeux financiers du point de vue de l’administrateur S’entraîner à interagir dans le cadre d’un conseil d’administration Renforcer sa posture d’administratrice ou d’administrateur Une pédagogie et un format adaptés au rôle d’administrateur Plusieurs sessions sont organisées durant l’année sur les campus de l’emlyon de Lyon et Paris. D’une durée de 9 jours, pour un coût de 7300 € HT, le format est bien adapté pour des personnes avec des fortes contraintes professionnelles. La formation donne accès à un bloc de compétences de niveau 7 au registre RNCP, offrant ainsi de nombreuses possibilités de financement, via le compte CPF, par l’entreprise demandeuse... La formation se compose de 4 modules (Cadre de la gouvernance d’entreprise - posture d’administrateur - approches juridiques, financières, internationales et RSE du rôle de l’Administrateur - Stratégie). Des études de cas, jeux de rôles, témoignages et, le dernier jour, une mise en situation dans un conseil d'administration permettent aux participants de s’imprégner des enjeux, problématiques et contextes spécifiques que peuvent vivre les administrateurs et administratrices. Marie Jo Zimmerman (Députée, Présidente de la délégation de l’assemblée nationale aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes), Patrick Bertrand (Directeur Général du Groupe CEGID), Bruno Bonnell (Co-fondateur de la société Infogrammes, Michel Leclerq (Président fondateur de Decathlon), Dominique Druon (Fondatrice d’Aliath), Anne Marie Mourer (GDF SUEZ), Stéphanie Paix (Présidente du Directoire, Caisse d’Epargne Rhône Alpes) ou encore Yves Poivey (Président Directeur du groupe ERAS)...De nombreux témoignages de membres de conseil d’administration sont proposés lors des différents modules, apportant un retour d’expérience précieux et suscitant des échanges très constructifs, nourris par l’expérience des intervenants mais aussi celle, très riche, des participants. Que vous soyez administrative ou administrateur, ou que vous vous apprêtiez à l’être, le certificat “Objectif Conseil d’Administration” vous permet d’acquérir les méthodes permettant de challenger les raisonnements stratégiques proposés par l'équipe dirigeante et de vous renforcer dans votre posture.

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La formation est au cœur de la carrière de Valentine Chapus-Gilbert. Après plusieurs expériences de RH en entreprises, elle se lance en 2001 à son compte et accompagne des start-up en tant que responsable des ressources humaines externalisée. Puis bascule rapidement vers la formation, en accompagnant les cadres d’Axa, Orange et la SNCF autour de leurs problématiques de recrutement et de management. « L’envie d’apprendre et la curiosité me guident. Je suis passionnée par les RH. Je m’occupe des gens, je me soucie de leur bien-être. Mais je ne suis jamais une experte incontournable sur un métier », souligne-t-elle. Afin de conforter ses expériences et ses méthodes, la formatrice… se forme régulièrement. Une façon de mettre à jour ses connaissances, de s’intéresser aux nouvelles pédagogies et d’alimenter sa curiosité auprès de ses pairs. « Je cherche toujours à avoir une longueur d’avance », confirme Valentine Chapus-Gilbert. Livres métiers pour enfants aurore ingénieure illus et chapitre 2 Pour assouvir sa soif d’apprentissage, Valentine Chapus-Gilbert ose sortir de sa zone de confort, expérimenter d’autres activités. Elle écrit et dirige plusieurs ouvrages de management et se lance en 2013 en créant les Éditions de l’Arrosoir, aux côtés de Juliette Seeuws-Nicoli. Cette maison d’édition propose des livres destinés à expliquer les métiers aux jeunes lecteurs. La démarche s’adresse aux entreprises, qui peuvent ainsi faire la promotion de leurs métiers (généralement pénuriques) avec un format original et porteur. Sensibilisés très tôt grâce à ces livres mixtes et adaptés à leur âge (6-12 ans), les enfants découvrent les métiers et imaginent leur avenir professionnel. « Le livre est financé par l’entreprise. Il met en valeur le métier et peut être offert aux salariés, aux clients et prospects. Nous envisageons, une fois que la collection sera complète, une diffusion en librairie », explique Valentine Chapus-Gilbert. Deux livres ont déjà vu le jour : ingénieur et pilote d’avion. Architecte et expert-comptable sont en cours de conception. Formation offerte Dans l’optique de faire connaître cette nouvelle activité, Valentine Chapus-Gilbert a choisi de se former aux médias sociaux en suivant le module Tirer parti des médias sociaux pour augmenter sa visibilité proposé dans le cadre de formation certifiante en Marketing Digital. « En tant que diplômée emlyon business school, j’avais une formation de trois jours offerte sur la thématique de mon choix. C’est un véritable cadeau, qui m’a permis de comprendre les usages et de définir une stratégie pour promouvoir les Éditions de l’Arrosoir », détaille la dirigeante. L’objectif est de générer des leads (NDLR : nouveaux clients) sur ce service différentiant. Tout en devenant référente sur ce marché grâce à la production de contenus originaux et réguliers. Une façon, encore une fois, de garder une longueur d’avance… ELIGIBLE CPF Vous aussi, vous cherchez à étoffer vos compétences dans le marketing digital ? emlyon business school propose un parcours certifiant et éligible CPF de 9 jours pour parfaire ses compétences en la matière. Les objectifs du certificat Marketing Digital sont multiples : Intégrer avec succès la communication digitale dans la stratégie marketing Comprendre et optimiser les techniques de création de trafic sur un site web Optimiser les interactions entre canaux en évitant la cannibalisation Définir une stratégie SMO et mesurer sa pertinence, etc. En savoir plus

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« L’industrie du futur va se construire grâce à la mixité et à la diversité »

Fille d’artisan, Juliette Kopp ne s’imaginait pas travailler dans l’industrie… Jusqu’à un premier stage, il y a 24 ans. « J’ai toujours aimé concevoir, construire. Je suis tombée dans l’industrie par hasard et n’en suis plus jamais partie ! » Aujourd’hui, Juliette Kopp, directeur exécutif de Boccard Process Solutions (Villeurbanne), est une des plus ferventes ambassadrices de l’industrie auprès des jeunes, en particulier auprès des jeunes femmes : « Je marraine de jeunes élèves ingénieures. Je les coache pour qu’elles osent aller dans l’industrie une fois diplômées ! Elles sont encore nombreuses à s’autocensurer, par peur de ne pas s’intégrer ou de ne pouvoir concilier leur carrière et leur vie de femme et de famille… » « Nous manquons de candidatures féminines ! » Aux craintes de celles qui hésitent encore à s’orienter vers le secteur industriel, Juliette Kopp oppose un dynamisme contagieux. A celles qui cherchent à concrétiser leurs projets, elle révèle un parcours de formation où les femmes excellent (même si elles sont encore trop peu nombreuses à le choisir) : classes préparatoires Maths Sup/Maths Spé, suivies d’un diplôme d’ingénieur (elle a obtenu le sien à Grenoble INP). Et pour faire plier les idées reçues qui persisteraient, elle dégaine un parcours réussi : ingénieur procédés chez Assystem, responsable des procédés chez Rhodia Italia, responsable Achats Stratégiques Capex et Maintenance chez Rhodia, puis directeur général opérationnel chez Eras Ingénierie… Repérée en 2010 alors qu’elle entreprend un cursus diplômant de 18 mois Advanced Management Programme à l’emlyon business school, elle est embauchée comme directeur exécutif de Boccard Process Solutions en janvier 2011, son poste actuel : « Boccard Process Solutions, c’est plus de 800 collaborateurs (sur les 3 500 que compte Boccard), répartis dans douze pays, et un chiffre d’affaires qui a doublé en cinq ans ! Rien qu’en 2016, nos effectifs ont augmenté de 20 % dans le monde ! Ma plus grande fierté est d’avoir embauché plus de 500 personnes en 12 ans : majoritairement des ingénieurs et des techniciens. La proportion de femmes dans nos effectifs a quasiment doublé, passant de 8 à 15 %. Nous ne faisons pas de discrimination positive. Mais nous sommes convaincus que l’industrie du futur va se construire grâce à la mixité et à la diversité : la différence amène la performance ! Cependant, nous manquons de candidatures féminines… » « L’attitude des hommes évolue » Aussi Juliette Kopp s’investit-elle dès qu’elle le peut pour témoigner, répondre aux questions des femmes et changer leur vision. Et à celles qui s’attendent à être victime de discrimination au travail dans ce milieu encore très masculin, que ce soit via des remarques sexistes ou un salaire inférieur à celui d’un homme à poste égal (1), elle rappelle : « L’attitude des hommes a évolué dans le bon sens, les femmes sont bien accueillies, et cela continuera si nous sommes de plus en plus nombreuses ! » (1) Cette crainte concernerait deux tiers des filles. Source : « Les femmes, l’industrie, la technologie et l’innovation », enquête menée par l’institut CSA, mars 2016 Ecrit par Florence Gouton, Bref Eco Téléchargement plaquette Advanced Management Programme

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Participant à l'executive Master 

Témoignage de

Nicolas Vizioz-Fortin

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Après avoir développé une forte expertise dans le commerce, Nicolas Vizioz-Fortin a éprouvé l’envie de transmettre son expérience en devenant manager. Il s’est tourné vers la formation avec l'Executive Master Management Général, proposé par emlyon business school. Un vrai challenge, relevé avec brio par cet ancien sportif de haut niveau. Rencontre.

Après avoir développé une forte expertise dans le commerce, Nicolas Vizioz-Fortin a éprouvé l’envie de transmettre son expérience en devenant manager. Il s’est tourné vers la formation avec l'Executive Master Management Général, proposé par emlyon business school. Un vrai challenge, relevé avec brio par cet ancien sportif de haut niveau. Rencontre. Nicolas_vizioz Depuis 1999, Nicolas Vizioz-Fortin s’est bâti une solide réputation en tant que commercial itinérant. D’abord chez Sonepar puis chez Gewiss, fabricant de solutions et de produits pour la domotique, l'énergie et l'éclairage à destination des professionnels. Et si le contact client l’anime, l’envie de transmettre s’est faite de plus en plus forte ces dernières années. « Au bout de 8 ans chez Gewiss, j’ai eu envie de devenir manager. Ce n’était pas possible dans cette entreprise et je sentais que c’était la fin d’une histoire. Je me suis donc lancé dans une recherche d’emploi », explique Nicolas Vizioz-Fortin. La recherche fut brève et rapidement, Nicolas Vizioz-Fortin a été contacté par une entreprise pour un poste similaire. « J’ai refusé ce poste car il n’y avait pas de management. Mais l’entreprise m’a proposé de me former, via l'Executive Master Management Général emlyon business school », détaille-t-il. Un rythme soutenu Il saisit cette opportunité rare, en étant bien conscient du challenge qui l’attend. « Je savais que j’allais devoir me donner à 500 % : pour la prise de poste et pour la formation. En tant que sportif habitué à la compétition, je m’étais préparé, je pensais pouvoir gérer la pression », assure ce cycliste. Il fait donc une double rentrée : en poste, avec des déplacements professionnels, et à l’école. Venant d’une formation technique, il découvre un univers qui lui est inconnu : celui des business school. La promotion emlyon business school qu’il intègre est « exceptionnelle » et l’aide à progresser. Mais malgré tout, le rythme est difficile à tenir et Nicolas Vizioz-Fortin songe à arrêter. « Certaines matières étaient compliquées à appréhender pour moi, comme la finance. Mais heureusement, nous avions beaucoup de travaux en groupe. J’ai pu m’appuyer sur mes pairs et réussir à terminer les modules », souligne Nicolas Vizioz-Fortin. Montée en compétences Il choisit les électifs « Manager une équipe » et « Affirmez-vous et renforcez votre posture »*. Il consolide ainsi ses compétences commerciales et gagne en posture managériale. Il met directement en œuvre ses apprentissages en entreprise puisqu’il est nommé Responsable Développement commercial chez Euronegoce Cintrat. Son approche change, la prise de recul est plus importante. Il développe un management qui repose sur l’humain, l’écoute et la confiance. « Avant je tapais du poing sur la table. Aujourd’hui, à chaque problème, on se pose et on cherche une solution. Je suis beaucoup plus calme, serein notamment pour gérer les crises. Cela a été salutaire pendant le coronavirus », détaille Nicolas Vizioz-Fortin. Son diplôme a été validé en mars 2020 avec beaucoup de fierté. Il réalise aujourd’hui le parcours effectué et les efforts consentis pour gagner en compétences. * Ces électifs sont également proposés sous forme de Certificats

Vos contacts Sabine Chavanelle Conseillère en formation Lyon Tel. 06 02 15 88 47 chavanelle@eml-executive.com Noémie Alves Conseillère en formation Paris et VAE Tel. 01 53 34 23 91 alves@eml-executive.com

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Avant même que les gilets jaunes ne mettent sur la table les notions, a priori difficilement compatibles, de fin du monde et de fin du mois, Yves Charles avait déjà réfléchi à une manière de les concilier. Et ce à l’aide d’un engin volant qui n’est pour l’heure qu’un prototype mais qui, aux yeux de ce passionné d’aviation, ambitionne de « réinventer la mobilité sobre et efficiente pour tous, pour aller partout, en sécurité, en préservant notre planète ». Yves Charles a implanté sa start-up, Avionéo 2345, sur l’ex-base aérienne de Dijon-Longvic. Pour l’heure, l’engin n’existe que sous la forme d’une maquette à l’échelle 1/3 et le numéro 2345 accolé au nom de la société a une signification propre: 2 fois plus d’autonomie, 3 fois plus propre, 4 fois plus économique et 5 fois plus rapide. Technologique, industriel, le défi que s’est posé Yves Charles est aussi sociétal. Notre homme est parti du constat que l’énorme quantité de véhicules aujourd’hui en circulation dans le monde est à la fois inutilement suréquipée et utilisée seulement 5 % du temps par 1,3 personne, à une vitesse moyenne de 30 km/h. En clair, la majeure partie du temps, nos voitures dorment sur des parkings et prennent de la place, en toute inutilité. Le fondateur d’Avionéo 2345 a parfaitement inclus dans sa réflexion le fait que, de plus en plus, la notion d’usage, face à celle de possession, allait devoir s’imposer à nous, car nous ne pouvons continuer sur ce chemin éternellement. L’aéronef qu’il a conçu avec son équipe adopte une technologie hybride et devra décoller et atterir verticalement. « En fait, précise son concepteur, nous voulons concilier la vitesse de l’avion et le côté pratique de l’hélicoptère, nécessitant peu d’infrastructures et avec une faible empreinte environnementale ». L’appareil pourrait embarquer trois passagers. Son pilotage, dans un premier temps assuré par un pilote professionnel, pourrait progressivement être assisté d’un robot avant de devenir totalement autonome. « Notre cible, poursuit Yves Charles, c’est le marché de la mobilité extra-urbaine avec un positionnement prix et empreinte environnementale au kilomètre le plus bas du marché ». Le projet Avionéo est l’un des 150 du même type recensés aujourd’hui dans le monde. « Nous voulons mettre sur le marché un service de partage de smart Electric vertical take off and landing (eVTOL ou appareil électrique à décollage et atterrissage vertical). Un taxi volant, accessible à tous, disponible à la demande avec une application mobile ». Il faut dire que le contexte évolue aujourd’hui autour de ce type de concept : la start-up allemande Lilium Jet a levé 100 millions de dollars (86,7 millions d’euros) avec son prototype et la société américaine Uber a publié un livre blanc afin de stimuler les constructeurs et l’écosystème, et investi en France, terre de bons ingénieurs aéronautiques. Le petit garçon qu’était Yves Charles et qui est monté, à l’âge de 3 ans sur l’aile d’un avion, pour ne jamais en redescendre complètement, était loin alors d’imaginer où tout ça le mènerait. « Je suis,dit-il, le produit de la tradition aéronautique qui existe en Bourgogne depuis longtemps, aux côtés des avions Jodel ou Robin. Je suis monté sur l’aile d’un avion alors que j’étais petit enfant, dans un aéro-club près de Fontaine-Française, où mon père a pris des cours de vol. J’ai commencé très tôt à dessiner des avions, à avoir envie de piloter. Mon premier but, c’était de devenir pilote de chasse ». Un fémur trop long de... trois millimètres en décidera autrement. Yves Charles était trop grand pour s’éjecter, si besoin était, de son avion. Entretemps, il s’était lancé dans des études de mécanique et a ensuite effectué son service militaire dans l’armée de l’air et fait une école d’officiers de réserve. Son parcours professionnel débute pourtant dans un secteur très différent, celui de la communication, pour lequel il crée, en 1997 une structure qu’il appelle Studio Léonard. Il conçoit alors de nombreux sites internet. "En passant près de l’aérodrome de Darois, j’ai vu des planeurs décoller et je me suis dis “Ta passion, la voilà, et tu passes à côté !” GRAVE ACCIDENT Au début des années 2000, il monte à Paris et poursuit sa carrière dans un internet en pleine bulle spéculative. En 2005, il rejoint la société Plazur, créée par son père à Issur- Tille en 1992 (aujourd’hui implantée à Chenôve), qui fabrique et commercialise des conteneurs pour déchets d’activités de soins à risque infectieux. Une entreprise qui, alors que l’idée n’était pas encore dans l’air du temps, réfléchissait déjà au recyclage et à la préservation de l’environnement. Yves Charles en a conservé un intérêt particulier pour ces notions. C’est également à cette période qu’il devient spécialiste de la robotique et acquiert une dimension d’industrielle. Une rupture intervient à l’été 2006 : il est alors victime d’un grave accident de moto. Son tempérament, sa volonté et sa condition physique lui permettent malgré tout de se remettre sur pied. « À ce moment, on prend conscience que la vie va très vite, qu’elle peut très vite changer. .Il s’inscrit donc au centre de vol à voile de Dijon, s’achète un ULM, décide en fait de rattraper le temps perdu. Il totalise aujourd’hui un millier d’heures de vol, il a suivi des stages de conception d’avion et, dix ans durant, germe en lui l’idée de lier ses compétence d’industriel, de communication, sa passion pour l’aviation et son souci de préserver la planète. Avionéo est le résultat de cette lente maturation et son concepteur est conscient qu’une idée, aussi bonne soit-elle, n’est rien si elle n’épouse pas l’air du temps. Il lui faut aussi le bon moment et Yves Charles estime qu’aujourd’hui, nous sommes dans ce bon moment. « Je pense qu’ajourd’hui, nous sommes parvenus à la fin d’une époque où nous avons consommé de l’énergie comme des enfants gâtés. Il faut changer notre approche ». Son projet, énorme, en est aujourd’hui à la phase de preuve de concept, avant une phase de démonstrateur à l’échelle 1 permettant de prouver que sur un plan énergétique, cet appareil est plus performant que ceux qui émergent actuellement de par le monde. « Il y aura ensuite une phase de prototype d’usine, avant une arrivée sur le marché, à une échelle globale ». Diplômé de l’EM Lyon Business School en mars dernier, il a rapidement implanté sa start-up dans un hangar de l’ancienne base aérienne BA 102. Le prototype de l’appareil, à l’échelle 1/3 a été réalisé par un partenaire situé à Biarritz. Les premier vols pourraient intervenir d’ici le milieu de l’année. S’ensuivra la mise en place d’une stratégie financière pour soutenir le projet. « Tout va se jouer sur notre capacité à fédérer des industriels, à attirer des talents... ». En savoir plus sur le programme Executive MBA

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