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Anticiper l’impact des règlementations nationales internationales dans le développement de son organisation tout en développant ses compétences de cadre dirigeant, c’est ce que propose depuis peu l’emlyon business school.

L’école de commerce accueillera sur son campus parisien son nouveau Programme diplômant Juriste Business Partner avec un contenu conçu à 100 % dédié aux professionnels de la fonction juridique. Pour les prochaines dates de rentrée, nous consulter. Entretien avec Eve Schönberg, responsable pédagogique de la formation. Ecrit par Stéphanie Guzman 1/ Quelles sont les raisons qui ont poussé l’emlyon à créer ce programme diplômant ? Le constat que les différentes sources de complexité auxquelles sont confrontées les entreprises (technologiques avec la profusion des data, organisationnelles avec des frontières des organisations de plus en plus ouvertes et le développement de partenariats, alliances ; le développement de processus de co-innovation, d’open innovation ; la mondialisation des affaires et les enjeux géopolitiques associés..etc..) rendent critique un dialogue permanent entre le juriste et les autres membres des équipes de direction. "Le directeur juridique et ses équipes doivent se placer en véritable business partner " Face à ces transformations, le directeur juridique et ses équipes doivent se placer en véritable business partner, et être des acteurs à part entière des processus de transformation dans lesquels s’engagent les entreprises, et pas uniquement des experts sollicités en bout de course ou uniquement une fois qu’« il y a le feu » ; il est bien souvent trop tard. Ce rôle que se doit de jouer le juriste d’entreprise le conduit à s’inscrire dans une vraie dimension stratégique, et à engager une transformation de posture. Cette vision du juriste en tant qu’acteur business est une vision portée depuis des années par emlyon business school. Cette vision s’est concrétisée par la création d’un mastère spécialisée Juriste Manager International, programme de formation initiale qui vise à donner aux futurs professionnels du droit cette vision business. Le programme Juriste Business Partner, en s’adressant aux directeurs juridiques ou à leurs collaborateurs directs s’inscrit dans la lignée de ce mastère spécialisé et affirme la nécessité pour ces professionnels de s’ancrer dans la stratégie et le business de l’entreprise. Il donne à ces praticiens du droit, au-delà de leurs connaissances techniques, une vision à 360°de l’Entreprise et leur facilite la compréhension de tous ses supports. Cette hybridation des compétences répond sans conteste à l’attente et aux besoins opérationnels des recruteurs. 2/ Avec 24 jours de présentiel sur 9 mois, peut-on considérer que ce programme est la version executive du MS Juriste Manager International délivré par emlyon ? Le programme Juriste Business Partner s’adresse à des professionnels qui ont au minimum 7 ans d’expérience professionnelle en tant que juriste d’entreprise ou en tant qu’avocat d’affaire. Avec un parcours qui s’étale sur une période de 8 à 9 mois, 24 jours de présentiel et des travaux intersessions venant compléter les apprentissages présentiels, ce programme s’appuie sur l’expérience construite par les participants tant en tant que professionnels du droit, que dans leur implication dans les réalités de l’entreprise pour en faire de véritables business partners. A ce titre ce programme se place comme une version exécutive du programme de formation initiale Juriste Manager International. Certes la pédagogie mobilisée est propre à une population de professionnels seniors, mais ce sont bien les mêmes compétences qui sont ciblées afin de contribuer au renforcement de la position et de la légitimité de ce juriste business partner. 3/ Quelles sont les principaux intervenants en 2017 ? Les principaux intervenants sont avant tout des représentants du monde du business : stratège, coach, intervenants en développement personnel, expert en stratégie d’innovation, ou encore en évolution des modèles économiques. Sur chaque module ils sont associés sur des formats adaptés (allant de la conférence à la co-discussion d’études de cas en passant par le témoignage) à des juristes, lesquels dans leurs pratiques d’intervention auprès des dirigeants de leur entreprise, adoptent cette posture de business partner. Certaines thématiques requièrent des apports d’expertise par des professionnels du droit dans leur rôle d’expert : enjeux juridiques de croissance externe, droit de la propriété intellectuelle et industrielle, cybersécurité, arbitrages internationaux… 4/ Qu'est-ce qui vous a poussé à créer ce partenariat avec Francis Lefebvre Formation ? Francis Lefebvre Formations est la référence en matière de formation pour l’ensemble des juristes. Mettre en place un partenariat avec Francis Lefebvre, c’est un moyen de garantir que le programme proposé est bien la réponse appropriée pour cette population, apportant ce regard stratégique, business en s’appuyant sur les enjeux, les pratiques, la réalité de ces professionnels. Ce partenariat représente également la possibilité de communiquer plus largement en direction de ces professionnels visés par le programme. C’est enfin la possibilité de bénéficier de l’expertise et des réseaux de Francis Lefebvre Formation pour accéder aux experts mentionnés au point précédent.

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Jean-Philippe Timsit Directeur directeur du programme certifiant TDO vous accompagnera dans l'apprentissage de la transition digitale en entreprise. Il vous permettra de comprendre les enjeux et les opportunités d'une telle transition au sein de votre organisation.

Le certificat de Transformation Digitale des Organisations d'emlyon business school aide les participants à mettre en perspective cette révolution en les formant sur la stratégie, la data, les outils, la relation client et même l'innovation. Ce certificat, vous permettra : d'acquérir des méthodes de pilotage d’un projet de transformation digitale tout en s’appuyant sur les leviers de création de la valeur, de poser un diagnostic organisationnel sur les blocages de la transformation, de concevoir un plan marketing servant la transformation digitale, de développer votre propre leadership transformateur, d'agir sur votre organisation dans une dynamique de conduite du changement. Transformation digitale des organisations, le programme qui répond à tous ces enjeux emlyon business school accompagne celles et ceux qui portent la transformation digitale dans leur entreprise. Dans ce cadre, emlyon a développé avec Visiativ un nouveau programme répondant à ces enjeux numériques sur ses campus de Lyon et Paris : Le Certificat Transformation Digitale des organisations d’une durée de 15 jours (5 modules de 3 jours sur 5 mois). Ce programme certifiant est éligible CPF et bénéficie d’une passerelle vers l’Executive MBA. 2 prochaines rentrées en novembre 2018 à Lyon et à Paris En savoir plus

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Passer d’une idée à un concept étayé, business plan à l’appui ; apprendre à pitcher ; créer une dynamique durable et efficace au sein d’une équipe… L’intrapreneuriat est une opportunité pour un membre d’une entreprise, d’endosser sur une courte période le rôle de chef de projet d’une mission atypique et personnelle. Le programme sur-mesure « Safran’s Intrapreneur Boot camp », co-construit avec emlyon business school, témoigne des avantages de l’expérience. Une solution de formation ancrée dans la réalité de l’entreprise loin du mythe de l’entrepreneur excentrique. Explications.

Professionnaliser l’intrapreneuriat Etre précurseur n’est jamais chose facile. Pourtant, quand Roland Calori, professeur à emlyon business school en management stratégique, et directeur de la recherche, propose au cours de l’année 2 000 à Véronique Bouchard, nouvelle enseignante et chercheuse de l’école, de s’intéresser à l’intrapreneuriat, les dés sont déjà lancés. « Nous avons démarré nos premiers cours dédiés à l’intrapreneuriat en 2005. Quelques années plus tard, de grands groupes tels qu’Orange France Télécom, le groupe pharmaceutique Bristol-Myers Squibb, la MACIF ou encore le groupe industriel Plastic Omnium, ont fait appel à nous », partage-t-elle. Aujourd’hui, référence dans le domaine, emlyon business school poursuit ses formations sur-mesure en entreprise. En parallèle, l’école a développé des cursus de formations en fonction des profils : un MBA avec spécialité corporate entrepreneurship et des formations courtes avec certificat à la clé. Qu’attendent les « élèves » de la formation ? Acquérir la posture et les connaissances qui leur permettront de porter des projets innovants au sein de leur entreprise, découvrir comment transformer la culture d’entreprise et mettre en place des dispositifs favorables à l’intrapreneuriat. Pour Véronique Bouchard, « l’intrapreneuriat permet de répondre à plusieurs besoins fondamentaux de l’entreprise tels qu’attirer et retenir les talents, développer le business de l’entreprise ou favoriser l’apprentissage individuel. Il permet d’accélérer le cycle de développement d’un projet en passant outre les procédures classiques ». Le « We love intrapreneurs » de Safran : un programme sur-mesure C’est dans cette logique qu’a été conçu le programme d’intrapreneuriat de Safran en collaboration avec l’équipe d’emlyon business school et la direction de l’innovation de Safran. Le programme a accompagné 7 équipes composées chacune de 4 collaborateurs. « La réputation de pionnier d'emlyon business school en matière d’intrapreneuriat a apporté de la légitimité à notre projet en interne. Sa compréhension des enjeux économiques des grands groupes, associée à une connaissance des nouvelles méthodes pratiquées dans les start-up, a représenté un atout décisif dans le succès du programme », se réjouit Olivier Leclerc, Responsable Intrapreneuriat chez Safran. La formation révèle des "innovacteurs", des acteurs capables de repenser leurs méthodes de travail et d’insuffler une nouvelle dynamique dans l’entreprise. emlyon business school soutient les incubés, améliore la dynamique de l’équipe par une répartition des tâches. » À l’issue du programme étalé sur quatre mois et intercalé de suivis réguliers par des coachs d’emlyon business school, deux équipes sont parvenues à susciter l’intérêt du programme d’accélération monté par Safran. Leur fiche de poste indique désormais « intrapreneur », et ils sont chargés d’intégrer leurs projets aux produits et services du Groupe. Des avantages business et talent Avec ce « boot camp », Safran a souhaité recréer les conditions intenses qui font l’efficacité commerciale de l’entrepreneuriat : « En tant qu’entrepreneur, on voit toujours le verre à moitié plein, on transforme une contrainte en opportunité, affirme Rickie Moore, professeur en entrepreneuriat et responsable pédagogique du programme SIB Safran à emlyon business school. Pensé sur trois sessions de trois jours chacune, et développé en co-construction étroite avec Safran, le boot camp s’est tenu au sein des locaux de Safran à Massy, à Saclay et dans les locaux parisiens d’emlyon business school. Au programme : transformer les idées en opportunités, valider un marché, effectuer l’étude de faisabilité, le business plan, le pitch… le tout, avec un fort accent placé sur la cohésion d’équipe. « La formation lance les participants sur une trajectoire de transformation entrepreneuriale, qui les sort de leur zone de confort, explique Rickie Moore. Ils doivent acquérir des connaissances, des compétences et des bons comportements d’un intrapreneur afin de développer une preuve de concept de leur idée, validé par au moins un client et présenter leur projet à un jury Safran pour sélection ». Sortis de leur quotidien, les intrapreneurs s’investissent ainsi dans des missions inhabituelles : rencontrer les fournisseurs, gérer des budgets… « Nous avons appris à tester rapidement des concepts que je n’aurais jamais crus réalisables dans le Groupe », raconte Pierre Alvarez, incubé du programme. Suite au programme, son projet de fonderie par simulation 3D a été retenu pour intégrer l’accélérateur de Safran. Ingénieur de formation, il a pu valoriser ses acquis, développer de nouvelles compétences : « J’ai appris à pitcher sans dire une dizaine de fois ‘en fait’ !, partage-t-il avec le sourire. Les formateurs nous donnent confiance en nous, avec des outils pour optimiser le travail en équipe et un accompagnement exigeant et bienveillant de nos projets. C’est une chance extraordinaire de pouvoir prendre du recul sur le quotidien. L’intrapreneuriat nous donne une légitimité pour notre sujet. » Le certificat délivré à l’issue de la formation justifie de l’expérience et de la capacité entrepreneuriale du collaborateur. Cette première session a été ouverte à près de 50 000 collaborateurs ; 12 projets ont été déposés, sept équipes retenues pour le programme et 2 incubées dans le booster entrepreneuriale. Safran a démarré une nouvelle session d’intrapreneuriat dès juillet avec un nouvel appel à projets. La sélection des 7 équipes qui entreront dans cette nouvelle saison est attendue pour le 14 novembre. Ouverture de l’Institut de l’intrapreneuriat Au vu des résultats et de la professionnalisation croissante de l’intrapreneuriat, emlyon business school a décidé de créer l’Institut de l’intrapreneuriat. Objectif : former les dirigeants et responsables opérationnels aux pratiques de l’intrapreneuriat jusqu’à l’aboutissement de leur projet. La clé de voute de l’Institut tient dans la richesse de la « communauté apprenante » d’intrapreneurs, d’experts, de chercheurs et managers impliqués. Avis aux professionnels à la recherche de nouveaux challenges, ce nouveau « hub » de la discipline est attendu pour juin 2020.

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Véritable science qui se développe depuis ces dix dernières années, l’intelligence émotionnelle définit la capacité à reconnaître ses émotions, celles des autres et comment les utiliser pour guider sa pensée et ses actes. Comprendre les mécanismes émotionnels dans l’entreprise devient, aujourd’hui, un principe de management essentiel. Pour Christophe Haag, référence sur ce sujet, chercheur et professeur en comportement organisationnel à emlyon business school : « Colère, tristesse, peur, joie, toutes les émotions sont positives dans le sens où elles portent toutes une information! Il est donc important de savoir les comprendre, tout en étant capable de les réguler... ». « L’intelligence émotionnelle contribue à la performance, assure un bon fonctionnement social et est fortement liée au bien-être. Ne pas se laisser submerger par elle et l’utiliser positivement, permet de développer des relations humaines satisfaisantes, de prendre de meilleures décisions et de bien gérer son stress », poursuit Lise Peillod-Book, fondatrice du cabinet Résonances Consulting. Pour évaluer les émotions et éviter un débordement souvent néfaste, Lisa Bellinghausen, directrice du cabinet Qualia Conseils, a développé, avec emlyon business school, le test QE Pro qui permet l’évaluation de la performance émotionnelle des managers et des dirigeants. « L’objectif est d’identifier et de décoder ce que ces managers et dirigeants ressentent, comprendre pourquoi telle émotion déclenche telle manifestation… Pour, au final, faire de ces émotions, une ressource », explique-t-elle. Et de préciser : « Cette intelligence émotionnelle peut se développer tout au long de la vie, par l’expérience, mais aussi grâce au coaching ou à la formation. » « La révolution affective gagne du terrain » 3 questions à Christophe Haag, Professeur en comportement organisationnel, chercheur, auteur et conférencier. Les entreprises sont-elles prêtes à faire de la place pour la prise en compte des émotions ? Certaines le sont plus que d’autres. Mais « la révolution affective » gagne du terrain. Pour preuve, le test d’intelligence émotionnelle spécifiquement dédié aux managers et dirigeants, QE Pro, que nous avons créé à emlyon business school, ainsi que les programmes de coaching et de formation qui lui sont rattachés, connaissent une croissance fulgurante depuis trois ans. Et, inversement, sentez-vous que les dirigeants et managers souhaitent « montrer » leurs émotions dans leur cadre professionnel ? Les accepter et les considérer est déjà un premier pas. Les montrer, quand on est manager, est nécessaire si l’on souhaite embarquer ses équipes. 50 à 70 % du climat émotionnel d’une équipe est directement influencé par les émotions que dégage le chef... En quoi l’acceptation des émotions permet-elle le mieux vivre en entreprise ? Accepter ses émotions, c’est être aligné avec soi-même ce qui permet un équilibre psychique protecteur. Aussi, accepter les émotions « entrantes » permet de mieux s’adapter à son environnement de travail. De l’empreinte à la contagion émotionnelle Au delà de l’intelligence émotionnelle, la contagion émotionnelle est un transfert d’émotions d’un individu à l’autre. On peut comparer cela à la contagion par un virus qui agit en quelques millièmes de seconde. Lors d’une rencontre avec quelqu’un, par exemple, on a tendance à adopter automatiquement ses expressions, ses comportements. Ce mimétisme, immédiat et inconscient est une composante fondamentale des rapports humains. « Neuf inquiétudes sur dix sont totalement infondées et nous touchent plus qu’elles ne le devraient. Le cerveau se fait avoir « comme un bleu » face à ces émotions et met en place tout un mécanisme extrêmement énergivore qui peut même engendrer des troubles physiques (insomnie, perte d’appétit). C’est dans ces circonstances que ces émotions deviennent toxiques. Plus l’émotion est intense, plus elle est toxique et plus elle va avoir un pouvoir de contagion important » explique Christophe Haag. Et Thierry Boiron, Président des Laboratoires Boiron, d’ajouter : « Le chef d’entreprise doit réfléchir à l’empreinte émotionnelle qu’il a envie de transmettre. Il doit prendre conscience de son état émotionnel pour le partager correctement. Ce qui est négatif, ce n’est pas l’émotion, mais c’est de se laisser déborder par cette émotion quelle qu’elle soit ». La scène est rapportée par Lise Peillod-Book : « Un manager entre dans une salle de réunion avec ses commerciaux alors que les chiffres ne sont pas bons. La réunion se passe mal, le manager est dans une colère mal maîtrisée, qui le dépasse. Ils ressortent de la réunion eux aussi en colère, puis s’invectivent entre eux. C’est là que la contagion émotionnelle intervient, ce qui aura, au final, pour effet de réduire encore la performance des commerciaux à cause de leur mal-être. » Se former à l'Intelligence Emotionnelle avec emlyon business school emlyon business school propose une formation certifiante 100% online « Développer son intelligence émotionnelle » ayant pour objectif de : • Diagnostiquer son propre état émotionnel ainsi que celui d’autrui • Mettre en place une tactique émotionnelle afin de favoriser l’épanouissement personnel et collectif et la performance managériale. en savoir plus La contagion émotionnelle peut être positive ou négative Chaque émotion, si elle est détectée et mesurée, a une répercussion sur notre efficacité. « On sait aujourd’hui que des émotions spécifiques soutiennent des performances spécifiques. Le stress modéré peut être, par exemple, une véritable source de créativité » précise Lisa Bellinghausen. « Je crée, volontairement et en adhésion avec mes équipes, un climat de stress modéré pour booster leur créativité. Mais, je reste parfaitement transparent sur l‘intention auprès de mes équipes » avoue, quant à lui, Thierry Boiron. La contagion émotionnelle peut aussi se constater, hors de l’entreprise. Ainsi, la situation actuelle autour du remboursement de l’homéopathie en est un exemple. Après plusieurs mois de polémique, Thierry Boiron, rapporte avoir dû faire face, ces derniers temps, à une véritable contagion émotionnelle en interne : « La crise que nous vivons a contaminé l’ensemble de l’entreprise, créant un climat d’inquiétude. Dans un cas comme celui-ci, le chef d’entreprise doit accepter les émotions de ses collaborateurs. Il est important de pouvoir repérer les signaux faibles pour recycler positivement ces émotions. » Article rédigé par Tribune de Lyon

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Vous avez un niveau Bac et une expérience de manager ? Intégrez emlyon business school et obtenez un diplôme Bac +5 !

« Intégrer le Executive Master Management Général a été une vraie chance ! Le fait de l’intégrer avec un niveau Bac aurait pu être un frein psychologique. » Fabienne Sanchez, 55 ans, a créé son entreprise ICE Conseil en 2015. Spécialisée dans le domaine du conseil RH, elle accompagne de nombreux dirigeants de PME sur des problématiques de recrutement et de management d’équipe ainsi que des particuliers en repositionnement professionnel. Fabienne a suivi le Executive Master Management Général entre 2012 et 2014 Quel est votre parcours professionnel ? Après le bac, j’ai suivi une formation professionnelle non reconnue par l’Etat. Puis, j’ai saisi une opportunité professionnelle et j’ai débuté ma carrière. Divers postes dans la même entreprise se sont enchainés au cours des quinze premières années. Ce sont ces expériences qui m’ont appris que l’entreprise est un système organisé. Après un bilan de compétences, je me suis orientée vers une formation commerciale « terrain » en 1999 avant d’intégrer une entreprise spécialisée dans le B to B et l’intérim. Avant de démarrer PGM en 2012, j’ai suivi une formation sur les techniques d’accompagnement professionnel RH et j’ai exercé des missions auprès des actifs et des entreprises dans les champs de l’emploi et de la formation. Comment avez-vous intégré emlyon ? J’ai toujours eu à cœur de mettre à jour mes connaissances et de confronter mon savoir-faire à d’autres personnes. Arrivée à une période de ma vie, je cherchais aussi une certaine crédibilité pour rassurer mes clients, parfois dirigeants d’entreprise, sur mon niveau de diplôme. Pour intégrer PGM, il faut normalement un niveau Bac +2. N’ayant pas ce niveau, j’ai seulement dû remplir un dossier de validation des acquis professionnels. Pourquoi avoir choisi PGM ? Tout d’abord, l’accès à un diplôme Bac +5 a été déterminant pour moi. Le fait d’intégrer emlyon business school, une école reconnue en France et à l’international et avec une grande notoriété, a conforté mon choix. Et la dimension « pratique » de la formation : c’est important pour moi de suivre des formations qui proposent un ancrage opérationnel. Quels sont les avantages de ce programme ? Un format adapté 2 à 3 jours par mois est un format idéal. Toutes les notions théoriques acquises pendant ces 3 jours sont ensuite mises en application dans son entreprise. Les enseignants-chercheurs Pour beaucoup d’entre eux, les formateurs sont des enseignants-chercheurs. Ils nous informent des dernières avancées dans l’ensemble des domaines étudiés et nous permettent d’avoir une mise à jour complète des connaissances. La vision globale de l’entreprise et la prise de hauteur sont des éléments aussi très importants dans cette formation. Comment s’est déroulée l’organisation de votre VAP ? Lors de l’entretien avec la conseillère en formation, j’ai pu présenter mon parcours et ma motivation pour suivre cette formation. Cet entretien m’a permis de faire un véritable travail d’introspection pour expliquer les éléments clés de mon évolution de carrière. Puis, cela m’a aidé à construire le dossier VAP pour prouver que les compétences acquises pendant toute mon expérience suffisaient pour démarrer le programme PGM. Je me suis présentée devant un jury pour prouver mes motivations. Les questions du jury m’ont permis de structurer ma réflexion pour aller au bout de ce projet. Si vous pouviez résumer PGM en quelques mots ? L’enrichissement personnel : J’ai acquis de nouvelles connaissances et compétences. La posture est essentielle : être ouvert aux méthodes, aux contenus, aux professeurs décuple les bénéfices des enseignements. L’échange : Et pouvoir partager son expérience avec d’autres participants, confronter son expérience à celle des autres permet d’apprendre davantage et d’échanger sur les pratiques. Entrer par la VAP est une véritable opportunité à saisir. Cela permet de valoriser son parcours professionnel et il ne faut surtout pas s’en priver. Le diplôme du Executive Master Management Général a un impact important dans le secteur de l’emploi et c’est à la suite de cette formation que j’ai créé mon entreprise. Téléchargez la plaquette

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Que signifie créer de la valeur dans le sens marketing ?

L’expression « création de valeur » est généralement reliée à des considérations financières ou économiques. Il s’agit globalement d’une création de valeur pour l’entreprise et ses parties prenantes, née des richesses tirées de ses activités sur ses marchés à partir de ses facteurs de production. Concernant le marketing, c’est quelque peu différent, il est question de valeur perçue par le client. Donc de valeur créée pour le client. Etant bien entendu que cette valeur créée pour le client se traduise par une création de valeur pour l’entreprise. Ce terme perçu est très important et renvoie à la finalité du marketing qui est d’identifier et construire une offre répondant aux besoins et attentes du marché. Cette réponse crée potentiellement de la valeur pour le client à partir du moment où elle est perçue par ce dernier. Une entreprise peut créer de la valeur en proposant un produit innovant collant à de réels besoins, mais passer à côté de sa commercialisation faute d’une communication adaptée ; la cible ne percevant pas la valeur de l’innovation. Qu’est-ce que la création de valeur pour le client ? Il s’agit des bénéfices obtenus perçus par comparaison aux coûts perçus engagés. Les bénéfices concernent des gains financiers, de confort, d’image, etc. apportés à travers l’offre dans toutes ses dimensions (produit, services…). Les coûts, quant à eux, englobent le prix d’achat et les efforts à consentir (attente de livraison, endettement, etc.) pour l’acquisition du bien ou du service. A noter que la perception de la valeur d’une offre se construit par rapport à celles des concurrents. Créer de la valeur par l’innovation Processus de création de valeur par excellence, c’est la raison d’être de l’innovation : élaborer une offre différente et supérieure à la concurrence. Mais encore faut-il que les bénéfices des innovations soient perçus comme tels et adoptés par les clients. Pour atteindre cet objectif, il est indispensable de pratiquer un réel management de l’innovation. Cela passe notamment par : L’élaboration au plus tôt et maintien d’une véritable culture client. Un lien étroit entre innovation et stratégie : pour rester cohérent avec le chemin tracé même si quelques fois, les innovations ouvrent de nouvelles voies. Un processus d’innovation agile centré sur les utilisateurs : la finalité est de livrer un produit utile alors autant le « co-construire » avec les futurs utilisateurs. La constitution de groupes de travail aux profils variés : la diversité des points de vues, des analyses, des ressentis et des expériences offre une grande richesse à tous les stades du processus. Ces impératifs expliquent la montée en puissance de méthodes telles que le design thinking. emlyon business school propose des formations pour développer l'innovation en marketing : en design thinking, marketing de l'innovation et intrapreneuriat. Le marketing digital, une machine à créer de la valeur Ce métier a la particularité d’intervenir à plusieurs niveaux dans le processus de création de valeur, notamment : En amont par l’identification de leviers, sources de valeur pour les clients En créant directement de la valeur à travers l’enrichissement de l’expérience client. Se nourrissant des interactions avec les clients, le marketing digital se pose comme un collecteur de données. Il permet en effet de recueillir d’innombrables informations brutes ou riches de sens qui viennent alimenter les dispositifs de connaissance client. Ces données présentent une grande diversité. Il peut s’agir d’indicateurs numériques (fréquentation d’une page de site internet, taux de conversion d’un produit…), mais aussi des données textuelles (posts sur les réseaux sociaux, avis et commentaires…) qui viennent alimenter le big data. De collecteur à utilisateur, le marketing digital puise directement dans cette connaissance pour créer lui-même de la valeur. Il joue un rôle important dans l’optimisation de l’expérience client en facilitant le parcours en ligne et en créant des fonctionnalités à valeur ajoutée pour les visiteurs. Maîtrisez les outils et optimisez la visibilité de votre entreprise sur le web avec le certificat Marketing digital proposé par emlyon business school. Comment rendre le marketing business to business créateur de valeur ? La création de valeur est plus complexe dans un environnement interentreprises, car même si l’entité dans sa globalité est le client, le fournisseur se doit de satisfaire chaque partie prenante du centre d’achat. Pour cela une connaissance fine des acteurs et de leur rôle dans le processus de décision d’achat est indispensable dans la construction d’une réponse adaptée et efficace. Autre point : pour apporter une véritable valeur à travers une offre, l’approche B to B du marketing se doit de proposer une offre système. Une réponse élaborée, intégrée, sur mesure qui répond aux besoins des organisations dans toutes leurs dimensions : technique, économique, humaine, etc. Et pour créer encore plus de valeur, le B to B peut s’appuyer sur le marketing d’innovation pour se différencier de la concurrence avec des produits et services innovants et le marketing digital pour mieux connaître ses clients et optimiser leur expérience. Vous pouvez suivre une formation pour renforcer vos compétences dans le domaine du marketing business to business.

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Que signifie créer de la valeur dans le sens marketing ?

L’expression « création de valeur » est généralement reliée à des considérations financières ou économiques. Il s’agit globalement d’une création de valeur pour l’entreprise et ses parties prenantes, née des richesses tirées de ses activités sur ses marchés à partir de ses facteurs de production. Concernant le marketing, c’est quelque peu différent, il est question de valeur perçue par le client. Donc de valeur créée pour le client. Etant bien entendu que cette valeur créée pour le client se traduise par une création de valeur pour l’entreprise. Ce terme perçu est très important et renvoie à la finalité du marketing qui est d’identifier et construire une offre répondant aux besoins et attentes du marché. Cette réponse crée potentiellement de la valeur pour le client à partir du moment où elle est perçue par ce dernier. Une entreprise peut créer de la valeur en proposant un produit innovant collant à de réels besoins, mais passer à côté de sa commercialisation faute d’une communication adaptée ; la cible ne percevant pas la valeur de l’innovation. Qu’est-ce que la création de valeur pour le client ? Il s’agit des bénéfices obtenus perçus par comparaison aux coûts perçus engagés. Les bénéfices concernent des gains financiers, de confort, d’image, etc. apportés à travers l’offre dans toutes ses dimensions (produit, services…). Les coûts, quant à eux, englobent le prix d’achat et les efforts à consentir (attente de livraison, endettement, etc.) pour l’acquisition du bien ou du service. A noter que la perception de la valeur d’une offre se construit par rapport à celles des concurrents. Créer de la valeur par l’innovation Processus de création de valeur par excellence, c’est la raison d’être de l’innovation : élaborer une offre différente et supérieure à la concurrence. Mais encore faut-il que les bénéfices des innovations soient perçus comme tels et adoptés par les clients. Pour atteindre cet objectif, il est indispensable de pratiquer un réel management de l’innovation. Cela passe notamment par : L’élaboration au plus tôt et maintien d’une véritable culture client. Un lien étroit entre innovation et stratégie : pour rester cohérent avec le chemin tracé même si quelques fois, les innovations ouvrent de nouvelles voies. Un processus d’innovation agile centré sur les utilisateurs : la finalité est de livrer un produit utile alors autant le « co-construire » avec les futurs utilisateurs. La constitution de groupes de travail aux profils variés : la diversité des points de vues, des analyses, des ressentis et des expériences offre une grande richesse à tous les stades du processus. Ces impératifs expliquent la montée en puissance de méthodes telles que le design thinking. Pour vous former au marketing de l’innovation, emlyon business school propose une formation courte sur 3 jours Le marketing digital, une machine à créer de la valeur Ce métier a la particularité d’intervenir à plusieurs niveaux dans le processus de création de valeur, notamment : En amont par l’identification de leviers, sources de valeur pour les clients En créant directement de la valeur à travers l’enrichissement de l’expérience client. Se nourrissant des interactions avec les clients, le marketing digital se pose comme un collecteur de données. Il permet en effet de recueillir d’innombrables informations brutes ou riches de sens qui viennent alimenter les dispositifs de connaissance client. Ces données présentent une grande diversité. Il peut s’agir d’indicateurs numériques (fréquentation d’une page de site internet, taux de conversion d’un produit…), mais aussi des données textuelles (posts sur les réseaux sociaux, avis et commentaires…) qui viennent alimenter le big data. De collecteur à utilisateur, le marketing digital puise directement dans cette connaissance pour créer lui-même de la valeur. Il joue un rôle important dans l’optimisation de l’expérience client en facilitant le parcours en ligne et en créant des fonctionnalités à valeur ajoutée pour les visiteurs. Maîtrisez les outils et optimisez la visibilité de votre entreprise sur le web avec le certificat Marketing digital proposé par emlyon business school. Comment rendre le marketing business to business créateur de valeur ? La création de valeur est plus complexe dans un environnement interentreprises, car même si l’entité dans sa globalité est le client, le fournisseur se doit de satisfaire chaque partie prenante du centre d’achat. Pour cela une connaissance fine des acteurs et de leur rôle dans le processus de décision d’achat est indispensable dans la construction d’une réponse adaptée et efficace. Autre point : pour apporter une véritable valeur à travers une offre, l’approche B to B du marketing se doit de proposer une offre système. Une réponse élaborée, intégrée, sur mesure qui répond aux besoins des organisations dans toutes leurs dimensions : technique, économique, humaine, etc. Et pour créer encore plus de valeur, le B to B peut s’appuyer sur le marketing d’innovation pour se différencier de la concurrence avec des produits et services innovants et le marketing digital pour mieux connaître ses clients et optimiser leur expérience. Vous pouvez suivre une formation pour renforcer vos compétences dans le domaine du marketing business to business.

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“Ce domaine est un vaste sujet, qui suscite plus de questions que de réponses. Sommes-nous en retard ? En avance ? L’enjeu est d’abord d’avancer pas à pas, pour se réinventer grâce au digital”. Derrière l’humilité du propos se cache, en réalité, un regard très lucide et perspicace sur la digitalisation des entreprises. Eudes de Villiers, en charge de l’Engagement Client et Marketing Digital chez Roche Diagnostics France, revient avec nous sur son expérience de transformation digitale ainsi que sur le certificat “Transformation Digitale des Organisations” qu’il a suivi en 2019-2020. Le digital au service de la data “J’ai commencé à travailler sérieusement sur le digital il y a quelques années en équipant la force de ventes d’Ipad, pour proposer une meilleure expérience à la relation client/vendeur. D’un effet whaouh, on touche vite aux limites de l’exercice”. Roche Diagnostics France est en effet une filiale du groupe éponyme de 90 000 salariés à travers le monde. Si le groupe est par nature porté sur l’innovation et permet à ses filiales de lancer des projets de transformation digitale, l’efficacité des premières opérations n’est pas toujours au rendez-vous : “En tant que filiale, on pouvait dépenser beaucoup pour développer des applications, sans pour autant que celles-ci puissent être intégrées dans l'écosystème de l’organisation, avec un vrai suivi et un transfert de données dans le CRM. Or, le digital est surtout une question de data, d’utilisation et de circulation de la data au sein d’une plateforme ou d’une organisation”, explique Eudes de Villiers. Partager et inspirer “Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose... Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer.” Lorsqu’on lui demande quel est le premier challenge dans un projet de transformation digitale, Eudes cite Antoine de Saint-Exupéry, pour mieux nous faire comprendre l’enjeu et sa démarche. Selon lui, le premier enjeu d’un projet de transformation digitale est de communiquer en donnant envie aux acteurs concernés : “Ça ne sert à rien d’expliquer aux gens comment un outil fonctionne, il faut leur montrer en quoi il peut leur être utile dans leur pratique. Il s’agit parfois d’une question d’opportunité. Le confinement a permis par exemple le déploiement accéléré de solutions digitales comme DocuSign, Slack et Trello”. Une transformation digitale qui repose sur 3 axes : premier axe, la relation client et la question de l’interaction avec le client tout au long du cycle de vente, de l’avant-vente avec les pratiques d’inbound et de content marketing au service après-vente, un enjeu majeur sur un marché ou les processus de vente s’étalent souvent de 12 à 18 mois. Deuxième axe, la digitalisation de l’offre de Roche Diagnostics qui pose l’enjeu de savoir comment utiliser les technologies digitales et les datas pour étoffer l’offre produits, développer de nouveaux services, accéder à de nouveaux marchés et faire évoluer son business model. Enfin, le troisième axe s’attaque à la digitalisation de l’organisation, avec la rationalisation des process et des outils, la question de la circulation de la data client et de l'interopérabilité des outils. Un digital lab, du digital au physique Préalable à une transformation digitale réussie : expliquer, et donner du sens. Big data, hashtag, algorithme, la sémantique du digital peut être pour beaucoup intimidante voir même confusante. Un préalable important est donc de posséder un référentiel commun et partagé, afin que tous les acteurs puissent d’une part comprendre de quoi on parle, et d’autre part s’approprier les notions et leurs enjeux dans l’entreprise. C’est ainsi qu’est né “Do you speak digital”, un dispositif de communication interne qui présente et explicite régulièrement, via un google site et un emailing, un mot et une notion de la digitalisation. Le google site propose un espace dédié à la transformation digitale avec des contenus de nature différente : vidéos en motion design, interviews… Seconde initiative majeure du processus de digitalisation : la création d’un Digital Lab au sein du siège de l’entreprise, dans la région grenobloise. Un espace physique, de rencontres et d’échanges : “Nous sommes partis du principe que la digitalisation était quelque chose d’intangible. Un espace physique permet de tangibiliser le concept en présentant des prototypes, des applications, des projets”. Avec une approche claire : faire tomber les silos, et remettre l’utilisateur au centre de la conception des produits. 4 zones composent donc cet espace de 150m2 : un experience lab, qui présente les solutions digitales sur lesquelles l’entreprise travaille, un espace créatif qui peut accueillir des séances de créativité, souvent en utilisant des méthodes agiles, une salle de coworking et un espace plus intime, le cocoon, qui permet d’accueillir des rencontres de 2 ou 3 personnes, dans le but d’accompagner l’évolution des pratiques managériales. Accélérer, prouver, délivrer La préoccupation d’Eudes de Villiers pour sensibiliser les acteurs au digital n’est pas à géométrie variable : des utilisateurs aux salariés, en passant par le top management, chaque acteur doit être impliqué, dans un rôle bien évidemment différent : “Un nouveau projet ne doit pas émerger du haut de l’entreprise. Il doit pouvoir émerger de partout, mais à un moment il doit être emparé par le top management pour créer une dynamique. Il faut aligner le comité de direction pour passer à une dynamique et à une vitesse supérieure, sinon vous allez stagner”. Pour Eudes de Villiers, l’un des grands challenges de la digitalisation est donc l’accélération, notamment pour les grandes entreprises. “Plus que sur d’autres sujets, il faut être rapide. Cela est capital”. Autre challenge majeur : l’expertise, ou comment faire monter en compétences les équipes. Recruter ? Former ? Eudes de Villiers considère qu’il faut combiner les deux, en recrutant des personnes expertes qui pourront apporter une autre manière de penser, tout en se reposant sur l’expertise métier de l’entreprise déjà présente. Mais pour pouvoir accélérer, encore faut-il apporter la preuve que le digital fait réellement avancer les projets ou progresser les pratiques et process. Si les ouvrages et les conférences sur le sujet évoquent toujours une nécessaire et indispensable digitalisation, condition de survie des entreprises, la réalité peut être perçue différemment : la digitalisation doit s’expliquer, convaincre et faire ses preuves. Dernier challenge : délivrer. Il n’est en effet pas possible de lancer des projets sans qu’ils aboutissent. C’est sur ce plan que les méthodes agiles apportent une grande plus-value. Une exigence de résultat dans un secteur de la santé où la qualité ne se négocie pas, dans un groupe qui porte dans son ADN rigueur extrême et perfectionnisme. Le certificat “Transformation Digitale des Organisations” pour accélérer Pour consolider ses acquis dans le domaine, Eudes de Villiers s’inscrit en 2019 au certificat “Transformation Digitale des Organisations” (TDO), proposé à emlyon business school et qui forme en 17 jours les managers pour les accompagner à opérer les projets de transformation digitale dans leur entreprise. Un programme qui lui permet de mieux comprendre et appréhender les problématiques vécues dans son entreprise : “Les intervenants sont de qualité et le programme traite de tous les aspects de la transformation digitale : data, marketing, process, stratégie... Un atout majeur est que l’on se retrouve entre dirigeants pour échanger nos expériences ; cela est très enrichissant car nous avons tous des profils et un niveau de maturité différents. Ce programme m’a aidé à accélérer dans mes projets !” Le certificat “Transformation digitale des Entreprises” forme en 17 jours des managers qui seront capables de piloter ou de suivre les pratiques de transformation digitale de leur structure.

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Plus de 4000 apprenantes et apprenants rejoindront les programmes d'emlyon business school en 2023-2024, sur les campus de Lyon-Écully, Paris et Saint-Etienne, ou en distanciel.

Intégration administrative et préparation des rentrées 2023-24 : emlyon sera fermée pour la période estivale du vendredi 28 juillet (soir) au lundi 14 août (matin) 2023. Pendant cette période, les nouveaux étudiantes et étudiants peuvent contacter le Student Support pour les demandes relatives à leur intégration administrative (IAEL): Par téléphone au +33 (0)4 28 69 01 74 Par mail : Campus de Lyon-Écully : iael@em-lyon.com Campus de Saint-Etienne : iael42@em-lyon.com Campus de Paris : iael75@em-lyon.com Pour toute autre demande, les étudiantes et étudiants sont invités à se référer aux informations disponibles sur makersboard Dates des rentrées 2023-24 des programmes emlyon : Planning de la rentrée 2023-2024 Une rentrée sous le signe du 16e Objectif de développement durable de l’ONU Devenue société à mission en juillet 2021, l'École affirme sa mission d'intérêt général dans ses statuts et inclut les enjeux de responsabilité sociale et environnementale dans toutes les formations et activités de l'École. Le référentiel de compétences de l'ensemble de ses formations a ainsi été revu sur la base des 17 Objectifs de Développement Durable de l'ONU. Après un focus sur les ODD 10 et 12 lors des années académiques précédentes, le fil rouge de la rentrée 2023-2024 portera sur l'ODD 16 : "Promouvoir l'avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, assurer l'accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous". Des cours, conférences et rencontres seront proposés aux étudiantes et étudiants pour leur permettre d'appréhender les enjeux liés à cet ODD et d'agir de façon éclairée.

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