Allier deux cofondateurs ultracomplémentaires Showroomprive.com est fondé en 2006 par Thierry Petit et David Dayan, deux entrepreneurs aux profils très complémentaires : ingénieur télécom de formation, Thierry Petit est un entrepreneur né. Il a créé, entre autres, le premier comparateur de prix en France (Toobo.com). Il est vice-Président de France Digitale et investit dans de nombreuses start-ups. David Dayan est spécialiste du déstockage de vêtements, depuis l’âge de 18 ans. Les deux hommes sont aussi complémentaires dans leur manière de penser le monde : le premier est plus analytique, le second plus intuitif. Se lancer au bon moment Thierry Petit est tombé dans le web à la fin de ses études. En 1999, il y avait tout à faire. En 2006, tout était encore possible. « Lancer une marque, c’est plus difficile qu’on ne le croit », avertit Thierry Petit. Pour séduire les plus grandes marques, il faut une taille critique. Et aujourd’hui, entre les retailers qui se digitalisent, Amazon et les chinois, il n’y a plus de place pour de nouveaux entrants, sauf peut-être sur des marchés de niche. « Le risque vient des chinois, qui alimentent le marché en s’approvisionnant même en Europe ». Ouvrir son capital pour se développer plus vite Dès 2010, Showroomprive lève 37M€ et ouvre son capital à Accel Partners (premier fonds d’investissement du secteur de l’internet et des nouvelles technologies). L’entreprise gagne en scalabilité et se lance à l’international : entre autres, l’Espagne, puis l’Italie, deux pays où la marge de progression du e-commerce est forte, et qui concentrent aussi des fournisseurs de choix. En entrant en bourse fin 2015, Showroomprive franchit un nouveau cap. Sa capitalisation en fait (presque) une licorne ; le développement s’accélère. Amphi atelier T.Petit Proposer un service exclusif Contrairement à de nombreux entrepreneurs, Thierry Petit et David Dayan n’ont pas eu besoin de « pivoter ». Ils ont développé une offre en ligne avec les besoins de leurs clientes : livraison en 24h, développement du mobile dès 2011, baseline percutante « il est urgent de se faire plaisir » et positionnement très clair : la marque se concentre sur l’univers féminin. Rester agile Il n’est évidemment pas question d’en rester là. Aujourd’hui, Showrooprive mise sur la beauté, « un secteur où les marges sont encore très fortes, et dont le modèle de distribution sélective va exploser ». La prise de participation de Conforama constitue par ailleurs une formidable opportunité : elle apporte une puissance de frappe en termes de livraison et de sourcing. Mais ce n’est pas tout. Il s’agit maintenant d’optimiser l’utilisation des données pour faire du prédictif et de rester agile. C’est aussi pour ça que « Look forward », l’incubateur de showroomprive, est au centre de l’entreprise, et pas à sa périphérie : « il titille tout le monde, crée des effets d’entraînement et de belles interactions ». De quoi se rappeler que l’innovation est une philosophie d’entreprise et que l’économie ne doit pas créer seulement du capital. emlyon_forever_club-digital Propos recueillis par Gaëlle Brunetaud Zaid, journaliste et membre du Club Digital emlyon. Le Club Digital emlyon forever Paris, dédié à l'univers du web et du mobile, s'adresse tout particulièrement aux professionnels du marketing, de la communication, du commercial, du business development et du consulting. Ouvert à tous, il a vocation à favoriser les rencontres entre les diplômés emlyon et tous autres passionnés par ces thématiques, à susciter des opportunités d'affaires et des échanges sur les nouvelles problématiques du secteur. Tout au long de l'année, le Club Digital emlyon forever organise à Paris des rencontres aux formats variés : tables rondes, ateliers, colloques, dîners, conférences, ... Le certificat Transformation digitale des organisations d’emlyon business school présente ces nouveaux business modèles performants et vous permet de trouver le vôtre : 15 jours (5 modules de 3 jours sur 5 mois) formation éligible CPF passerelle vers l’Executive MBA 2 prochaines rentrées en novembre 2017 à Lyon et à Paris En savoir plus
Titulaire d’un Doctorat en Sciences de Gestion de l’université Paris Dauphine et du Leadership Development Program in Higher Education de la Harvard Graduate School of Education, Tawhid CHTIOUI a occupé des fonctions scientifiques et dirigeantes dans différentes écoles de commerce en France (ICD, ISEG, EDHEC, NEOMA…). Il est Auteur de plusieurs articles scientifiques et a enseigné dans différentes écoles et Universités en France et l’international. Il est serial entrepreneur et a exercé des activités de conseil et de formation en entreprise. Tawhid CHTIOUI est Chevalier de l’ordre des Palmes Académiques (promotion du 14 juillet 2016).
« Dans une économie globalisée, les grandes écoles de rang mondial ne peuvent plus se limiter à des stratégies exclusives d’ancrage territorial. Elles se doivent d’inventer de nouvelles recettes par l’instauration des réseaux internationaux et à travers des expériences d’immersion dans des régions du monde en pleine mutation. C’est dans ces nouveaux territoires qu’on peut aujourd’hui désapprendre, comprendre les nouvelles logiques qui structureront l’économie de demain et réapprendre en accédant aux connaissances les plus récentes. C’est toute la logique « early makers » de emlyon business school. L’Afrique, continent de l’avenir, dessinera la nouvelle carte de la croissance économique. Le continent ne cesse d’attirer de plus en plus de multinationales qui se développent et également diversifient leur investissement au-delà du secteur traditionnel des industries extractives. Nous nous devons de jouer un rôle dans la formation des jeunes et la transformation des pratiques professionnelles pour accompagner la croissance et le développement de ce marché émergent. Nous souhaitons être acteur de cette nouvelle histoire qui s’écrit pour ce continent. Nous avons décidé de rompre avec les logiques réductrices de délocalisation des formations supérieures et de bâtir un projet sociétal évolutif, reforgeant une appropriation des spécificités régionales et basé sur un socle de qualité académique distinctif de emlyon business school. C’est ainsi que notre campus à Casablanca sera un lieu ouvert sur son environnement à travers non seulement nos programmes de formation mais aussi un centre de recherche, un incubateur, un learning Lab, un learning Hub, un Fab lab, etc. Il sera un véritable espace où des jeunes étudiants, des professionnels expérimentés, des diplômés de emlyon business school, des entrepreneurs, des journalistes ainsi que d’autres acteurs de la société civile peuvent se côtoyer et échanger mais aussi nous permettre d’être en phase avec la dynamique extraordinaire de cette ville, intervenant clé du monde des affaires africain. Notre campus à Casablanca est définitivement international. Il accueillera, non seulement des apprenants du Maroc et des différents pays d’Afrique mais aussi nos apprenants des autres campus en France et à Shanghai, les étudiants de nos partenaires académiques à travers le monde dans le cadre de programmes d’échange ou de doubles diplômes… ils viendront profiter de la qualité des programmes reconnue mondialement de emlyon business school et s’imprégner de la richesse culturelle et du potentiel extraordinaire de ce continent. » Retrouvez cet article sur emlyon business school forever alumni network
Passer du monde spatial à une start-up du digital. Voici le parcours surprenant d’Arnaud Gisiger, installé en Suisse. Longtemps co-dirigeant de Syderal (ex-filiale suisse d’Alcatel Espace), il se tourne aujourd’hui vers la transformation digitale et vient de prendre la direction de Provatis, une jeune pousse du numérique spécialisée dans la télématique pour le transport scolaire et la gestion de service hivernal. Interview.
Comment avez-vous débuté votre parcours professionnel ? J’ai commencé par un master en microtechnique pour ensuite travailler dans la recherche autour des capteurs électrochimiques à base de silicium au Centre Médical Universitaire de Genève. Puis, je suis parti dans une PME de l’industrie spatiale où j’ai fait mes gammes comme ingénieur et chef de projet. Enfin, j’ai pris le poste de responsable commercial dans la filiale suisse d’Alcatel Espace. Nous avons racheté cette dernière avec des collègues et l’avons rebaptisée Syderal. Comment s’organisait le monde du spatial ? C’est un monde très fermé et passionnant fonctionnant beaucoup sous forme de partenariats transnationaux, avec des échanges de compétences. Ce secteur évolue mais il est moins soumis aux ruptures technologiques. Vous avez donc souhaité vous tourner vers un autre secteur ? Oui, j’ai formé mon successeur et je me suis intéressé à la transformation digitale en rejoignant la formation Piloter la Transformation Digitale (anciennement TDO) proposée par emlyon business school. J’avais envie de m’ouvrir l’esprit à ce qui se passait ailleurs sans savoir vraiment vers quoi j’allais me tourner. Pourquoi avoir privilégié l’emlyon business school ? J’ai mené une étude de marché de ce que proposait l’Europe en matière de formation et j’ai choisi emlyon business school car la formation durait sur plusieurs mois. Ce qui me paraissait fondamental pour bien approfondir et comprendre les enjeux de la transformation digitale. C’est grâce à la formation que vous avez intégré la start-up Provatis ? C’est davantage une conjonction de facteurs et la rencontre avec des investisseurs. J’ai rejoint Provatis début 2018 et j’ai pu mettre en pratique les enseignements du certificat de façon très concrète ; ce qui était l’objectif de mon nouveau challenge. Je suis en ce moment en plein dans la RGPD et les échanges avec les participants me sont très utiles. Qu’est-ce qui vous marque dans ce changement d’univers, ce passage du spatial à une start-up ? C’est un changement radical mais très intéressant. Aujourd’hui, j’ai d’autres problématiques, je me re-challenge au quotidien et je prends un vrai coup de jeune. Le rapport au temps est totalement différent notamment. Et l’équipe est resserrée : nous sommes seulement 5. Comment mettez-vous en place la transformation digitale chez Provatis ? Nous nous appuyons sur les outils digitaux pour soutenir le développement commercial de l’entreprise. On met en place un CRM, un nouveau mode de relation avec le client et des outils de comptabilité par exemple. Les notions d’intelligence collective et d’écosystème font déjà partie de mon quotidien, de par mon expérience précédente.
Philippe Silberzahn, professeur de stratégie à EMLYON Business School, publie aujourd’hui son dernier ouvrage,Relevez le défi de l’innovation de rupture,aux éditions Pearson.
Avec cet ouvrage, l’auteur propose une synthèse des travaux de Clayton Christensen sur l’innovation de rupture. Professeur à Harvard, Clayton Christensen est considéré aujourd’hui comme le spécialiste mondial de l’innovation de rupture. Ses travaux de recherche, approfondis au fil des ans, sont complexes à appréhender car répartis dans plusieurs ouvrages, et n’ont pas été traduits en langue française. Ils apportent pourtant un éclairage fondamental sur l’innovation de rupture. Ils constituent une référence indispensable à tous ceux que l’innovation intéresse. Plus qu’un résumé de ces travaux, le livre de Philippe Silberzahn est un véritable essai sur la question de l’innovation de rupture. Il montre que l’innovation n’est pas affaire de créativité, mais de management, et qu’échapper aux effets pervers constitue toute la difficulté de l’innovation de rupture. L’ouvrage tire son origine de la pratique de l’innovation de l’auteur auprès de grandes entreprises depuis vingt ans, ainsi que de ses recherches sur la question. Regorgeant de conseils pratiques, cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui placent l’innovation au cœur de leurs priorités : les dirigeants et cadres dirigeants bien sûr, mais aussi les équipes en charge de l’innovation au sein de l’entreprise qui pourront mettre à profit ce guide conceptuel pour réussir leur démarche d’innovation. Relevez le défi de l’innovation de rupture Philippe Silberzahn Préface de Yves Dubreil, créateur de la Renault Twingo Pearson 2015 A propos de Philippe Silberzahn Philippe Silberzahn est professeur à EMLYON Business School et chercheur associé à l’École Polytechnique. Spécialiste de la stratégie, de l’entrepreneuriat et de l’innovation, ses travaux portent sur la façon dont les organisations gèrent les ruptures et les situations d’incertitude radicale. Il a plus de vingt ans d’expérience comme entrepreneur et dirigeant d’entreprise. Son précédent ouvrage, Effectuation, les principes de l’entrepreneuriat pour tous, est paru aux éditions Pearson en 2014.
« EMLYON a gagné sa crédibilité et une reconnaissance internationale dans toutes les disciplines des sciences de gestion. Nous entendons conserver ce niveau grâce à nos 110 enseignants-chercheurs. Toute notre croissance et nos nouvelles ressources vont être au service de nos trois nouveaux clusters. »
MISER SUR LES FORCES SCIENTIFIQUES Les clusters sont conçus tels des écosystèmes. Ils ont vocation à fédérer de la recherche, des formations, des collaborations avec des entreprises, de la production intellectuelle. Trois thématiques ont été définies. Deux sont en relation avec les forces scientifiques et académiques d’EMLYON : « Travail & organisation » et « Entrepreneuriat & croissance ». Le troisième s’intéresse à une thématique émergente : « Modes de vie & consommation », et est aussi lié à l’expertise en marketing de l’établissement. TROIS THÉMATIQUES POUR PORTER LE DÉVELOPPEMENT GLOBAL DE L’INSTITUTION MONIN-Philippe-dir-recherche-©-EMLYON-199x300 « L’approche disciplinaire n’est plus suffisante pour aborder des problématiques complexes mettant en jeu des expertises diverses et mondiales. Nous voulons en outre lier de manière indissociable recherche et pédagogie. Ces clusters, positionnés stratégiquement, vont porter notre développement global. » Les clusters vont s’intéresser aux thématiques sous l’angle de la transformation et de la mutation. Ainsi, le cluster « Modes de vie & consommation » est piloté depuis le campus shanghaïen de l’école, cette thématique étant extrêmement porteuse en Asie. Le thème « Entrepreneuriat & croissance » est piloté par le responsable de l’incubateur à Lyon. « Nous anticipons une portée importante en Afrique et aux États-Unis. Le cluster « Travail & organisation » aura lui une résonance particulière en France et en Europe. La problématique concerne particulièrement les économies matures. » Les clusters sont conçus tels des leviers de développement international pour EMLYON. Philippe Monin, directeur de la recherche d'EMLYON Business School ci-dessus TRAVAIL & ORGANISATION Le cluster a pour objet d’études, d’expérimentation et de formation les organisations et formes de travail du futur. « Cela va du salariat multiple au self employment jusqu’aux enjeux de la transformation de la relation de l’individu au travail, illustre Philippe Monin. Les DRH ne sont pas encore prêtes à gérer la porosité entre vie professionnelle et vie personnelle. » Autre sujet d’avenir : l’emploi des seniors qui va drastiquement se développer en Europe. Avec la création du cluster, EMLYON nourrit une grande ambition : être leader en France sur la question de l’emploi, « grâce à des experts de premier plan qui vont fédérer leurs travaux et approches ». « C’est un terrain mal traité et maltraité par les écoles de business. Un peu délaissé. Nous avons la prétention d’avoir un discours très fort, basé sur des faits, loin de toute doctrine ou idéologie. Nous n’entrerons pas dans une posture, mais explorerons quelles sont les pratiques. » Le cluster va expérimenter, incuber des projets dans des entreprises partenaires. On est loin des sempiternels séminaires de RH… Le cluster va également explorer un second axe original : analyser les prédicteurs de comportement individuel sous l’impact des émotions et de la perception de la justice dans les organisations. « Nous sommes 8 à travailler sur ce thème, c’est l’une des plus importantes équipes en Europe. » ENTREPRENEURIAT & CROISSANCE eml-hub-2-300x225 EMLYON a développé une grande légitimité et expertise dans ce domaine en tant que pionnier de la formation et de la rechercheenentrepreneuriat, finance entrepreneuriale, incubation, design thinking et créativité. Le World entrepreneurship forum de l’établissement est devenu une référence. « Nous avons de très solides acquis dont la connexion va démultiplier l’impact. Nous allons notamment envisager l’impact des ruptures technologiques (numérique, robotique, intelligence artificielle…) sur les systèmes d’affaires.» MODES DE VIE & CONSOMMATION Ce cluster est la surprise du chef. La thématique a émergé d’une myriade de niches explorées par l’institution : hospitality management, luxe, sport, innovation marketing (expérience client, multicanal), b to b, consommation selon les zones géographiques, rapport aux technologies, hédonisme et rapport à soi, data management, etc… Quatre pôles ont été définis : Consommation et usages. Digital (frontière entre vie personnelle et vie sociale, intimité…). Transformation des marchés b to bsous l’impact du numérique. Commentles institutions façonnent les marchés, impact sur la consommation des règles éthiques et de développement durable. EMLYON a ouvert 10 postes pour ses clusters. Ils ne sont pas liés à des disciplines. « Ce sont des profils atypiques pour une faculté d’école de management que nous recherchons, confirme le directeur de la recherche. Des spécialistes du design thinking, des digital humanities, des data scientists. » DEVENIR UNE ÉCOLE DE BUSINESS MÉDIATION Ecole de commerce hier, de management aujourd’hui, EMLYON devient une école de business médiation. «Je suis partisan du réarmement scientifique de notre business school. Nous devons absolument nous ouvrir dans la faculté comme dans les promotions du PGE, a des profils scientifiques pour accéder aux domaines du codage, de la logique, des probabilités, de l’algorithmique. » Le rêve de Philippe Monin ? Intégrer 50 élèves issus de maths spé par an dans ses promos. Retrouvez l'article sur le Journal des Grandes Ecoles et Universités
En portant la vision de l’Ecole, ses engagements et ses réalisations phares, ce document de référence reflète l’ADN d’emlyon business school.
En cultivant toujours plus l’état d’esprit early makers, l’année 2017-2018 a été marquée par l’accélération de la transformation de l’Ecole afin de répondre à son ambition : être une des références mondiales de la business education. Découvrez dans ce rapport d’activité (disponible en version française et anglaise) les dernières histoires de makers issus de la communauté emlyon business school, qui ont déjà engagé leur transformation vers un futur qui est déjà leur / notre présent. Bonne lecture!
Les enjeux du Digital Learning expliqués par Karine Savigny, Professeur affilié emlyon business school et responsable du parcours sur-mesure 100 % digital Smarter Teamwork conçu pour le Groupe TOTAL.
Les enjeux du Digital Learning expliqués par Karine Savigny, Professeur affilié emlyon business school et responsable du parcours sur-mesure 100 % digital Smarter Teamwork conçu pour le Groupe TOTAL. >> En savoir + sur le programme Smarter Teamwork
Véronique Bouscayrol diplômée 2013
1. Pour quelles raisons avez-vous décidé de rejoindre le programme Executive MBA à emlyon business school ? Que cherchiez-vous à accomplir ? Veronique_bouscayrol Mon ambition en faisant l’Executive MBA emlyon était de : - mettre mon expertise au service de la stratégie globale de Boiron et de la vision de ses dirigeants afin de participer à son développement, en particulier à l’international, - gagner en pertinence et en hauteur dans les dossiers transverses, - me confronter à d’autres savoirs, d’autres entreprises, à d’autres expériences, - m’approprier ou me réapproprier certaines méthodologies. - acquérir des réflexes, des modes de fonctionnement qui me permettent de me projeter davantage au niveau de la réflexion stratégique - développer mon leadership et relire mon mode de management à la lumière d’autres pratiques. 2. Le programme a-t-il répondu à vos attentes ? Avez-vous été surpris(e) ? - Le programme a grandement répondu à mes attentes, notamment en ce qui concerne la transversalité et la hauteur de vue. Il a également participé à me faire gagner en confiance et en assertivité. - Enfin, et surtout, j’ai énormément apprécié la qualité des relations qui se sont tissées avec les participants et les intervenants… et tout particulièrement dans la sphère du développement personnel. 3. Dans quelle mesure le programme vous a-t-il permit d’avoir une meilleure compréhension du management en grande entreprise ? En traitant des principales fonctions de l’entreprise, le programme permet de se mettre « à la place de… », de comprendre les préoccupations, enjeux, contraintes des principales parties prenantes, d’être crédible et pertinent lorsque se posent des questions stratégiques. 4. Comment le programme a-t-il affecté votre activité professionnelle, et comment votre carrière s’est-elle transformée après cela ? Au cours de mon parcours, la Direction Financière du Groupe m’a été confiée …et depuis quelques mois j’encadre la Direction Administrative et Financière du Groupe Boiron. L’apport de l’Executive MBA emlyon a été et est essentiel : il est un apport robuste pour prendre en charge des responsabilités nouvelles importantes au sein d’un groupe international. 5. Etes-vous toujours en contact avec vos pairs ? Je suis restée en contact avec plusieurs de mes camarades de promotion. Nous nous revoyons et échangeons toujours avec une joie sincère car nous avons partagé des moments forts, au cours desquels nous nous sommes réellement engagés. 6. Quels conseils donneriez-vous aux futurs participants ? Le premier : n’ayez pas peur ! Le deuxième : faites- vous plaisir : Le troisième : vous le valez bien ! 7. Y a-t-il autre chose que vous souhaiteriez partager ? Un seul regret : trop peu de femmes sautent le pas. Mesdames, n’hésitez pas ! Vos compagnons seront fiers et ravis de vous soutenir, vos enfants seront motivés par leur maman qui fait aussi ses devoirs, vos collègues et collaborateurs sauront très bien s’organiser et vous, vous en tirerez des bénéfices personnels et professionnels qui vous feront vite oublier les moments de fatigue ou de découragement, inévitables dans une telle aventure.
Contrairement aux idées reçues, les entreprises peuvent également bénéficier des dispositifs de financement actuels pour engager leurs collaborateurs dans un parcours de développement des compétences sur-mesure. Eclairage avec Christine Neveux, Conseillère en financement emlyon business school.
Comment les entreprises financent-t-elles leurs formations sur-mesure ? Il n’y a pas de règle. Certaines entreprises financent ces formations à 100 % au titre de l’investissement. D’autres font porter ces coûts par les fonds alloués à la formation continue et la plupart font un mix des deux sources de financement. Est-ce à dire que toute formation qui sollicite les fonds dédiés à la formation doit-être validée en amont par un OPCA ? Tout à fait. Les entreprises qui souhaitent bénéficier pour leurs salariés d’un financement de l’OPCA doivent démontrer que leurs formations s’inscrivent dans un processus d’acquisition de qualifications et diplômes. Mais, comment les entreprises font-elles pour développer des formations qui correspondent à leurs besoins et, aux exigences de la loi ? C’est un travail complexe de co-construction avec les entreprises. Mais, le métier d’une business school comme emlyon est de délivrer des certificats et diplômes et de répondre en même temps à un besoin de formation sur-mesure. Nous sommes donc qualifiés pour accompagner les entreprises dans cette démarche à double challenge. Concrètement, comment construire des programmes sur-mesure éligibles au financement par un OPCA ? Dès l’appel d’offres, nous pouvons identifier les compétences clés qui pourraient faire l’objet d’une certification. Puis, nous affinons cette approche avec l’entreprise. Ensuite, nous convenons d’un parcours qui répond en tous points aux besoins de développement des collaborateurs ; un parcours pouvant aussi entrer dans le cadre d’un dispositif de financement. Enfin, nous travaillons à la formalisation de l’offre de formation sur-mesure que l’entreprise va présenter à son OPCA. Le dispositif de financement actuel s’applique-t-il réellement au cas de la formation sur-mesure ? Absolument. Il faut retenir que pour ouvrir droit au financement les formations doivent entrer dans le cadre de la “professionnalisation” ou constituer des briques qui alimentent le Compte personnel de Formation (CPF) des salariés. En tant que business school, la validation des compétences acquises par une certification professionnelle ou un diplôme est notre cœur de métier. ENEDIS bénéficie du financement CPF d’un parcours sur-mesure ENEDIS, gestionnaire majeur du réseau public de distribution d’électricité en France, propose depuis près de 10 ans, un parcours général de management, à destination des cadres répartis sur la région Auvergne Rhône-Alpes. Ce programme est depuis 2 ans finançable avec le Compte Professionnel de Formation (CPF). Témoignage de Jean-Michel SCHNEIDER, Directeur de missions au sein de la DRH ENEDIS. « Le programme de management proposé par emlyon business school, est apprécié des collaborateurs et a fait ses preuves depuis plusieurs années. Les modifications apportées par les équipes emlyon pour le rendre finançable, a permis en premier lieu de le pérenniser et d’aborder son avenir de manière plus sereine. Ensuite, le financement de ce parcours nous permet véritablement d’aller plus loin dans le développement des compétences des collaborateurs, en leur offrant un cursus validé par un certificat et pouvant aboutir à un diplôme par la suite. Il permet aux collaborateurs de se projeter dans l’entreprise en termes d’évolution de carrière, c’est désormais un véritable tremplin pour gravir l’ascenseur social au sein d’Enedis. Ce programme offre donc de belles perspectives aux cadres expérimentés, souvent à un tournant de leur carrière, et soucieux de répondre aux nouveaux enjeux de l’entreprise. A l’issue de ce parcours, nous constatons que ces cadres reviennent en entreprise plus confiants, plus motivés, avec une vraie volonté de s’engager et une posture positive. La nouvelle dynamique donnée à ce programme, montre que chaque collaborateur, quel que soit son âge, peut progresser, s’épanouir et enrichir son CV de manière remarquable. Cette démarche répond complètement aux besoins de notre entreprise, et des entreprises au sens large, confrontées aujourd’hui à de multiples transformations qui exigent d’acquérir de nouvelles compétences. L’objectif est maintenant de pérenniser et d’élargir ce programme. » >> EN SAVOIR PLUS