Être dirigeant(e) n’est pas inné. Comme tout, cela s’apprend. Se former et expérimenter sont les clés pour affiner sa posture et ses stratégies au sein d’une entreprise. C’est ce que Delphine Doré a trouvé au cours de son parcours de formation à emlyon business school, au travers du certificat “Diriger Une Activité” (DUA) et de l’Executive MBA (EMBA).
Dynamisme, engagement et assurance. Trois termes qui qualifient Delphine Doré, directrice marketing et commerciale chez Michaud, spécialisée dans le matériel de distribution électrique. A 50 ans, cette femme énergique est passée par une école de commerce, Excelia, et a poursuivi, en 1998, par un Master en gestion d’innovation en école d'ingénieur, à l'Université de Compiègne. Puis elle a commencé sa carrière dans le matériel électrique chez Legrand, Somfy, Sonepar, et en tant que directrice marketing chez Hitachi, et plus tard, Paredes. C’est alors qu’elle a décidé de suivre le certificat “Diriger Une Activité” d’emlyon business school, en 2019, pour affiner ses compétences. En 2021, l’experte en marketing a souhaité aller plus loin, en rejoignant le cursus Executive MBA d’emlyon business school, terminé en fin d’année dernière. Elle a su profiter de la fin de son contrat chez Paredes, fabricant de solutions d'hygiène professionnelle, pour négocier cette opportunité. Ainsi, Delphine Doré a pu s’engager complètement dans cette aventure qui lui a permis d’affirmer son leadership. “Je suis venue chercher une prise de hauteur. J’ai gagné davantage, en confortant ma posture de dirigeante. J’étais une leader inspirée devenue inspirante”, explique-t-elle. Sans compter que grâce à la préparation du mémoire, la dirigeante a su comprendre et trouver le poste qui lui correspond comme un gant. “Lorsque j’ai commencé à travailler sur mon premier sujet de mémoire, en mars dernier, j’ai collaboré avec Isabelle Grosmaitre, fondatrice de Goodness & Co, qui accompagne les entreprises à devenir des structures à impact positif. Cela m’a permis de me rendre compte qu’être consultante ne me convenait pas.” Et poursuit “ Tout est devenu plus clair et c’est alors que j’ai trouvé mon poste actuel. Le sujet de mon mémoire s’est tout naturellement recentré sur la stratégie pour une entreprise à croissance exponentielle, comme Michaud”. La soutenance du mémoire, le 1er décembre, a été un succès. Delphine Doré a même été sélectionnée pour concourir au trophée du meilleur mémoire 2022 dans la catégorie “Strategic transformation”. “J’ai dû faire un pitch de 8 minutes seulement, le 22 février dernier, aux côtés de 4 autres candidats dans la même catégorie et j’ai remporté le trophée !” Une fierté pour la dirigeante qui conseille de suivre l’Executive MBA d’emlyon business school dès 40 ans pour avoir la maturité nécessaire et encore de belles années professionnelles devant soi. Concrétisation de deux ans de formation, le mémoire a demandé à Delphine Doré quatre mois de travail, qu’elle ne regrette pas. Le partage des expériences une richesse incroyable L’investissement personnel que demande l’Executive MBA d’emlyon business school est certes important mais les bénéfices en sont bien supérieurs. “L'efficacité et la performance du codéveloppement est ce que je retiens le plus dans ce parcours. Pour chaque module, nous avons à mener un projet individuel et un projet de groupe. C’est impressionnant ce qui en ressort en si peu de temps. Cela nous tire tous vers le haut”, s’enthousiasme-t-elle. L’enrichissement collectif par les expériences mutualisées de chaque participant est un avantage considérable de ce parcours de formation. “Pour rejoindre l’EMBA d’emlyon business school, il faut avoir un Bac+4 et minimum 7 ans d’expérience professionnelle sur des postes d’envergure. Vous imaginez la richesse portée par chacun ! C’est tellement précieux”, précise-t-elle. Et conclut : “L’Executive MBA d’emlyon business school marque clairement un tournant dans ma vie !”
Adopter le Growth Hacking dans toutes les entreprises
Depuis le 1er janvier 2017, la loi Copé-Zimmermann impose aux grandes entreprises et ETI de compter au moins 40 % de femmes dans leurs conseils d’administration. Cette exigence n’est pas encore totalement respectée mais elle a permis une prise de conscience des dirigeants. Et les femmes sont de plus en plus nombreuses à intégrer des CA. Portrait d’une d’entre elles.
Emmanuelle Sarrabay, Directrice Générale Adjointe Finance & SI d’OL Groupe, Administratrice au Conseil d’observation et de surveillance (COS) du Crédit municipal de Lyon. Challenge et création animent le parcours professionnel d’Emmanuelle Sarrabay. Intéressée par la finance et l’audit, la jeune femme s’est formée à l’ESC Dijon (aujourd’hui Burgundy School of Business) et se prédestinait à devenir expert-comptable. Mais son stage de fin d’études chez PWC, ensuite converti en CDI, l’a convaincue de se tourner vers l’audit externe, un moyen d’être, au quotidien, au contact d’entreprises très variées. C’est pendant cette première expérience professionnelle qu’elle découvre Merial, la division santé animale à l’époque du groupe Sanofi. Elle intègre le Groupe en 1997 et y restera 14 ans. « L’audit externe me frustrait. Je n’allais pas au bout des préconisations et des points soulevés », détaille Emmanuelle Sarrabay. Projet ambitieux Pendant ces années, elle évolue sur différents postes à dimension internationale autour de la finance, de l’audit interne et de la conformité. « J’ai toujours aimé arriver sur des projets en lancement, participer à créer quelque chose ex nihilo. Ce challenge me motive et chez Merial j’ai ainsi participé à la création d’une structure de consulting interne spécialisée en amélioration des processus et du contrôle interne, puis à la direction de la conformité financière et enfin à la direction de l’audit interne… C’était passionnant », explique Emmanuelle Sarrabay. Elle parcourt le monde, à la rencontre des différents métiers du Groupe. En 2011, une nouvelle opportunité se présente à elle : les dirigeants d’OL Groupe lui proposent la direction financière. Le club lyonnais nourrit un projet ambitieux : celui du Grand Stade (aujourd’hui Groupama Stadium). « Ils avaient besoin d’un profil pour préparer et porter le projet de financement du stade. J’ai été attirée par le défi, l’ampleur de l’ambition, la structure qui est cotée en Bourse. À l’aube de la quarantaine, c’était un projet stimulant, auprès d’un dirigeant inspirant et visionnaire: Jean-Michel Aulas », se rappelle la directrice générale adjointe. Prise de recul Habituée à faire des reportings et des présentations aux conseils d’administration et comité d’audit d’OL Groupe, Emmanuelle Sarrabay a souhaité ajouter une nouvelle compétence à son parcours en intégrant le certificat Objectif Administratrice d’emlyon en 2016. « Je côtoie les instances de gouvernance d’OL Groupe en tant que dirigeant opérationnel. La formation m’a permis de mieux appréhender la mission de ceux que j’ai en face de moi », souligne Emmanuelle Sarrabay. La richesse des profils rencontrés et la qualité des intervenants ont séduit la directrice générale adjointe. En octobre 2017, elle est contactée par le Crédit municipal de Lyon pour intégrer le Conseil d’observation et de surveillance (COS) en tant qu’administratrice. La mission sociale de l’institution, qui a le monopole du prêt sur gage, intéresse grandement Emmanuelle Sarrabay qui accepte. Hauteur, prise de recul… la position d’administratrice est bien différente de celle induite par ses fonctions habituelles. Et cela lui plaît. « C’est un équilibre que j’apprécie. Je connais la réalité opérationnelle du terrain et je peux appréhender les situations de façon plus large et stratégique car je ne suis pas aux manettes », précise Emmanuelle Sarrabay. Pour l’instant, la recherche d’autres mandats n’est pas à l’ordre du jour. Emmanuelle Sarrabay souhaite réussir à mener de front ses nombreuses missions. D’autant que ses fonctions, au sein d’OL Groupe, se sont également récemment étendues à la partie juridique Corporate. Emmanuelle Sarrabay, engagée en faveur du fair-play financier Rejoindre le groupe OL était une évidence pour cette fan de sport. Supportrice du club lyonnais, elle s’est naturellement engagée dans le monde du football professionnel en rejoignant le groupe de travail Finance de l’ECA, l’association des clubs européens. Son action porte notamment sur les questions du fair-play financier en tant que membre du « Panel Technique » du Fair Play Financier. Ainsi, aux côtés d’autres directeurs financiers de clubs européens, elle travaille à définir les grandes lignes de la réglementation qui s’impose aux clubs européens, en collaboration avec les équipes du Fair Play Financier de l’UEFA. « C’était une façon pour moi de garder le volet international, que j’appréciais beaucoup chez Merial », explique Emmanuelle Sarrabay. Encore un challenge de taille, qui ne semble en rien l’effrayer ! Objectif Administratrice Favoriser la place des femmes dans les conseils d’administration : tel est l’objectif du certificat Objectif Administratrice, proposé par emlyon. Réparti sur 8 jours, il est destiné aux femmes qui souhaitent devenir administratrices ou améliorer leur posture d’actrices de la gouvernance. Confiance en soi, méthodes de raisonnement stratégique, échanges avec des membres de CA… Les participantes bénéficient d’apports théoriques, d’études de cas, de mise en pratique et de témoignages. Comme Emmanuelle Sarrabay, vous-aussi vous souhaitez vous préparer aux nouvelles règles de gouvernance? Intégrez le programme certifiant " Objectif Administratrice " pour devenir actrice active de la gouvernance d’entreprise. • Un programme certifiant de 8 jours de formation • PROCHAINE RENTRÉE : Juin 2018 à Lyon et Avril 2019 à Paris Téléchargez la plaquette : cliquez ici Pour plus d’informations, contactez Astrid LOI à Paris aloi@eml-executive.com ou Gonzague Werquin à Lyon werquin@eml-executive.com
Administratrice
Virginie Boissimon-Smolders
Depuis le 1er janvier 2017, la loi Copé-Zimmermann impose aux grandes entreprises et ETI de compter au moins 40 % de femmes dans leurs conseils d’administration. Cette exigence n’est pas encore totalement respectée mais elle a permis une prise de conscience des dirigeants. Et les femmes sont de plus en plus nombreuses à intégrer des CA. Portrait de Virginie Boissimon-Smolders, Administratrice au sein d’AST Groupe. Virginie Boissimon-Smolders a démarré sa carrière dans la presse. Passionnée, la jeune femme se rêve journaliste et se tourne finalement vers des fonctions commerciales. Elle débute au Monde puis au groupe Expansion au moment où internet prend son essor. « C’était une formidable opportunité. J’ai pu me spécialiser sur ce nouveau support et faire partie des pionniers », se rappelle-t-elle. Elle prend rapidement des responsabilités et dirige la Business Unit digitale du groupe Express-Expansion à seulement 23 ans. Son parcours l’amène ensuite chez Marie Claire puis chez M6 Web où elle gère les portails thématiques et intègre le comité exécutif (COMEX). Une période charnière où elle assiste au durcissement du modèle économique et à la montée en puissance de Google et Facebook. Changement de posture Forte de 18 années d’expérience et à l’aube de la quarantaine, Virginie Boissimon-Smolders a souhaité se former pour devenir administratrice. « C’était dans la lignée de mon parcours ». Elle choisit emlyon business school et sa formation Objectif Administratrice pour sa renommée et l’aspect 100 % féminin. La promotion est composée d’une quinzaine de femmes, aux parcours variés. « La partie développement personnel a été très intéressante. J’ai changé de posture, gagné en confiance en moi et approfondi des points comme les questions réglementaires. J’ai aussi bénéficié de l’effet réseau », détaille Virginie Boissimon-Smolders. En juin 2017, AST Groupe l’a approchée pour qu’elle intègre le conseil d’administration de cet ETI familiale comme administratrice. « Ils ont été séduits par mon expérience sur le digital et la gestion d’un compte d’exploitation. AST est un groupe dans lequel je me sens bien. J’apprécie cette typologie d’entreprise à la fois familiale et cotée en bourse ». Bienveillance, partage et courage sont les maîtres mots de Virginie Boissimon-Smolders pour endosser cette nouvelle fonction. L’implication dans les décisions stratégiques et la prise de recul induite par la posture d’administratrice participent à l’intérêt du rôle. Oser et le faire savoir Aujourd’hui directrice adjointe de l’Accélérateur emlyon business school, Virginie Boissimon-Smolders envisage de prendre deux autres mandats d’administratrice. « Pas plus, pour que cela reste compatible avec mon activité professionnelle ». Ses conseils pour celles qui aimeraient suivre ses traces ? « Osez ! Il faut dire qu’on est à l’écoute, le faire savoir et être présente dans les réseaux. Les femmes ont toute leur place dans les conseils d’administration ! ». Virginie Boissimon-Smolders, co-présidente de la Fondation L Digital Virginie Boissimon-Smolders a également souhaité s’investir pour encourager les jeunes filles à se lancer dans cette filière prometteuse et stratégique qui est le digital. La Fondation L Digital dont elle fait partie des fondatrices regroupe toutes les parties prenantes de ces sujets stratégiques : Lyon French Tech, le Grand Lyon, la Région Rhône-Alpes Auvergne, la DIRECCTE, la Direction Régionale du Ministère des Droits des femmes, L’Académie de Lyon mais aussi les écoles Inseec Digital, Digital Campus, emlyon, Epitech, Simplon, Wild Code School, Université de Lyon, INSA et Polytech et les associations 100 000 entrepreneurs, Objectif Pour l’Emploi, le REF, Rhône-Alpes Pionnières, Fréquence Ecole, Rezopole, Girlzinweb, Duchesses. Fédérer, accompagner et sensibiliser… les trois missions de L Digital visent à encourager la place des femmes dans les nouvelles technologies. Et faire la promotion de la filière numérique en Auvergne Rhône-Alpes. Objectif Administratrice Favoriser la place des femmes dans les conseils d’administration : tel est l’objectif du certificat Objectif Administratrice, proposé par emlyon business school. Réparti sur 8 jours, il est destiné aux femmes qui souhaitent devenir administratrices ou améliorer leur posture d’actrices de la gouvernance. Confiance en soi, méthodes de raisonnement stratégique, échanges avec des membres de CA… Les participantes bénéficient d’apports théoriques, d’études de cas, de mise en pratique et de témoignages. Comme Virginie Boissimon, vous-aussi vous souhaitez vous préparer aux nouvelles règles de gouvernance? Intégrez le programme certifiant " Objectif Administratrice " pour devenir actrice active de la gouvernance d’entreprise. • Un programme certifiant de 8 jours de formation • PROCHAINES RENTRÉES en Avril à Paris puis en Juin à Lyon Téléchargez la plaquette : cliquez ici Ou Inscrivez-vous au prochain webinar qui présente le programme Objectif Administratrice, le 6 avril à 12H : S’inscrire Pour plus d’informations, contactez Astrid LOI aloi@eml-executive.com ou Gonzague Werquin werquin@eml-executive.com
Le Groupe Adecco, acteur majeur du marché de l’emploi, et EMLYON Business School s’associent pour mettre en place un nouveau dispositif visant à gommer les frontières entre le monde de l’entreprise et le monde académique : « l’Ecole dans l’Entreprise ».
Les étudiants signent un CDI intérimaire avec le Groupe Adecco, qui se charge de les placer dans des entreprises partenaires. Les étudiants alternent, pendant deux ans, quatre semaines en entreprise et une semaine à EMLYON Business School. Ils sont payés à 100% du SMIC lorsqu’ils sont en entreprise, 80% pendant leurs périodes sur le campus et ne financent que la moitié de leurs frais de scolarité. Ce partenariat unique entre EMLYON Business School et le leader des solutions emplois en France permet ainsi aux étudiants d’intégrer une grande école à coût zéro et d’acquérir une expérience professionnelle pour leur entrée sur le marché du travail. Pour Christophe Catoir, Président du Groupe Adecco en France, et Bernard Belletante, Directeur Général d’EMLYON Business School :« Nous devons faire bouger les lignes et revoir notre schéma traditionnel pour répondre aux défis de demain. Dans une économie de plus en plus flexible, dans laquelle les ruptures technologiques exigent une adaptabilité permanente, nous avons décidé de supprimer toute barrière entre l’école et l’entreprise. La réalité économique, sa diversité, ne doivent pas s’arrêter aux portes de l’école. Ce rapprochement est grandement facilité par le développement du numérique qui autorise des parcours d’apprentissage moins monolithiques. » Destiné aux étudiants du Programme Grande Ecole (2ème et 3ème année),« l’Ecole dans l’Entreprise » apporte des évolutions majeures en matière d’approche pédagogique, d’accès au marché de l’emploi et de financement. Apprendre dans l’entreprise et travailler pour l’entreprise à l’école Pendant deux ans, les étudiants sont quatre semaines en entreprise et une semaine à l’école, jusqu’à l’obtention de leur diplôme. Durant cette période, les cours restent totalement intégrés aux pratiques professionnelles : même en entreprise, l’étudiant continue à acquérir des connaissances académiques grâce à des solutions de e-learning développées par EMLYON. Ce dispositif est complété par des rencontres régulières sur le campus avec des professeurs pour mettre la théorie en perspective et enrichir les pratiques professionnelles. Les étudiants participant au programme peuvent également bénéficier d’une expérience internationale via une mission dans un des bureaux de l’entreprise à l’étranger. Grâce à une plateforme numérique, ils peuvent continuer à accéder, même pendant cette période, à l’ensemble de leurs cours. Un CDI pendant et après les études Les bénéficiaires du programme signent un CDI intérimaire avec le Groupe Adecco, qui devient leur employeur. Le Groupe se charge ensuite de les placer en alternance dans des entreprises partenaires. Ces entreprises, principalement des ETI et des PME qui peuvent rencontrer des difficultés pour attirer les talents, formeront avec EMLYON et le Groupe Adecco des organisations coopératives apprenantes sur la problématique nationale de l’emploi. En contrepartie de ce CDI, les étudiants s’engagent à rester au sein de l’entreprise pendant deux ans à l’issue de leur formation. Le programme garantit ainsi un premier emploi avec quatre ans de visibilité. Afin de garantir l’intégration de l’étudiant au sein de l’entreprise, en amont et à la suite de sa période d’alternance, le programme fait appel aux nouvelles méthodes de recrutement du Groupe Adecco, dites « affinitaires ». Le principe : aller au-delà du recrutement normé fondé sur les compétences, en se concentrant sur les potentiels et le savoir-être du candidat. Le rapprochement des données relatives aux candidats (motivation, personnalité) avec celles d’un panel de collaborateurs représentatifs de l’entreprise permet d’anticiper le matching entre les parties prenantes. Cette utilisation du Big data est renforcée par la digitalisation des processus d’évaluation utilisés par le Groupe Adecco. Entreprises et étudiants ont enfin la possibilité de personnaliser l’enseignement académique en fonction d’un projet professionnel commun. Dans les deux ans qui suivent l’obtention du diplôme EMLYON s’engage de plus à poursuivre la personnalisation du portefeuille des compétences du jeune diplômé en fonction de son projet au sein de l’entreprise. Un mode de financement unique Grâce au CDI intérimaire proposé par le Groupe Adecco, les bénéficiaires du programme sont payés à 100% du SMIC lorsqu’ils sont en en entreprise et à 80% du SMIC pendant leurs périodes sur le campus (25% de leur temps). Ils sécurisent ainsi un premier emploi de quatre ans tout en disposant de ressources supérieures à leurs frais de scolarité. Leur accès à l’emploi est donc gratuit. L’ambition du programme est ainsi de réussir à faire sauter le verrou social. Le coût des études n’est plus un frein pour intégrer une grande école. Ce dispositif permet à tout étudiant, quel que soit son milieu social, d’intégrer les filières d’excellence. Cette méthode de financement ne sollicite aucun fond public. Contact: Marc Perennes, perennes@em-lyon.com
Le Groupe Adecco, acteur majeur du marché de l’emploi, et EMLYON Business School s’associent pour mettre en place un nouveau dispositif visant à gommer les frontières entre le monde de l’entreprise et le monde académique : « l’Ecole dans l’Entreprise »
Les étudiants signent un CDI intérimaire avec le Groupe Adecco, qui se charge de les placer dans des entreprises partenaires. Les étudiants alternent, pendant deux ans, quatre semaines en entreprise et une semaine à EMLYON Business School. Ils sont payés à 100% du SMIC lorsqu’ils sont en entreprise, 80% pendant leurs périodes sur le campus et ne financent que la moitié de leurs frais de scolarité. Ce partenariat unique entre EMLYON Business School et le leader des solutions emplois en France permet ainsi aux étudiants d’intégrer une grande école à coût zéro et d’acquérir une expérience professionnelle pour leur entrée sur le marché du travail. Pour Christophe Catoir, Président du Groupe Adecco en France, et Bernard Belletante, Directeur Général d’EMLYON Business School :« Nous devons faire bouger les lignes et revoir notre schéma traditionnel pour répondre aux défis de demain. Dans une économie de plus en plus flexible, dans laquelle les ruptures technologiques exigent une adaptabilité permanente, nous avons décidé de supprimer toute barrière entre l’école et l’entreprise. La réalité économique, sa diversité, ne doivent pas s’arrêter aux portes de l’école. Ce rapprochement est grandement facilité par le développement du numérique qui autorise des parcours d’apprentissage moins monolithiques. » Destiné aux étudiants du Programme Grande Ecole (2ème et 3ème année),« l’Ecole dans l’Entreprise » apporte des évolutions majeures en matière d’approche pédagogique, d’accès au marché de l’emploi et de financement. Apprendre dans l’entreprise et travailler pour l’entreprise à l’école Pendant deux ans, les étudiants sont quatre semaines en entreprise et une semaine à l’école, jusqu’à l’obtention de leur diplôme. Durant cette période, les cours restent totalement intégrés aux pratiques professionnelles : même en entreprise, l’étudiant continue à acquérir des connaissances académiques grâce à des solutions de e-learning développées par EMLYON. Ce dispositif est complété par des rencontres régulières sur le campus avec des professeurs pour mettre la théorie en perspective et enrichir les pratiques professionnelles. Les étudiants participant au programme peuvent également bénéficier d’une expérience internationale via une mission dans un des bureaux de l’entreprise à l’étranger. Grâce à une plateforme numérique, ils peuvent continuer à accéder, même pendant cette période, à l’ensemble de leurs cours. Un CDI pendant et après les études Les bénéficiaires du programme signent un CDI intérimaire avec le Groupe Adecco, qui devient leur employeur. Le Groupe se charge ensuite de les placer en alternance dans des entreprises partenaires. Ces entreprises, principalement des ETI et des PME qui peuvent rencontrer des difficultés pour attirer les talents, formeront avec EMLYON et le Groupe Adecco des organisations coopératives apprenantes sur la problématique nationale de l’emploi. En contrepartie de ce CDI, les étudiants s’engagent à rester au sein de l’entreprise pendant deux ans à l’issue de leur formation. Le programme garantit ainsi un premier emploi avec quatre ans de visibilité. Afin de garantir l’intégration de l’étudiant au sein de l’entreprise, en amont et à la suite de sa période d’alternance, le programme fait appel aux nouvelles méthodes de recrutement du Groupe Adecco, dites « affinitaires ». Le principe : aller au-delà du recrutement normé fondé sur les compétences, en se concentrant sur les potentiels et le savoir-être du candidat. Le rapprochement des données relatives aux candidats (motivation, personnalité) avec celles d’un panel de collaborateurs représentatifs de l’entreprise permet d’anticiper le matching entre les parties prenantes. Cette utilisation du Big data est renforcée par la digitalisation des processus d’évaluation utilisés par le Groupe Adecco. Entreprises et étudiants ont enfin la possibilité de personnaliser l’enseignement académique en fonction d’un projet professionnel commun. Dans les deux ans qui suivent l’obtention du diplôme EMLYON s’engage de plus à poursuivre la personnalisation du portefeuille des compétences du jeune diplômé en fonction de son projet au sein de l’entreprise. Un mode de financement unique Grâce au CDI intérimaire proposé par le Groupe Adecco, les bénéficiaires du programme sont payés à 100% du SMIC lorsqu’ils sont en en entreprise et à 80% du SMIC pendant leurs périodes sur le campus (25% de leur temps). Ils sécurisent ainsi un premier emploi de quatre ans tout en disposant de ressources supérieures à leurs frais de scolarité. Leur accès à l’emploi est donc gratuit. L’ambition du programme est ainsi de réussir à faire sauter le verrou social. Le coût des études n’est plus un frein pour intégrer une grande école. Ce dispositif permet à tout étudiant, quel que soit son milieu social, d’intégrer les filières d’excellence. Cette méthode de financement ne sollicite aucun fond public. Contact: Marc Perennes, perennes@em-lyon.com
« Ce que l'on raconte aux gens ne leur apprend jamais rien, ils doivent le découvrir par eux-mêmes. » Paulo Coelho, "Veronika décide de mourir » La formation professionnelle traditionnelle des cadres (participation à des conférences ou à des sessions de formation en groupe, écoute d'un professeur distillant son savoir en classe ou en ligne) ne suffit plus à former des leaders capables d'affronter les défis complexes auxquels font face les entreprises du XXIe siècle. Des études ont démontré que l'apprentissage par l'action est une méthode puissante et efficace de formation des cadres, fondée sur l'idée que pour renforcer leur impact en tant que leaders du changement, les cadres doivent apprendre à ancrer la théorie dans leur environnement de travail réel au lieu de recevoir des connaissances qu'ils auront ensuite les plus grandes difficultés à appliquer une fois de retour au travail. L'apprentissage par l'action, qui capitalise sur l'expérience pour l’acquisition de nouvelles connaissances, a été conçu dans les années 1970 par Reginald Revans afin de permettre aux entreprises de se développer, et lors d'un projet inter-universitaire visant à améliorer les performances économiques de la Belgique. Reginald Revans avait observé que l'amélioration des performances ne réside pas dans les mains des « experts » mais bien dans celles des professionnels de terrain. C'est dans cet état d'esprit qu'il a développé le processus d'apprentissage par l'action qui incite les participants à observer leur propre comportement et leur expérience avec les autres, en petits groupes. Aujourd'hui, l'apprentissage par l'action est un processus par lequel les participants apprennent en travaillant, en faisant face à des problématiques concrètes aux conséquences réelles. Les managers améliorent leurs compétences dans l'action, dans la réflexion et par des cas pratiques, par opposition à l’acquisition exclusive d’un savoir théorique. Les apprenants sont confrontés à des situations réelles qui servent de point de départ à l'acquisition de compétences. Les participants apprennent de leurs expériences et conservent leur motivation en raison de l’ancrage de ce processus d'apprentissage dans leurs pratiques professionnelles. Pour qu'un programme d'apprentissage par l'action soit efficace, le groupe d’apprenants doit souvent étudier et comprendre une problématique (le problème « concret »), identifier les solutions possibles et les actions à entreprendre puis réfléchir et échanger ses idées sur le processus d'apprentissage. emlyon business school est pionnière dans le développement de l'apprentissage par l'action. Des parcours de formations sur-mesure basés sur l'action learning ont été développés pour des entreprises telles qu'Airbus, Bouygues Telecom,Orange, KPMG.... Ils donnent aux participants des opportunités concrètes de travailler aux côtés de partenaires professionnels et associatifs (des start-ups aux multinationales) pour mettre en pratique les leçons enseignées en cours dans le cadre de défis commerciaux d’envergure. En cherchant à améliorer les systèmes et services de ces sociétés, les participants affûtent leurs compétences et leurs savoir-faire personnels et parviennent à mieux cerner les problèmes et à proposer les solutions les plus pertinentes au regard des besoins et des contraintes de l'entreprise. Formation intra-entreprise et sur-mesure Décliner ou co-construire un programme en adéquation avec les enjeux stratégiques de votre entreprise
Basées sur l’expertise de nos professeurs et sur l’écosystème emlyon business school, les solutions sur-mesure visent à répondre aux enjeux de transformation des organisations et des collaborateurs. L’Action Learning est au coeur de la pédagogie pour vous garantir un impact individuel et collectif dans la durée.
Accélérer, c’est soutenir le changement. Depuis plusieurs années déjà, Bpifrance et emlyon business school sont partenaires autour de programmes de formation visant à faire grandir les entreprises tricolores. emlyon business school pilote actuellement le volet formation de six accélérateurs, d’autres doivent débuter bientôt.
Conseil, formation et mise en relation : le combo gagnant pour accélérer les PME françaises Rien ne sert de faire de grands discours. Pour un dirigeant de PME le temps est la variable la plus précieuse dans une journée. Alors quand il décide de suivre une formation, la qualité doit être au rendez-vous : « Les dirigeants de petites et moyennes structures cherchent des solutions concrètes pour solidifier leurs bases, souvent dans un contexte très compétitif. Notre objectif est de les accompagner en les aidant à structurer leur entreprise pour la rendre plus robuste et plus conquérante » confirme Hélène Clément, Directrice des programmes et cursus (« Bpifrance Université ») au sein de la direction de l’Accompagnement de Bpifrance. A la clé pour les participants, un triptyque de haut volet : une formation sur-mesure, des prestations de conseil dispensées par des experts et une mise en relation avec un réseau d’acteurs du secteur. Dans cette logique, Bpifrance et emlyon business school ont déployé deux formats d’accélérateurs, pensés pour les entreprises en forte croissance. Le premier, dédié aux PME, est proposé sur deux ans, inclut huit séminaires thématiques sur toutes les dimensions du management de l’entreprise (vision stratégique, engagement des équipes, transformation digitale, management de l’innovation, financement de la croissance, gouvernance, développement international, performance industrielle, management des achats, performance commerciale, marketing digital, marque employeur, leadership du dirigeant). Avant de commencer le programme, les dirigeants réalisent un diagnostic approfondi de leur entreprise en amont avec des experts. Cette analyse servira aux équipes de Bpifrance Université et d’emlyon business school à adapter au mieux le contenu des séminaires. Des conférences et ateliers thématiques se tiendront ensuite durant huit séminaires de deux jours pour nourrir la réflexion des dirigeants. Le second format s’adresse principalement aux petites entreprises sur une année au travers de cinq séminaires « blended » comprenant un jour de présentiel par thématique et des contenus proposés en ligne. « emlyon business school assure la pertinence de l’offre pédagogique. Pour nous, il s’agit d’un partenaire historique, confirme Hélène Clément. Au sein d’un accélérateur, il est essentiel que le corps pédagogique soit réactif. Bpifrance Université et emlyon business school analysent les besoins des dirigeants en amont et font le bilan de chaque séminaire afin d’ajuster le contenu du prochain séminaire au plus près de leurs besoins. Cette approche sur-mesure fait la force de l’offre de formation. » Des programmes à l’image des dirigeants Sur les 55 accélérateurs de Bpifrance huit ont été déployés avecemlyon business school depuis 2015. L’école a ainsi soutenu Bpifrance dans le développement d’accélérateurs, le premier intersectoriel en 2015 ouvert par Emmanuel Macron et Nicolas Dufourcq, puis récemment pour les filières (agroalimentaire, tourisme et bois), par région (deux promotions pour les PE et PME d’Auvergne-Rhône-Alpes) et par enjeux spécifiques (entreprises familiales). Dernier en date, un accélérateur pour les petites entreprises sera lancé à Grenoble en décembre 2020. A chaque nouveau lancement, ses challenges : « Nous travaillons en direct avec les dirigeants pour les aider à prendre de la hauteur, à se former sur les nouvelles méthodes de management et à revoir leurs enjeux stratégiques grâce à des échanges avec des experts de leur secteur. Nous avons notamment mis en place deux partenariats forts en ce sens : l’un avec Agreenium, un acteur incontournable pour les filières agroalimentaires et bois, et un deuxième avec l’Institut Paul Bocuse pour l’accélérateur tourisme » affirme Laurent Poiret, client project manager, responsable des prestations emlyon business school pour Bpifrance. Focus sur la filière bois : un secteur atomisé à fort potentiel Parmi les richesses du territoire français, la qualité de ses forêts fait l’unanimité. Chêne, hêtre, châtaignier, peupliers… contrairement aux pays nordiques où les bois résineux tels que pins et sapins prédominent, les bois français sont riches en feuillus. La filière bois est également connue pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique en absorbant plus de 20% des émissions nationales de CO2. En tout, plus de 400.000 personnes travaillent dans cette filière, soit 1,7% de l’emploi national. « Le secteur n’est pas dans une logique de multinationales : il compte de nombreuses entreprises de moins de dix salariés. Il est capital d’accompagner les PME et ETI les plus dynamiques, en les aidant d’une part à construire leur croissance, et d’autre part en les mettant en relation entre l’amont et l’aval de la filière. L’innovation est clef, tant du point de vue des matériaux et produits que du point de vue des procédés et de l’organisation. A terme, ceci devrait se traduire dans l’économie et l’emploi » partage Eric David, directeur pédagogique de l’accélérateur et professeur à emlyon business school. Vingt-deux entreprises suivent actuellement le programme sous le format long de deux ans. Toutes n’interviennent pas au même stade de la chaîne industrielle : on retrouve ainsi des forestiers en charge de l’exploitation et de la préservation des forêts, des intermédiaires de la scierie qui produisent des semi-finis, et des industriels qui conçoivent, fabriquent et distribuent les produits finaux. « Les experts de notre partenaire Agreenium nous éclairent sur les aspects techniques et économiques du traitement du bois, depuis le développement durable des forêts jusqu’aux nouvelles applications des produits finis, en passant par les matériaux innovants. Ils apportent une très grande valeur ajoutée à notre programme » souligne Eric David. Pour le directeur pédagogique, l’accélérateur joue un rôle essentiel dans le développement de la filière française : « Cet accélérateur témoigne de l’engagement d’emlyon business school à être pionnier sur des filières à fort potentiel avec des enjeux stratégiques spécifiques. Ce potentiel ne peut se réaliser que si l’on lève des obstacles, et ceux-ci sont évidemment liés à la technologie et au financement de la filière, à la culture de ses dirigeants et de ses salariés, et à son implantation en termes de taille et de géographie. Toute la subtilité consiste à s’inspirer de ce qui se fait ailleurs, sans vouloir copier des recettes, mais en transposant intelligemment ». >> En savoir plus sur les dispositifs de formation sur-mesure proposés par emlyon
Se lancer dans l’aventure entrepreneuriale nécessite beaucoup de préparation. D’autant plus quand il s’agit d’une start-up. Troels Bierman Mortensen, business angel et dirigeant de deux start-up, livre ses conseils pour se lancer et … perdurer ! Bien choisir son marché « C’est une évidence mais l’analyse du marché est primordiale en amont du lancement. Il faut se positionner sur un marché avec une proposition de valeur unique et défendable. Une bonne analyse stratégique est donc nécessaire. Des outils comme Business Model Canvas sont puissants et très utiles pour démarrer. » Un noyau dur en accord et soudé « S’associer exige d’être en parfait accord avec ses pairs. Il faut veiller à mettre tout de suite les choses au clair : quelles sont les attentes de chacun ? Combien de temps chacun pense rester dans la structure ? Et au capital ? Est-ce une histoire de 3 ans ou d’une vie ? Ces points sont essentiels au bon fonctionnement de la start-up et à sa pérennité. L’entente entre les conjoints et famille des fondateurs est aussi cruciale. » Imaginer la première facture « À qui sera-t-elle adressée ? Quand ? Quels seront l’objet et le montant ? Quel service allez-vous apporter ensuite ? Cette première facture incarne le début de l’activité. Quand elle sera d’actualité, vous n’aurez pas le temps de vous poser toutes ces questions. Il faut donc y réfléchir en amont. Visualiser ce document matérialise de façon simple et très concrète votre activité. C’est un gage de réassurance des avis des investisseurs. » Devenir leader avant de s’exporter « Inutile de penser à l’international trop vite. Mieux vaut maîtriser son marché avant de se lancer sur de nouveaux territoires. Je conseille de détenir 25% de son marché national avant de s’exporter. Ainsi, vous évitez de vous disperser et vous connaissez parfaitement vos forces et vos faiblesses. Ce temps d’acquisition de parts de marché permet également de faire le pivot, si besoin. Et de montrer aux investisseurs votre capacité d’adaptation. Ils seront plus enclins à vous suivre dans vos objectifs internationaux. » Rassurer les investisseurs « C’est finalement assez simple de comprendre la logique des investisseurs. Ils sont soit peureux, soit gourmands. Et, généralement, le virage s’opère brutalement, à 180°. Il faut donc pouvoir leur apporter régulièrement des éléments tangibles qui alimentent leur réflexion. Cette dernière s’article essentiellement autour du ratio risque / retour sur investissement. » Privilégier le partage au gain « Gagner de l’argent ne doit pas être l’objectif ultime de l’entrepreneur. Travailler avec des gens, faire quelque chose de créatif, partager… Voici les moteurs ! Cette posture de partage s’incarne au quotidien. Il faut sans cesse chercher ce qu’on peut faire pour les autres, ce qu’on peut leur apporter. » Être « anar » « Oubliez la dualité française et le respect de l’autorité. Il faut savoir s’affranchir de ces contraintes et oser afin de raccourcir les distances avec le pouvoir. Ce ne sont pas les arbitres qui font les matchs de foot mais les joueurs ! » DÉCOUVREZ LE PROGRAMME Du Danemark à Lyon… Danois, Troels Bierman Mortensen a commencé sa carrière dans l’humanitaire, au sein de l’ONU, à Madagascar. À 26 ans, il est nommé coordonnateur international pour les urgences et gère un budget de plus de 20 millions d’euros. Au bout de trois ans, las de voir que la multiplication des interventions ne résout rien, il rejoint le ministère des Finances danois où il s’occupe de la privatisation de l’aéroport de Copenhague. Il devient ensuite consultant auprès d’entreprises françaises de l’industrie pharmaceutique. Et s’ensuivent 15 années au contact des start-up, en tant que directeur administratif et financier puis directeur général, au Danemark. Marché de données de santé Son épouse est mutée à Lyon en 2015 et il décide de mettre à profit ce temps pour se former et créer « sa » start-up. Il intègre l’Executive MBA emlyon business school et choisit la formule fast-track qui lui permet de suivre le programme à temps complet pendant 10 mois. « C’était une expérience incroyable. J’ai rencontré une vingtaine de personnes âgées, comme moi, de 40 à 50 ans et à la recherche de leur futur. Cette formule à temps plein m’a permis de développer rapidement mon réseau et de m’intégrer dans la vie lyonnaise », raconte-t-il. Ce sens du réseau et du partage lui a permis d’endosser une nouvelle casquette : celle de business angel. Troels Bierman Mortensen a ainsi investi dans plusieurs start-up comme Doctibike, rencontrée sur le campus de l’emlyon business school. Il a également créé deux jeunes pousses : Data for Good et Data Fare, qui visent à créer un marché de la donnée de santé au Danemark. « L’idée est de permettre aux individus de mettre à disposition leurs données de santé, sans mettre en péril l’anonymat ni la sécurité. Ces données sont très recherchées par les entreprises pharmaceutiques et pourraient participer à l’amélioration des prescriptions », explique Troels Bierman Mortensen. Le projet très ambitieux est en cours de développement.