“J’ai un parcours très éclectique, j’ai touché à beaucoup de métiers. C’est ce qui caractérise mon parcours”. De formation ingénieure en agro-alimentaire jusqu’à son poste actuel de chef de groupe Innovation Nouveaux Business à Valrhona, rencontre avec Sandrine Castan, qui a débuté en septembre 2019 le programme “Diriger une activité”. Un “retour à l’école” si positif qu’elle décide, dans la foulée, d'enchaîner avec un MBA. L’agroalimentaire sous toutes ses facettes Si le domaine de l’agroalimentaire est divers et étendu, on peut dire que Sandrine Castan a exploré cet univers de manière approfondie : après des débuts chez Danone, dans la région lyonnaise, 3 ans aux USA avant un retour en France, Sandrine va connaître plusieurs régions (Lyon, Toulouse, Bordeaux), autant de structures (Candia, Nutrition et santé, Agri Sud Ouest Innovation, Nutrisens…) et presque autant de métiers : production, achats, transformation digitale, développement international avec le Japon. “La seule constante, c’est le changement”, confie Sandrine. La formule n’est pas qu’une figure de style, elle traduit parfaitement la réalité de son parcours, qui a accompagné les fréquentes mutations de son mari. D’expérience en expérience, elle développe également ce qui est pour elle un élément déterminant, un “fil conducteur” de son parcours : le réseau. “C’est grâce à mon réseau que j’ai toujours pu me repositionner : en reprenant contact avec un ancien patron, avec un contact créé lors d’une précédente expérience...” Une rencontre et une passion pour l’innovation En 2013, elle devient consultante dans le pôle de compétitivité “Agri Sud-Ouest Innovation” dans la région bordelaise. Une expérience clé dans son parcours, c’est en effet ici qu’elle découvre véritablement le domaine de l’innovation : “J’accompagnais les dirigeants et entreprises qui souhaitaient développer leurs projets d'innovation. J’avais également en charge l’animation du territoire, ainsi qu’une partie du développement commercial.” Une posture de consultant et de chef de projet qui lui permet de rencontrer de nombreuses personnes du secteur agro-alimentaire et d’autres domaines connexes. “Travailler avec des chercheurs et des startups, monter des projets collaboratifs, écouter des gens passionnants parler de leurs projets, toujours avec beaucoup d’énergie, c’est très enthousiasmant !”. Une activité qu’elle retrouve aujourd’hui à Valrhona,ETI de 1000 salariés spécialisée dans fabrication de chocolat haut de gamme, basée en Rhône-Alpes. Elle y occupe aujourd'hui le poste de chef de groupe innovation Nouveaux Business. “Je suis restée immergée dans des écosystèmes de startups, dans l’activité de veille sur l'évolution des technologies, parfois éloignées du domaine de la chocolaterie, pour imaginer des nouveaux process, business models, ou nouveaux modèles digitaux”. Un métier dans lequel la curiosité est sans doute la qualité première : “L’innovation, c’est le métier qui assouvit ma curiosité naturelle. C’est un métier d’ouverture dans lequel on est tout le temps à la rencontre des autres”. Le certificat “Diriger une activité” pour se renforcer en finances... En 2019, Sandrine souhaite, dans une perspective d’évolution dans son entreprise, renforcer ses compétences en finance, un nouveau domaine pour cette ingénieure de formation. “Je ne voulais pas une formation en “one-shot” dans laquelle on apprend pendant une semaine, puis on retourne en entreprise. Ce que j'ai trouvé intéressant dans le certificat “Diriger une activité”, c’est qu’il possède une ouverture plus large que la finance et qu’il se déroule sur la durée, sur plusieurs mois, ce qui permet de bien s’imprégner des notions, de pouvoir y revenir, d’avoir le temps de les mettre en regard de notre pratique en entreprise”. Elle débute donc le programme en septembre 2019, d’abord avec le tronc commun, qui lui permet d'acquérir les connaissances nécessaires en finances, mais aussi de valider et renforcer, avec des notions théoriques, des compétences acquises dans sa pratique sur ses domaines de prédilection. Elle parvient très rapidement à trouver un rythme entre vie personnelle, vie professionnelle et un “retour à l’école” qui nécessite 2 à 3 jours de travail par mois. ...et un MBA dans la foulée ! Une si bonne adaptation qu’elle décide très rapidement, quelques mois après le début du certificat, de s’inscrire en MBA. “Avant de commencer le certificat, j'avais une appréhension sur ma capacité à pouvoir gérer cela en plus de mes engagements professionnels et de ma vie de famille. J’ai très vite été rassurée sur ce point, et cela m’a donné confiance pour aller plus loin avec un MBA”. Durant 3 mois, elle suit donc à la fois le programme du certificat “Diriger une activité”, et les premiers cours du MBA. Un système de passerelle entre les deux programmes lui permet de valider des crédits pour le MBA, un gain de temps précieux.”Si le certificat est conçu pour avoir peu de charge de travail supplémentaire, le MBA est un engagement beaucoup plus fort, en intensité mais aussi en durée”. En effet, le MBA demande un travail d'environ 15 heures par semaine, sur une durée moyenne de 2 ans. “C’est agréable de retourner à l’école, : on peut prendre le temps du recul, ce qui n’est pas possible lorsqu’on est en activité. On peut mettre en perspective des problématiques vécues au travail, s'enrichir et confronter ses problématiques avec celles des autres participants. Le fait de se donner rendez-vous tous les mois avec les mêmes personnes est quelque chose de très enrichissant et très satisfaisant. On prend une grande respiration et on s’aère. C’est très sain !" Que vous soyez dirigeant de PME ou d’ETI, directeur de Business Unit, directeur fonctionnel ou entrepreneur, le certificat “Diriger une Activité” vous permet en 24 jours de passer un cap en stratégie d'entreprise, finances, marketing et management, mais aussi en terme de leadership.
Quentin Morin
Pour compléter son profil d’entrepreneure tourné vers le tourisme, le marketing et le développement commercial, Armelle Baudrier a choisi de suivre le Certificat Diriger Une Activité (DUA) de emlyon business school. Cela fait une petite année qu’Armelle Baudrier dirige Ars Trévoux Tourisme, le tout nouvel office du tourisme de cette communauté de communes. « Encore aujourd’hui, j’utilise ce que j’ai acquis en DUA car je dirige une activité dont j’ai dû conduire la complète réorganisation », indique Armelle Baudrier. Pourtant, ce n’était pas son objectif premier. Après une dizaine d’années dans le marketing puis dans la promotion touristique - ses racines -, Armelle Baudrier poursuit sa carrière dans le développement commercial jusqu’à devenir directrice des ventes pour la France du groupe hôtelier espagnol NH. Malgré des résultats prometteurs, + 39 % de croissance sur une année, le groupe décide de se séparer de l’ensemble de sa branche commerciale française. La jeune femme va rebondir rapidement, notamment grâce à sa connaissance du marché chinois - elle y a vécu deux ans - et à une amie acheteuse en Asie. « Notre objectif premier était d’importer de Chine des produits d’équipement hôtelier. Mais nous avons finalement identifié que les hôteliers chinois étaient à la recherche d’équipement Made in France pour leur qualité », souligne-t-elle. Avant de lancer son entreprise, elle souhaite combler quelques carences, notamment sur le volet financier. « Un cursus adapté à mes attentes » Armelle Baudrier veut aller vite. Dispensé à Lyon et à Paris, elle choisit de suivre le Certificat Diriger Une Activité sur le campus parisien d’emlyon business school au sein d’une promotion de participants restreinte. Un vrai temps consacré à apprendre qui lui a permis également de prendre de la hauteur par rapport aux différentes fonctions managériales qu’elle avait pu exercer et de travailler en groupe. « L’intensité débouche sur un groupe très soudé et d’origines professionnelles diversifiées, ce qui était d’autant plus intéressant au regard de mon parcours et de mon activité future. » À la sortie de cette formation, les deux amies s’associent et créent leur activité d’exportation de produits français vers la Chine. « En parallèle, je candidate pour diriger ce nouvel office du tourisme. Cela correspondait vraiment à mon parcours et ma toute nouvelle formation. Je n’avais pas songé à ce type d’activité en démarrant ce cursus, mais il m’a finalement offert d’autres opportunités et conduit à une activité différente de celle que j’avais imaginée », indique-t-elle. Changement de voie Chargée d’accompagner les équipes dans la fusion, puis d’imaginer et de mettre en oeuvre un projet d’envergure pour l’office du tourisme, Armelle Baudrier combine désormais tous ses savoirs, et son appétence pour toutes les formes de développement, en un poste : vision comptable, management, politique d’achat, stratégie RH, stratégie marketing en accord avec les grands axes de la politique économie et tourisme décidée par la communauté de commune. Que devient alors l’entrepreneuriat ? « Pour l’instant, je termine mon option sur le . L’activité est en sommeil, d’autant que mon associée a aussi pris un poste dans une entreprise. Mais nous avons un bon concept avec du potentiel ; Nous réfléchissons à la possibilité de le transmettre », conclut la dirigeante. By Baptiste Antoine, Bref éco
Entrepreneur
Fabrice Bouteille
Après plus de 20 années d’expérience dans l’industrie pharmaceutique, Fabrice Bouteille a souhaité pivoter vers un domaine qui le passionne : l’entrepreneuriat. Aujourd’hui à la tête d’une société de conseil en développement commercial, il change de posture pour devenir moins exécutif et être davantage dans l’accompagnement. C’est donc tout naturellement qu’il se tourne vers le rôle d’administrateur. Et pour endosser cette nouvelle fonction il a choisi de se former avec emlyon business school. Récit. « Conseiller, challenger, accompagner, c’est ce qui me fait aujourd’hui envie », annonce Fabrice Bouteille. Cet ancien cadre dirigeant de l’industrie pharmaceutique dispose en effet d’une grande expertise autour de la vente et du business development à l’international. Il a été au cœur de la croissance d’Aptar Pharma, un groupe leader mondial dans le « Drug Delivery » (en d’autres termes, dans les formes d’administrations de médicaments, notamment injectables). Fantastique aventure pendant laquelle il a pu, avec ses équipes réparties sur tous les continents, développer de manière très significative cette société, améliorer sa profitabilité et participer à des projets de croissance externe notamment. Fabrice Bouteille, en tant que Vice-Président en charge des ventes mondiales, était partie prenante du Comité Exécutif mondial. « J’étais exposé régulièrement en tant qu’exécutif aux administrateurs. Je trouvais cette fonction très intéressante et ai eu envie de m’y investir en plus de mes activités professionnelles. Ce qui m’attire c’est de pouvoir être dans la suggestion, le challenge positif des dirigeants exécutifs et actionnaires, apporter un angle différent, identifier des zones d’ombre, de façon désintéressée. Mais également d’apporter une réelle contribution dans la stratégie globale qui détermine le succès de l’entreprise et crée de la valeur ajoutée pour les actionnaires. Mais, soyons clair, j’ai aussi ressenti le besoin de me former, notamment pour travailler sur la posture. Être non exécutif est très différent qu’être exécutif et constamment dans l’action », détaille-t-il. Mise en situation réelle Il choisit emlyon business school et son certificat Objectif Conseil d’Administration (OCA) dispensé sur 4 mois, en partenariat avec le cabinet HeR Value. « J’ai été séduit par le côté pragmatique de la formation mais aussi l’approche transversale et la cultureentrepreneuriale de l’école classée parmi les tops business schools », ajoute Fabrice Bouteille. Il apprécie l’énergie des intervenants, leur expertise et leur disponibilité, en n’oubliant pas la qualité des échanges avec ses pairs d’Objectif Conseil d’Administration et les dirigeantes d’HeR Value, Sidonie Mérieux et Anne-Sophie Fauvet, mais aussi l’aspect concret des enseignements. « Nous avons été mis en situation réelle et avons pu participer à un véritable conseil d’administration. C’est très instructif et surtout cela désacralise l’instance », souligne-t-il. Fabrice Bouteille, comme ses collègues, a aussi été amené à travailler un pitch afin de préparer sa recherche de mandats et maximiser les chances de succès. Un exercice exigeant, qui invite à formuler clairement son projet et sa valeurajoutée pour un Conseil d’Administration. « Je veux être un administrateur actif et impliqué, qui participe à faire rayonner l’entreprise dans son écosystème et à ouvrir son champ des possibles. J’aime avoir un contact direct avec la direction et les actionnaires pour apporter mon expertise en business international, notamment dans le secteur de la santé », précise Fabrice Bouteille. Dès la fin de son certificat, il a pris, au nom de la BPI, un mandat de Chairman d’un Advisory Board au sein d’une ETI implantée internationalement et spécialisée dans le développement et la fabrication de dispositifs médicaux. Une mission passionnante, dans laquelle il aime s’investir. Il ambitionne un deuxième mandat pour l’année 2023. « Je vise, maximum, deux boards. Je ne serai pas un ‘serial administrateur’, je veille aussi à garder un équilibre avec mes autres activités de conseil et de formation », ajoute-t-il. En effet, son entreprise de conseil nouvellement créée - Valexel – spécialisée dans l’optimisation de la Performance commerciale et de la Stratégie de développement international, se développe bien. Il aide des PME, ETI mais aussi start-ups à optimiser leur stratégie commerciale et à croître à l’international, de façon profitable et durable, toujours dans l’optique d’atteindre de meilleurs résultats financiers, gage de pérennité de l’entreprise. Une activité qui vient, aussi, lui donner une posture d’accompagnement qu’il affectionne. « Que ce soit en tant que dirigeant ou administrateur, je suis au contact d’entrepreneurs. Des gens qui prennent des risques, s’exposent, et pour lesquels j’ai le plus profond respect et c’est ce qui motive profondément », conclut-il. Une question ? Une hésitation ? Contactez Astrid LOI, Conseillère en formation aloi@eml-executive.com Ou téléchargez directement la plaquette d'information via ce lien : je télécharge la plaquette comme Fabrice Bouteille
Devenir Administrateur : Formation et Accès aux Conseils
emlyon business school développe des programmes de formation sur-mesure pour accompagner les collaborateurs dans leur développement managérial et les préparer à de nouveaux modèles et pratiques. Véritables accélérateurs de transformation, ils s’appuient sur la pédagogie innovante early makers et sur l’expertise de la faculté de l’École pour garantir un impact réel et durable. Eclairage avec Aude Henou, directrice des relations entreprises, parmi lesquelles les programmes de formation sur-mesure executive d’emlyon business school.
emlyon business school développe des programmes de formation sur-mesure pour accompagner les collaborateurs dans leur développement managérial et les préparer à de nouveaux modèles et pratiques. Véritables accélérateurs de transformation, ils s’appuient sur la pédagogie innovante early makers et sur l’expertise de la faculté de l’École pour garantir un impact réel et durable. Eclairage avec Aude Henou, directrice des relations entreprises, parmi lesquelles les programmes de formation sur-mesure executive d’emlyon business school. Quelle est la nécessité pour les entreprises de former leurs collaborateurs ? transformation_entreprises_emlyon Les ruptures actuelles, qu’elles soient technologiques, écologiques ou économiques, génèrent dans les organisations une complexité accrue et rendent nécessaire l’accélération des prises de décisions et des transformations individuelles et collectives. Nous constatons qu’il y a aujourd’hui une volonté des entreprises de mieux relier les collaborateurs à leurs enjeux de transformation et de faire du développement continu des managers et des dirigeants une condition sine qua non au succès. Quels sont les bénéfices pour les entreprises et les individus ? La formation constitue aujourd’hui un levier crucial pour répondre aux problématiques de transformation des entreprises, car elle permet aux collaborateurs de s’approprier le processus de changement et d’en devenir des acteurs efficaces. Ce sont eux qui doivent impulser la conduite des mutations requises pour concevoir et déployer avec finesse les réponses aux ruptures qui se succèdent rapidement. Ce sont eux qui, en prenant de la hauteur et en remodelant régulièrement leur façon de penser et d’agir, préparent le terreau des transformations organisationnelles fluides, condition du succès collectif à venir. Quels sont les principaux axes de développement des compétences que vous déployez dans les formations ? formation_sur_mesure_emlyon Il est aujourd’hui nécessaire de renforcer, parmi les compétences managériales, des capacités spécifiques comme l’intelligence relationnelle et politique, la vision et la gestion de la complexité, l’aptitude à apprendre et à désapprendre en continu dans des contextes ambigus et volatiles. La formation agit comme un amplificateur pour faire de l’entreprise une organisation apprenante. Les formations que nous co-construisons avec les entreprises portent essentiellement sur trois axes principaux sur lesquels nos professeurs et nos équipes ont développé une expertise pointue depuis de nombreuses années. Le premier axe a pour objectif de permettre aux entreprises et à leurs collaborateurs de mieux anticiper et adresser les transformations en assimilant les ruptures auxquelles ils sont confrontées, et en développant leurs capacités à imaginer, appréhender et déployer de nouveaux modèles, de nouveaux savoir-faire. Le second axe vise à réinventer les pratiques managériales et collaboratives pour faire face aux nouveaux environnements et aux enjeux sociétaux (gouvernance, RSE, globalisation...). Enfin, comme je l’indiquais précédemment, le troisième axe correspond à une réelle nécessité de mieux relier les individus à leur organisation, quelles que soient d’ailleurs les générations. L’intrapreneuriat, l’open stratégie, l’inclusion sont des leviers pertinents pour donner du sens à leurs actions et les inscrire dans une démarche d’innovation qui fait sens pour tous. Nous venons d’ailleurs de lancer un institut de l’intrapreneuriat, qui permettra d’accompagner davantage les entreprises dans cette démarche en croisant formation et recherche, et de professionnaliser les approches. Quelles sont les tendances actuelles en matière de formation ? agilite_organisation_emlyon Nous observons un besoin commun à toutes les entreprises de mettre en œuvre un mouvement de transformation face à l’incertitude, à l’accroissement des concurrences, aux difficultés à créer de la valeur dans des économies à moindre croissance. Les projets de développement des compétences ont majoritairement les mêmes objectifs : transformer les comportements et les pratiques pour réinventer de nouveaux rapports au travail, appréhender le poids grandissant du digital, et renforcer la « centricité » client. Les modalités d’apprentissage deviennent de plus en plus hybrides, et les solutions pédagogiques variées et renouvelées avec des projets d’action, des défis sur l’environnement de travail, du co-développement, des carnets de bords interactifs et réflexifs, des modules e-learning, des méthodes agiles… permettant de créer des architectures pédagogiques à fort impact et d’offrir une expérience apprenante réussie. Le rapport à l’apprentissage évolue aussi. Les participants souhaitent apprendre différemment, être acteur de leur formation, désapprendre pour impulser un changement profond. Nous passons d’un processus de formation à un processus de transformation réelle et durable. L’action learning est ainsi un levier essentiel que nous développons dans la plupart de nos programmes. Elle permet aux apprenants d’accroître leur capacité à entreprendre et à innover, et renforce leur aptitude à aller chercher ensemble là où se trouvent les ressources et les compétences nécessaires. Ce besoin d’agilité des organisations et des individus est d’autant plus fort aujourd’hui avec la crise sanitaire et ses conséquences organisationnelles, qui accélèrent les transformations et remettent l’apprentissage au cœur de l’entreprise. Avec la crise sanitaire, comment avez-vous adapté vos dispositifs de formation ? Dès la fermeture de nos campus au mois de mars, les dispositifs pédagogiques sur-mesure proposés habituellement en présentiel ou en blended learning ont immédiatement migré vers une possibilité 100 % online comme l’ensemble des programmes dispensés à emlyon. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec nos clients pour identifier les modes opératoires les plus pertinents et les mettre en œuvre dans les meilleures conditions, parfois pour des communautés de plusieurs centaines de participants. Notre grande capacité d’adaptation et l’engagement fort des équipes nous a ainsi permis d’assurer avec succès la continuité de projets à forte valeur ajoutée pour de nombreuses entreprises. Nous continuons à adapter en permanence nos dispositifs et à imaginer les meilleures solutions pédagogiques pour poursuivre d’une part les programmes engagés, et d’autre part assurer le développement par l’innovation de nouveaux parcours de formation avec la volonté permanente de surprendre positivement nos clients. >> Votre contact : Gilles Basset Directeur programmes de formation sur-mesure 07 87 81 12 97 basset@eml-executive.com
La pandémie COVID-19 a perturbé les marchés du travail dans le monde en 2020, avec des conséquences souvent brutales comme des pertes d’emploi, le télétravail forcé du jour au lendemain. Dans ce contexte, un fossé s’est creusé entre les salariés considérés “non essentiels”, ceux qui pouvaient exercer leur métier de chez eux et enfin les autres, classifiés essentiels et présents sur le terrain. L’un des facteurs mis en évidence par la pandémie est l’importance de la proximité physique et des interactions humaines dans un grand nombre de types de professions. Cette dimension physique est un des principaux facteurs d’influence de l’avenir du travail à la fois pour des questions de santé et de sécurité. Elle touche les lieux de divertissement et de voyage, la vente au détail, mais aussi le travail en bureau et en production.
La pandémie COVID-19 a perturbé les marchés du travail dans le monde en 2020, avec des conséquences souvent brutales comme des pertes d’emploi, le télétravail forcé du jour au lendemain. Dans ce contexte, un fossé s’est creusé entre les salariés considérés “non essentiels”, ceux qui pouvaient exercer leur métier de chez eux et enfin les autres, classifiés essentiels et présents sur le terrain. L’un des facteurs mis en évidence par la pandémie est l’importance de la proximité physique et des interactions humaines dans un grand nombre de types de professions. Cette dimension physique est un des principaux facteurs d’influence de l’avenir du travail à la fois pour des questions de santé et de sécurité. Elle touche les lieux de divertissement et de voyage, la vente au détail, mais aussi le travail en bureau et en production. >> Focus : « Modes de travail, un nouveau paradigme » par Julie Fabbri, professeur en management de l’innovation à emlyon business school « L’entreprise du futur est celle qui sera capable d’embrasser ce nouveau paradigme, avec des réalités de travail protéiformes, des profils de moins en moins “typiques” et des outils adaptés à cette nouvelle réalité. » >> Téléchargez le livre blanc >> Découvrez les formations sur-mesure proposées par emlyon business school pour accompagner la transformation de votre organisation Au sommaire de ce livre blanc : Focus : Modes de travail, un nouveau paradigme L’environnement de travail Télétravail normalisé Environnement de travail hybride Flexi office Management Focus : le people management Préserver l’équilibre des temps de vie des collaborateurs Place au travail collaboratif
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Charlotte est une jeune femme très déterminée. Quand elle a un objectif, elle met toutes les chances de son côté pour l'atteindre. Rien ni personne ne l'arrête. Une ténacité et une détermination qui l'ont amenée, il y a quelques mois, à entreprendre une formation continue dans le domaine du management au sein d'une grande école de commerce.
A 34 ans, cette pétillante et énergique maman a une soif inassouvissable de connaissances et d'expériences. Née en Afrique de parents français ayant posé leurs valises pour un temps au Gabon, Charlotte baigne depuis toujours dans l'atypisme. D'un père devenu exploitant forestier et négociateur en bois en Afrique parce qu'il avait renoncé à ses études dans le notariat et d'une mère baroudeuse, elle tient cette capacité d'adaptation hors du commun. Débarquée en France à l'âge de 5 ans, elle découvre la vie insouciante et sans danger en Alsace, puis dans la région lyonnaise où elle coule une vie paisible avec sa famille. Souvent qualifiée d'insolente, elle éprouve certaines difficultés avec l'autorité. Sa grande répartie en agace plus d'un. Elle qui aime observer et comprendre les autres a beaucoup de mal à rester en place et dérange. Elle obtient toutefois un Bac S spécialité maths avec mention bien en 2003. L'adolescente alors rebelle et fêtarde voudrait "faire médecine". Seulement voilà, son entourage et ses profs l'en dissuadent, ne l'en pensant pas capable. Il faut dire que ses difficultés de concentration et sa pensée en arborescence la présentent plus comme une rêveuse, une idéaliste et non une bûcheuse au fonctionnement rationnel et pragmatique. Charlotte se tourne alors vers une fac d'économie et gestion qu'elle entame sans grande conviction ni motivation. Quelques mois seulement après sa rentrée, elle plaque tout et envisage le concours d'entrée dans une école de commerce de Lyon. Financièrement, ce projet s'avère tout simplement impossible. Ou tout du moins les démarches à faire pour remplir les dossiers de demande d'aides au financement auxquelles elle pourrait prétendre lui semblent insurmontables. Elle abandonne l'idée et postule pour une formation dans un IUT sur Annecy où elle est admise. Elle a alors 20 ans. L'appartement qu'elle trouve est quelque peu miteux et la jeune femme vient de rencontrer un garçon sur Lyon. Elle ne mettra jamais les pieds dans l'IUT d'Annecy, et trouve un job en tant qu'équipière dans une grande chaîne de restauration rapide sur Lyon. Déterminée à réussir Charlotte n'est toutefois pas du genre à se contenter d'une "petite carrière". Très ambitieuse, elle ne s’en cache pas, elle porte en elle une ambition saine, où elle veut laisser une place aux autres. Après donné naissance à une petite fille, elle gravit les échelons jusqu'à devenir manager dans cette même enseigne. Elle gère quotidiennement ses 30 équipiers avec brio et justesse en tenant compte de la personnalité de chacun. Ses objectifs sont élevés. Elle obtient de bonnes notes et est promise à une belle carrière au sein de la chaîne. Dans ce métier de manager, ce qu'elle affectionne tout particulièrement, c'est la gestion de l'Humain.
Mais cela ne suffit pas, d’un point de vue financier, elle doit trouver une autre option afin d’améliorer son salaire et d’envisager des perspectives professionnelles plus intéressantes.
Avril 2007, Charlotte décide de changer de cap et de passer le concours d'infirmière afin d'intégrer une école en septembre. Désormais seule avec sa fille, elle se bat sur tous les fronts. Elle prépare son concours, demande un CIF qui est accepté, trouve des solutions de garde pour sa fille et finit par être admise dans son école. Pour subvenir à son quotidien, elle retourne travailler dans la restauration rapide durant toutes les périodes de vacances scolaires. En fin de deuxième année, son CIF prend fin et il lui faut alors trouver de nouveaux financements pour la fin de ses études. Licenciée, elle se tourne alors vers Pôle Emploi qui refuse, dans un premier temps, de l'aider. Pugnace et déterminée, Charlotte finit toutefois par convaincre et obtient un financement qui lui permet de terminer sereinement ses études. Diplômée en novembre 2010, elle sait qu'avec un tel cursus, elle ne sera jamais à cours de travail et qu'elle ne s'ennuiera pas, les missions quotidiennes étant très variées. S'ennuyer, c'est ce que Charlotte déteste le plus ! Elle, ce qui l'anime, ce sont les challenges, les choses non établies. Elle aime les ressentis, être en lien avec les autres. L'Humain la passionne et c'est tout naturellement qu'elle intègre une unité de psychiatrie où son besoin de comprendre les choses et l'Humain va pouvoir être comblé. Elle s'épanouit 3 ans durant entre travail dans un hôpital psychiatrique, un service d'urgences psychiatriques et un centre médico-psychologique où elle suit régulièrement des formations, réunions et ateliers pratiques en groupe. Ces années lui ont apporté énormément de maturité, de patience, de recul, de connaissance de soi et de l’autre. Charlotte en a pleinement conscience. Liberté et émancipation Toutefois, sa soif de liberté et son besoin de s'affirmer davantage la démangent. Août 2013, elle quitte la fonction publique et les institutions. Elle devient infirmière libérale et fait quelques remplacements en attendant de pouvoir monter son propre cabinet. Projet qui voit le jour quelques mois plus tard. Ne pouvant faire de publicité pour son activité, Charlotte trouve un local, inscrit son nom dans les pages jaunes, pose sa plaque et se présente auprès des médecins, des pharmaciens du quartier pour se faire connaitre afin que les patients poussent la porte de son cabinet. Les premiers mois sont difficiles, mais elle ne se décourage pas et le bouche à oreille finit par fonctionner. La jeune femme prend une associée. Le cabinet tourne bien. Trop bien pourrait-on dire, car Charlotte n'a plus le temps de l'Humain. Le nombre toujours plus important de patients lui interdit de lier davantage de liens avec ces derniers. Elle a cette insupportable impression de se restreindre, de ne pas pouvoir exploiter pleinement son potentiel. Juin 2015, dans le cadre de son activité d'infirmière libérale, Charlotte rencontre un prestataire de santé en matériel médical qui décèle chez elle un formidable potentiel, une capacité innée pour la relation humaine, et la bouscule en lui disant haut et fort ce qu'elle ressent profondément : elle est faite pour être en lien avec les autres. C'est bien ça son fil rouge, sa raison d'être. Ce dernier va jusqu'à lui proposer un poste de commerciale dans son entreprise alors en plein essor. Charlotte quitte son cabinet et devient ainsi la première commerciale de l'entreprise. Elle se retrouve en charge du développement de la société sur Lyon et sa région. Un défi à la hauteur de ses ambitions. Les compétences et le dynamisme de la jeune femme la propulsent en charge de la formation et l'accompagnement terrain de ses collègues. Elle excelle dans son job et participe considérablement au développement de son entité. Toutefois, la reconnaissance n'est pas à la hauteur de ses attentes. Soif de reconnaissance Son entreprise se fait racheter par un grand groupe. La jeune pense enfin voir ses compétences reconnues et l’opportunité d’évoluer au sein d’un groupe de taille nationale. Elle a néanmoins l’intuition que son expérience et ses qualités ne suffiront pas pour obtenir la reconnaissance et l’évolution attendues. Elle se met alors en quête d'une formation continue diplômante qui pourrait lui permettre de développer ses compétences et d’assoir sa légitimité. Elle se rend à une réunion d’information et son attention se porte sur le Executive Master Management Général proposé par l'emlyon business school. En contactant l'école afin d'avoir davantage de renseignements, Charlotte - qui s’est toujours sentie éloignée de ce type d’établissement - découvre grâce à son interlocutrice Ludivine qu'elle peut tout à fait postuler. Son parcours colle parfaitement avec les critères de sélection. Elle est admise dans le programme. Charlotte se sent rassurée. Son moral est regonflé. Reste toutefois le financement de la formation à trouver. N'ayant plus d'heures de DIF disponibles ni de CPF, elle présente, enthousiaste, son projet à son DRH et lui demande une aide financière. Requête aussitôt rejetée brutalement et sans appel. Charlotte est effondrée, mais ne renonce pas. Ce diplôme, elle le veut. Coûte que coûte. Elle obtient un financement par un OPCA (Organismes paritaires collecteurs agréés) qui couvre environ un tiers du coût de cette formation et choisit d'intégrer l'école en finançant ce qui manque grâce à un prêt étudiant - qu'elle n'avait jusque lors jamais osé demander. C'est donc avec envie, forte de son enthousiasme, qu'elle entame son cursus en février dernier et découvre que les autres participants sont dans le même état d'esprit qu'elle. La formation se déroule à raison de 2-3 jours par mois sur le campus d'Ecully. Même si cela demande beaucoup de travail personnel, Charlotte assimile très vite et facilement. Consciente qu'un diplôme ne fait pas tout, la jeune femme voit cela comme un moyen de s’épanouir dans ses aspirations professionnelles. Cette formation la booste comme jamais. Active sur les réseaux sociaux, elle voit un jour passer une annonce pour un poste d'Ingénieur Commercial proposé par une grosse firme américaine dans le domaine du dispositif médical. Plus confiante quant à ses capacités et ses compétences, même si sa formation n'est pas encore terminée, Charlotte décide de se lancer un défi et de voir ce qu'elle vaut sur le marché du travail. Celle qui n'a jamais passé d'entretien de recrutement se jette dans l'arène et envoie son CV sans trop d'attentes. Quand toutes les planètes sont alignées Quelle ne fut pas sa surprise quelques jours plus tard lorsqu'elle reçoit un appel de l'entreprise ayant passé l'annonce : sa candidature a été retenue et la voilà convoquée à son premier entretien d'embauche ! La rencontre est dynamique et conviviale. Charlotte en ressort heureuse et piquée au jeu dont l'objectif est un poste qui lui plait énormément, d'autant que les perspectives d'évolution sont - cette fois-ci - bel et bien là. Tout est désormais très clair pour Charlotte qui sent un véritable tournant poindre dans sa vie. Tout semble aligné pour le meilleur. Elle est maintenant en lice pour la course finale. Ils ne sont plus que deux candidats. La nouvelle tombe le jour de son anniversaire : elle est prise pour le poste ! Ce sera son plus beau cadeau et la promesse d'un avenir à la hauteur de ses ambitions. La jeune femme éprouve alors un sentiment de plénitude et de joie immense. En poste depuis le début du mois de juin, Charlotte mène de front sa formation et ses nouvelles responsabilités avec un enthousiasme hors du commun. Ce qu'elle apprend à l'emlyon, elle le met immédiatement en relation avec son poste et son environnement professionnel. Elle a désormais l'impression de développer pleinement son potentiel, accompagnée d’une juste reconnaissance. Même si son cursus n'est pas encore terminé à l'heure d'aujourd'hui, elle reconnait que tous ces challenges lui sont bénéfiques, que ce soit dans sa vie professionnelle ou personnelle. Elle éprouve notamment une grande fierté, en montrant à sa fille - mais aussi à sa famille, ses amis et ses collègues - que tout est possible dès lors que l'on s'en donne les moyens. La petite fille que l'on qualifiait enfant d'instable a surmonté son syndrome de l'imposteur et s'est métamorphosée en femme sûre d'elle, à l’écoute, consciente de ses compétences et de sa valeur. Celle qui se cherchait dans le regard des autres s'est finalement rencontrée dans son propre regard.
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