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L’accélération du rythme et la digitalisation de nos vies professionnelles ont profondément changé nos méthodes de travail et considérablement alourdi notre charge mentale. Notre bien-être et nos capacités cognitives naturelles sont mises à mal. Comment renouer avec la concentration, la créativité, l’intelligence émotionnelle, l’intelligence intuitive au service de la performance ? Grâce à la mindfulness. Explications avec Stéphane Leluc, dirigeant de Kalapa Academy et responsable pédagogique à emlyon business school.

Qu’est-ce que la mindfulness ? Stéphane Leluc : il s’agit de cultiver la présence à ce qui se passe ici et maintenant, en nous, et autour de nous. En nous connectant au réseau de l’expérience directe, qui est celui de nos perceptions sensorielles, nous développons une présence attentive et ouverte à notre réalité interne - nos états physiques, émotionnels et mentaux – ainsi qu’à notre réalité externe, le monde tel qu’il est, et non tel qu’on voudrait qu’il soit. Pourquoi est-ce si important la mindfulness aujourd’hui ? Nos vies professionnelles sont devenues frénétiques. Nous sommes à fond sur la pédale d’accélérateur. Notre stress est permanent et cela impacte le bon fonctionnement de notre cortex préfrontal qui pilote toutes nos capacités cognitives supérieures. Nous basculons régulièrement en mode «pilote automatique » : nous sommes plus irritables, moins attentifs, moins empathiques. Les conséquences sont directes : notre productivité baisse et la qualité de notre travail s’en ressent. À vouloir travailler à fond tout le temps, on finit par travailler moins bien. Comment la mindfulness peut-elle apporter une solution ? Lorsque nous pratiquons la méditation de pleine conscience ou mindfulness, nous plaçons notre attention sur notre corps, ce qui déclenche le système nerveux parasympathique. Celui-ci procure détente, calme et diminue le stress. Nous sommes alors plus en capacité d’affronter les enjeux exigeants de la vie professionnelle. La pratique de la méditation renforce également notre contrôle attentionnel. Aujourd’hui, la fragmentation et la dispersion de l’esprit sont des problèmes cruciaux en entreprise. Les gens sont bombardés d’informations et d’interruptions de toutes sorte et leur concentration en souffre beaucoup. En méditant, nous cultivons et renforçons notre capacité à voir où se situe notre esprit et à le ramener sur l’objet de notre choix. Lorsqu’une interruption survient dans notre journée de travail, nous sommes mieux armés pour accueillir cette interruption consciemment puis pour décider où placer notre attention. Quels sont les effets positifs au sein d’une équipe ? La mindfulness permet également de mieux nous connaître, de comprendre comment nous fonctionnons en profondeur, et notamment comment s’expriment nos émotions. Nous évitons ainsi les réponses émotionnelles automatiques, notamment lorsque nous sommes sous l’emprise de la colère ou de la peur. Ce mécanisme fonctionne aussi avec les autres. Nous gagnons en intelligence sociale. Notre empathie s’accroît. Nous sommes plus ouverts et réceptifs aux membres de notre équipe et nous gagnons en bienveillance. La méditation est-elle le seul outil de la mindfulness ? Mindfulness_EM_1 Non, mais c’est à mes yeux l’outil le plus riche. Je conseille également le scan corporel, qui consiste à passer en revue toutes les différentes parties de son corps en explorant les sensations correspondantes. Cette technique permet de développer notre sensibilité corporelle, et elle aussi très efficace pour trouver le sommeil. Certaines postures de Yoga peuvent également venir compléter cette approche, qui, je le rappelle consiste à développer une présence attentive et ouverte. Face à la crise du Covid-19, la mindfulness est-elle adaptée ? Plus que jamais. Le coronavirus a accéléré encore plus le rythme et augmenté la surcharge cognitive. Les interruptions se sont multipliées pour les télétravailleurs qui devaient gérer vie professionnelle et vie personnelle en même temps. Le risque sanitaire apporte une complexité nouvelle et un climat anxiogène. C’est un cocktail explosif. Il est donc plus que jamais nécessaire de comprendre comment nous fonctionnons et de prendre soin de notre esprit pour maintenir un niveau optimal de bien-être et d’agilité afin de traverser cette crise dans les meilleures conditions. Un accompagnement est-il nécessaire pour s’initier à la méditation et à la mindfulness ? Oui, même si de nombreuses applications mobiles existent aujourd’hui pour s’initier, je le recommande. Au début, nous rencontrons de nombreux obstacles : notre esprit s’égare régulièrement, le silence de la pratique de la méditation peut faire remonter de la colère, de l’ennui, de l’anxiété… On risque de se sentir découragé et de laisser tomber. La présence d’un instructeur et d’un groupe permet de discuter et d’échanger, notamment sur comment intégrer les bénéfices de cette pratique dans notre vie professionnelle. C’est pour cela que nous proposons un certificat « Mindfulness : Performance et bien-être au travail » avec emlyon business school. Pendant 4 mois, les participants établissent une pratique régulière. La prise de conscience de ses bénéfices devient une réalité durable. À l’issue de ce cycle, ils comprennent le pouvoir de transformation qu’ils ont sur eux-mêmes. Certificat Mindfulness : Performance et bien-être au travail Objectifs : développer son impact personnel, faire évoluer ses pratiques managériales et renforcer son épanouissement au travail et celui de son équipe. 8 jours de formation répartis sur 4 mois Contact : Stéphanie DESNAIN, Conseillère en formation +33 (0)4 78 33 70 10 desnain@eml-executive.com A propos de : Stéphane Leluc Instructeur de méditation, il pratique la méditation et les disciplines contemplatives depuis plus de 25 ans. Stéphane Leluc a démarré sa carrière dans le management d’équipes commerciales et opérationnelles chez Sodexo et Bayard Presse. En 2000, il a créé et dirigé une société de conseil au service d’éditeurs de presse. En 2015, Stéphane Leluc crée Kalapa Academy, qui a pour vocation d’introduire et intégrer la Mindfulness au sein des organisations afin de renforcer le bien-être et la performance collective. Kalapa Academy travaille avec plus de 50 groupes internationaux en Allemagne, en Suisse, au Royaume Uni, en France et aux Etats-Unis. Parmi ses clients : L’Oréal, Sodexo, Natixis, les directions générales de l’Union européenne, la SNCF, le Centre National d’Etudes spatiales…

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Pendant près de 10 ans, Michel PHAN a dirigé et développé le MSc in Luxury Management and Marketing. Le succès de ce programme lui permet aujourd’hui de devenir responsable du « Global Doctorate of Business Administration ».

Pendant près de 10 ans, Michel PHAN a dirigé et développé le MSc in Luxury Management and Marketing. Le succès de ce programme lui permet aujourd’hui de devenir responsable du « Global Doctorate of Business Administration ». Le Global Doctorate of Business Administration est un programme doctorant sur 4 ans. Ce double diplôme est enseigné en collaboration avec Durham University Business School. Michel Phan sera appuyé par Tyrone PITSIS, directeur du programme à Durham, pour développer le doctorat. Les deux premières années sont consacrées à la formation. Les participants approfondissent leurs connaissances dans plusieurs domaines (Leadership & Followership, Innovation & TechnologyManagement, etc.). La moitié des modules sont dispensés par les professeurs de l’université de Durham tandis que les autres modules sont gérés par les professeurs d’emlyon business school. Les années 3 et 4 sont exclusivement consacrées à la rédaction de leur thèse. Le programme, créé en 2019, connait un intérêt croissant. « La première année, nous n’avions que 11 participants. En 2020, nous en comptons 20 » explique Michel Phan. La plupart des candidats occupent un poste à responsabilité dans leur entreprise (Supervisor, Senior Executive, CEO, CFO…) mais sont en demande de connaissances et de compétences. Un programme international « Prendre en main ce Global DBA est un challenge motivant et captivant. C’est un énorme défi de promouvoir et développer ce programme prestigieux » affirme Michel Phan. Le professeur, expert en marketing du luxe, compte utiliser son expérience pour continuer à développer l’aspect international du GDBA. Ce doctorat, partagé entre Lyon (France) et Durham (Royaume-Uni), rassemble des participants de différentes nationalités. Il offre une diversité des profils qui permet un échange culturel, professionnel et intellectuel très riche pour tous les participants. Selon Michel Phan, le Global Doctorate of Business Administration est innovant et particulier. Les participants sont portés par un sujet qui les passionne et les motive. En intégrant le programme, ils connaissent à l’avance la problématique sur laquelle ils veulent se pencher durant leur thèse. Ces derniers intègrent donc le GBDA avec une soif de connaissance. L’ancien responsable du MSc in Luxury Management & Marketing veut développer le programme tout en conservant son âme et ses forces. Il souhaite garder un nombre restreint de participants pour assurer une formation au plus proche des apprenants. Dès le début de leur formation, les participants sont suivis par un professeur. Ce système de travail et de réflexion permet d’augmenter la qualité des travaux de la thèse. L’enseignement transverse entre l’université de Durham et emlyon business school et les différentes méthodologies des deux écoles permettent d’élargir son champ de compétences. Un diplôme valorisé et valorisant « Je veux apporter plus de richesse au programme » développe Michel Phan. Pour cela, il met en avant les apprenants ayant participé au doctorat. « Certains participants travaillent à l’OMS, dans des organismes publics, des ambassades etc. Avoir ces types de profils dans le réseau alumni est un gage de la qualité de son enseignement. » Le GDBA offre plusieurs avantages à ses participants : Il permet d’obtenir un doctorat (Doctorate in Business Administration). Les apprenants peuvent aussi apporter des nouvelles réponses à une problématique qui leur tient à cœur. Ils sont accompagnés par des doctorants et deviendront par la suite à leur tour des experts sur le sujet de leur thèse. En effet, travailler plusieurs années sur un sujet précis permet d’acquérir le statut d’expert international du sujet en question. D’un point de vue personnel, ce GDBA apporte des connaissances, de la fierté et de la reconnaissance personnelle. Michel Phan explique qu’en « participant à ce programme, on cherche avant tout des compétences. Mon objectif est d’offrir le maximum pour développer ses talents. » A l’avenir, les apprenants pourront partager leurs connaissances et encadrer des thèses. Il est important de transmettre son message, son savoir et sa passion. Depuis près de 10 ans, emlyon business school fait confiance à Michel Phan et à ses compétences. La qualité de son travail permettra sans nul doute au Global Doctorate of Business Administration de se développer.

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Depuis l’âge de 17 ans, Matthew Cobham, passionné de montagne, arpente les sommets enneigés, des Alpes jusqu’à l’Himalaya. Mais cette passion débordante pour les hauteurs n’a pas empêché ce britannique de mener une carrière bien remplie. Avec toujours une idée en tête, celle de se surpasser et d’apprendre. Portrait.

Le 22 septembre 1857, un groupe de londoniens fondait le plus ancien club d’alpinisme au monde, l’Alpine Club. Plutôt étonnant dans une ville qui culmine à seulement 11 mètres au-dessus de la mer ! Pourtant, cette tradition londonienne pour le grand air n’a cessé de perdurer depuis, jusqu’à atteindre Matthew Cobham 150 ans plus tard. Né lui aussi à Londres, il est encore adolescent quand il se lance à l’assaut de ses premiers sommets. À 19 ans, il gravit le massif du Pamir entre le Tadjikistan et la Chine. « J’ai tout de suite été fasciné par ce monde et cette idée de réaliser en équipe des défis qu’on ne pourrait pas faire seul. Entre 19 et 25 ans, j’étais très concentré sur cette passion et un peu moins sur l’école… », confesse aujourd’hui Matthew Cobham. Une déconcentration toute relative puisque le britannique obtient quand même son diplôme en business et marketing et un Masters en éclairage d’architecture puis s’oriente rapidement vers une carrière dans la lumière. Recruté par Saint-Gobain Ecophon comme business manager en 1997, il a immédiatement un coup de cœur pour ce nouvel univers. « C’était ma première rencontre avec le monde de l’acoustique et de la lumière et j’ai tout de suite su que je voulais me spécialiser là-dedans », explique-t-il. La Ville lumière, une évidence Ce secteur d’activité lui permet de relever des défis tout aussi passionnants que la montagne. Au début des années 2000, Matthew Cobham travaille sur l’éclairage des papyrus, des vestiges extrêmement délicats, pour le British Museum. Il rejoint ensuite Lyon, en quête de nouveaux challenges. Un choix évident avec le recul : « J’avais envie d’apprendre une autre langue. J’ai choisi Lyon car c’est la Ville lumière par excellence, qu’il y a un vrai bassin de travail au niveau de l’éclairage et que les montagnes sont très proches de la ville. » C’est aussi à Lyon qu’il rencontre son épouse et qu’il fonde une famille. Comme en montagne, sa carrière continue, elle, de le porter vers les sommets et des postes à fortes responsabilités. Recruté à cette époque par Philips, il réalise plusieurs études pour améliorer l’éclairage télévisuel des compétitions sportives. En lien avec des fédérations comme la FIFA ou le Comité international olympique (CIO), il remporte également avec ses équipes les marchés de l’éclairage des stades de la Coupe du monde 2006 ou ceux des Jeux Asiatiques la même année, au Qatar. « J’ai adoré les rencontres que j’ai pu y faire. C’était un travail très varié, j’ai pu effectuer mes premiers pas dans le management d’équipes et me confronter à d’autres cultures », développe-t-il. Un rôle de chef d’orchestre Sa carrière et sa passion lui permettront de continuer à parcourir le monde : ainsi, il travaille à Singapour ou aux Pays-Bas tout en gravissant des montagnes dans les Alpes… Puis revient à Lyon comme directeur marketing de l’innovation pour l’éclairage intérieur et extérieur chez Signify. « Je gère directement 14 personnes avec pour but que chacun des membres de mon équipe soit en phase avec les stratégies de l’entreprise en Europe. Je suis aussi en interaction avec les autres services, auprès de qui j’ai un rôle de « fonctionnal reporting ». Je suis une sorte de chef d’orchestre », résume Matthew Cobham. Désireux de renforcer ses acquis, ce père de trois enfants s’est attaqué récemment à un nouveau sommet personnel : suivre, tout en travaillant, la formation Executive MBA proposée par emlyon business school. Un challenge qui ne semble pas l’affoler. « Je suis au milieu de ma carrière et je me prépare à la seconde partie. Je veux apprendre davantage en finances et en marketing, mais aussi perfectionner mes acquis et mes compétences. J’aime l’ouverture d’esprit de cette formation, le côté développement personnel et le fait de réfléchir sur le sens des équipes, sur ma valeur au sein de l’entreprise », assure-t-il. « Nous partageons nos idées et nos envies » Matthew Cobham retient aussi les profils très divers de sa promotion. « Il y a quasiment autant d’hommes que de femmes, des managers, des ingénieurs mais aussi un chirurgien et un physicien nucléaire. C’est enrichissant et comme nous ne sommes pas des concurrents, nous partageons nos idées et nos envies de réussir. » Actuellement à la moitié de sa formation, Matthew Cobham assure déjà se servir au quotidien de ce qu’il apprend : « J’ai désormais plus confiance en ma façon interagir avec une équipe. Je travaille avec des personnes venues d’horizon très différents et la façon de les remercier, de reconnaître leur travail, n’est forcément pas la même. Ce sont des choses dont je n’avais pas forcément conscience », ajoute-t-il. Cette montée en compétences va permettre à Matthew Cobham de poursuivre son ascension professionnelle, toujours dans la lumière et plus précisément la lumière connectée. Une nouvelle passion. ——— Les 6 dates clés de la carrière de Matthew Cobham 1997 : Il arrive chez Saint-Gobain Ecophon comme business manager acoustique et lumière 2000 : Il rejoint Concord Marlen comme concepteur lumière 2004 : Il est nommé chef d’équipe de Sports Arena Lighting Solutions chez Philips Lighting Global 2007 : Toujours pour Philips Lighting, il rejoint Singapour où il mettra en place une stratégie marketing commune dans la région pour les prescripteurs d’éclairage 2010 : Il rejoint le siège de Philips Lighting Europe aux Pays-Bas comme directeur marketing pour les architectes et les prescripteurs d’écairage, et manager indoor lighting innovation 2015 : Il est promu directeur de l’innovation pour l’éclairage intérieur et extérieur chez Signify (ex- Philips Lighting) ——— L’Executive MBA, un concept en deux formules Proposé sur 3 jours par mois pendant 20 mois ou 10 mois à temps plein, en format fast-track, l’Executive MBA emlyon business school s’adresse aux dirigeants et cadres expérimentés qui portent un projet ou cherchent à se challenger en acquérant de nouvelles compétences autour des enjeux business d’aujourd’hui. Cette formule est idéale pour prendre du recul et se concentrer pleinement sur un objectif précis. Elle peut également s’inscrire dans le cadre d’une réorientation professionnelle. Classé 6e mondial pour la progression de carrière par le Financial Times (2017), l’Executive MBA approfondit aussi bien les enjeux business et stratégie, la prise de décision, le management, les data que le développement personnel et la posture.

CONTACT LYON Safae Aboukaram Executive MBA Recruitment Manager aboukaram@eml-executive.com Tel. : +33 (0)4 78 33 70 66

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Fonction ou formation du témoin

Dirigeante de Microwave Technologies Consulting

Témoignage de

Marilena Radoiu

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Dirigeante de Microwave Technologies Consulting, Marilena Radoiu est une des pionnières de l’utilisation du micro-ondes. Mais attention, il ne s’agit pas là de cuisine mais de chimie, puisque cette technologie permet d’extraire des molécules, qui sont ensuite utilisées en pharmacie, agroalimentaire, cosmétique… Rencontre avec une pointure.

Marilena Radoiu est une femme persévérante, qui a su se faire une place dans un monde d’hommes. Originaire de Roumanie, elle n’a pas hésité à traverser l’Europe et le monde pour faire connaitre son domaine d’activité. Aujourd’hui considérée comme une référence mondiale sur la technologie micro-ondes, elle œuvre quotidiennement pour faire connaître les possibilités permises par cette technologie. Une scientifique passionnée « La technologie micro-ondes me passionne. Je pourrais en parler pendant des heures… ». Marilena Radoiu donne le ton. Cette passionnée a découvert cette technique pendant ses études, en Roumanie. Ingénieure chimiste, elle poursuit par un doctorat et fait la rencontre du Dr Diana Martin, avec qui elle commence à s’intéresser à une technologie peu connue à l’époque : la chimie micro-ondes. Les possibilités sont très intéressantes et offrent des perspectives nouvelles pour isoler les molécules, par rapport aux méthodes de chauffage traditionnelles. Malgré son ancienneté, elle est encore peu utilisée. « Quand on dit micro-ondes, on pense tout de suite à faire réchauffer un plat », s’amuse Marilena Radoiu. À la fin des années 90, la scientifique débute son travail de recherche avec des laboratoires internationaux et se fait rapidement remarquée grâce à ses publications. Toujours dans le concret Ce qui joue en sa faveur, c’est sa vision « business ». Pas question de rester enfermée dans un laboratoire, Marilena Radoiu met en pratique ses travaux. « Ce que j’aime c’est le concret et la mise en pratique du savoir ». Elle rejoint donc le monde du privé et intègre le groupe BOC Edwards, au Royaume-Uni. Ce dernier est spécialisé dans les solutions de traitement des effluents gazeux, i.e. la destruction des gaz toxiques et à effet de serre, solutions qui sont utilisées par des équipementiers réputés et installés dans les plus grandes usines de fabrication de semi-conducteurs au monde. « J’ai beaucoup appris là-bas, j’ai développé pas mal de machines qui sont installés aujourd’hui en France, en Allemagne, au Taiwan… ». Le hasard des rencontres la conduit ensuite chez Sairem, une PME lyonnaise spécialisée dans la fabrication des équipements micro-ondes industriels. Passer d’un groupe international à une petite entreprise française n’effraie en rien Marilena. En pleine période de récession économique, elle parvient à sauver la PME en développant le chiffre d’affaires à l’export. « Nous sommes passés de 5 millions d’euros de chiffre d’affaires à 10 millions en quelques années », précise-t-elle. Australie, Canada, Japon… Elle parcourt le monde et endosse toutes les casquettes, de la R&D à la direction générale, en passant par les RH, le business développement, le commercial ou le marketing. Le besoin de faire le point Les voyages, le rythme soutenu… Malgré des expériences très enrichissantes, Marilena Radoiu ressent le besoin de faire un point. Elle commence à réfléchir à l’avenir et à l’idée d’un MBA. Elle découvre le programme Executive MBA fast-track a emlyon business school et est convaincue par ce format. « Je voulais me dédier à ce projet », précise la dirigeante. Elle intègre la formation en octobre 2016. « J’ai énormément travaillé et le rythme était très rapide, mais c’était fantastique. Le MBA m’a tout simplement aidé à valider les décisions que j’avais déjà prises et de catalyser mes décisions pour l’avenir grâce au mélange entre les professeurs emlyon business school et les invités qui se distinguent dans leurs domaines d'expertise et apportent un haut niveau de connaissances au programme. Finance, gestion, analyse commerciale, leadership… Les enseignements sont équilibrés. La plupart des cours repose sur des projets d'équipe et des études de cas, qui m’ont aidé rapidement à affiner et développer des compétences spécifiques », raconte, encore enjouée, Marilena Radoiu. Elle n’avait pas choisi la solution de facilité puisqu’en plus de sa formation à emlyon business school, elle suivait deux étudiantes en doctorat et continuait de publier régulièrement. À l’issue de la formation, et d’un voyage révélateur en Inde, le choix de l’entrepreneuriat s’impose. Rien d’étonnant pour Marilena Radoiu : « C’est de famille ! Mon frère et ma sœur sont dirigeants de leur propre structure en Roumanie ». Son projet entrepreneurial prend forme en février 2018 avec la création de Microwave Technologies Consulting, une entreprise dont l’objectif est de faire le lien entre les universités, les industriels et les fabricants sur la technologie micro-ondes. L’activité se développe à une vitesse fulgurante : elle a déjà signé des contrats avec le Canada et l’Angleterre et va s’installer dès septembre dans un laboratoire de la région lyonnaise. L’Executive MBA en fast-track, une formule innovante Proposé sur 10 mois, à temps plein à Lyon et à Paris, l’Executive MBA emlyon business school en format fast-track s’adresse aux dirigeants et cadres expérimentés qui portent un projet ou cherchent à se challenger en acquérant de nouvelles compétences autour des enjeux business d’aujourd’hui. Cette formule est idéale pour prendre du recul et se concentrer pleinement sur un objectif précis. Elle peut également s’inscrire dans le cadre d’une réorientation professionnelle. Classé 6e mondial pour la progression de carrière par le Financial Times (2017), l’Executive MBA approfondit aussi bien les enjeux business et stratégie, la prise de décision, le management, les data que le développement personnel et la posture. Une bourse « Executive Women » Réservée aux femmes avec un minimum 3 ans d’expérience en encadrement d’équipes, cette bourse permet d’obtenir une réduction de -20% sur les frais de scolarité du programme Executive MBA ! Pour plus d’informations contactez Safae Aboukaram : aboukaram@eml-executive.com A propos d’emlyon business school Fondée en 1872, emlyon business school accueille chaque année 5100 étudiants de plus de 80 nationalités dans le cadre de formations initiales et 5500 salariés et dirigeants d’entreprises au titre de formations professionnelles continues. L’école détient la triple accréditation (AACSB, EQUIS, AMBA), un label qualité attribué à seulement 1% des business schools. emlyon business school compte 5 campus dans le monde (Lyon, Saint-Étienne, Casablanca, Shanghai, Paris), s’appuie sur un réseau de 156 partenaires académiques internationaux et anime une communauté de 29.000 diplômés dans 118 pays Le corps professoral de emlyon business school dénombre 90% de docteurs parmi ses 130 professeurs permanents.

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Se remettre en question pour se réinventer dans ce contexte de changement. Marie Pedro a choisi de quitter un poste passionnant dans l’industrie pharmaceutique pour retourner sur les bancs de l’école. Un pari qui a changé le sens de sa vie et lui ouvre aujourd’hui de nouvelles perspectives.

Savoir se remettre en question… Marie-Pedro-E2MG Marie Pedro en est le parfait exemple. Elle commence en tant que commerciale dans la répartition pharmaceutique en 1996. Grâce à ses résultats, elle évolue à vitesse grand V vers un poste de responsable grands comptes. En 2003, elle est recrutée par Forté Pharma pour créer et diriger le pôle grands comptes dont elle fera un succès. Elle recrute, forme et dirige une équipe avec exigence et passion, ce qui lui permet de réaliser 30 % du CA du laboratoire grâce à la négociation de partenariats exclusifs avec la distribution pharmaceutique. De 2012 à 2017, elle prend la direction commerciale du leader de la puériculture Dodie pour relancer la marque, recruter et manager une équipe de 30 personnes. L’occasion de la vente du laboratoire fin 2017 a été un moment de réflexion quant à ses orientations professionnelles et aspirations personnelles, notamment dans son rôle de manager et ses interactions avec la direction et les actionnaires. La question du lien entre la confiance interrelationnelle et la performance globale de l’entreprise se pose. Alors que deux propositions de poste avec de belles perspectives s'offrent à elle, elle décide de faire une pause. Une prise de conscience “Cette proposition a été́ ́ un révélateur, une boucle était bouclée, il fallait partir en étant actrice de mon choix pour faire de ces expériences de véritables enseignements et poursuivre ma carrière autrement, même si je ne savais absolument pas comment… » explique Marie Pedro. Elle appuie donc sur le bouton stop pour une pause formation. Son souhait est de se reconnecter au monde du travail, de se confronter à l’évolution du marché et de repenser ses modes de fonctionnement. « Ces dernières années, j’ai recruté beaucoup de personnes, notamment de la jeune génération et je sentais qu’il fallait évoluer... Ils sont compétents, vifs mais exigeants avec une vision de l'investissement au travail très différente. Il fallait que je prenne de la distance pour comprendre, apprendre et m’approprier d’autres connaissances. » Confie-t-elle. emlyon business school, un choix sans hésitation La formation doit être en adéquation avec ses valeurs, son expérience et ses aspirations. Elle souhaitait acquérir de nouvelles compétences en capitalisant sur son expérience. Après une prise de contact avec les cinq meilleures business schools de France, elle choisit sans hésiter emlyon business school, séduite par l’accueil et le programme proposé dans le cadre de l’Executive Master Management General. Ce programme répondait parfaitement à ses attentes avec les deux troncs communs et les trois choix de matières complémentaires. Les deux premiers permettent de mettre en adéquation le business face au déploiement des ressources humaines et les trois choix de matières complémentaires permettent de découvrir ou d’approfondir un thème. “Le contact humain était irréprochable. Les intervenants, les conseillers, l’organisation... tout était en place pour vivre cette année avec passion et succès. Pour moi, cet aspect humain est primordial parce qu’il reflète la qualité globale entre enseignement et accompagnement,” confie Marie. Un programme qui s’adapte aux besoins de chaque étudiant Marie Pedro fait partie de la promotion 2018-2019 sur le campus de Paris. Elle est conquise par la complémentarité des modules entre business et développement des ressources humaines et notamment celui autour de la conduite et de l'accompagnement au changement. Cela lui permet de s’approprier une nouvelle vision de sa mission dans l’univers professionnel. Elle prend conscience qu’il faut d’abord se transformer soi-même pour accompagner le changement organisationnel et managérial. Les nouvelles technologies imposent de nouvelles normes de communication et des nouvelles générations qu’il faut motiver, impliquer et accompagner pour réussir leur intégration en confiance. Tous ces aspects requièrent une nouvelle vision pour accompagner les salariés dans le déploiement stratégique en mettant l’humain au centre des organisations. “Le grand point fort de ce programme, c’est l’équilibre entre les « hard skills » et les «soft skills ». J’ai pris conscience de l’importance d’allier compétences professionnelles et qualités personnelles car c’est l’équilibre de ces deux pôles qui nous permet de collaborer et de participer au monde de l’entreprise. Le second point fort, c’est la qualité des enseignements incarnée par les intervenants qui allient compétence, écoute et bienveillance. » détaille Marie Pedro. Un avenir redéfini Ce Master à emlyon business school a permis à Marie de redéfinir ses priorités qu’elle organise aujourd’hui, en tant qu’indépendante, dans des missions de conseil marketing-commercial et formation en entreprise. Elle approfondit le volet « humain » par un autre master en « Coaching pour dirigeants et managers » à l’université afin d’obtenir un diplôme d'État en septembre 2021. Aujourd’hui, sa vocation est d’orienter ses actions en entreprise non plus à développer des marques et des produits mais à accompagner les dirigeants, les managers et leurs équipes dans le développement de leurs talents et de leurs compétences grâce à un nouveau mode de management, qui replace l’humain au cœur des stratégies. “Mon parcours à emlyon m’a permis de gagner en confiance, afin de poursuivre mes projets dans l’environnement professionnel avec responsabilité, intégrité et engagement. Je leur suis très reconnaissante de cette année passée sur le campus de Paris car j’ai retrouvé une dynamique et une vision pour les 15 prochaines années de ma vie,” conclut-elle.

VOTRE CONTACT Sabine Chavanelle Conseillère en formation Tel. 06 02 15 88 47 chavanelle@eml-executive.com Prendre RDV

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“Tout se passe en une fraction de seconde. C’est un sentiment indescriptible. Tu passes la ligne, tu te retournes. Tu ne sais pas. Tu espères mais tu ne sais pas. Quand tu vois le vert, ça fait un grand boom. Ça explose !” Un an après avoir raccroché les skis, Margot Bailet a toujours en tête les sensations extraordinaires des compétitions. Comme si l’intensité du moment avait gravé ces sensations dans sa mémoire. Aujourd’hui, Margot suit l'Executive Master Management Général Online (PGMO), un programme qui lui permet d’acquérir, à distance, les compétences en management nécessaires à ses nouveaux objectifs professionnels, avec à la clé un niveau bac+5. Entre un certificat en marketing et intelligence artificielle et depuis son appartement à Val d’Isère, elle revient avec nous sur son parcours de sportive de haut niveau, et sur son choix d’intégrer emlyon business school.

“Tout se passe en une fraction de seconde. C’est un sentiment indescriptible. Tu passes la ligne, tu te retournes. Tu ne sais pas. Tu espères mais tu ne sais pas. Quand tu vois le vert, ça fait un grand boom. Ça explose !” Un an après avoir raccroché les skis, Margot Bailet a toujours en tête les sensations extraordinaires des compétitions. Comme si l’intensité du moment avait gravé ces sensations dans sa mémoire. Aujourd’hui, Margot suit l'Executive Master Management Général Online (PGMO), un programme qui lui permet d’acquérir, à distance, les compétences en management nécessaires à ses nouveaux objectifs professionnels, avec à la clé un niveau bac+5. Entre un certificat en marketing et intelligence artificielle et depuis son appartement à Val d’Isère, elle revient avec nous sur son parcours de sportive de haut niveau, et sur son choix d’intégrer emlyon business school. La descente, l’adrénaline et la “Green light” Entre un certificat en marketing et intelligence artificielle et depuis son appartement à Val d’Isère, Margot revient sur son parcours de sportive de haut niveau, et sur son choix d’intégrer emlyon business school. Originaire de Nice, Margot va régulièrement avec sa famille à la petite station de ski d’Auron, dans le Mercantour. “J’ai tout de suite accroché”, reconnaît Margot, qui apprécie dans ce sport le fait d’être “en pleine nature, dans la montagne”. Mais plus que contemplative, Margot a surtout l’âme d’une compétitrice : “Je recherche sans cesse la performance, à progresser dans ma pratique”. Une farouche volonté d’apprendre aussi, qui va guider sa carrière et la faire progresser. Elle choisit naturellement la descente, notamment pour les sensations fortes que sa pratique procure, mais aussi pour la notion de risque. “Il y a beaucoup d'adrénaline dans la descente. Vous descendez à 140 km/h, avec des sauts de 40 mètres…Quand vous arrivez, entre la peur, l’adrénaline et l’effort physique, on a les jambes dures, le souffle court.” Et cette lumière comme un verdict : verte, elle annonce que celui ou celle qui vient de passer la ligne est en tête. Mais le résultat n’est pas tout : “Même si le résultat n’est pas bon, le fait même d’avoir terminé la descente et surmonté sa peur est une sensation très grisante”, confie Margot. Championne de France de descente 2014 à Méribel, deux résultats ont marqué Margot : d’abord sa 4ème place à la descente de Lake Louise (Canada) lors de la coupe du monde de décembre 2015 : “C’était une surprise. Je n’avais pas fait de très bons entraînements. Je partais devant, j’avais le dossard numéro 2. J’arrive avec 95 centième d’avance, ce qui en ski est énorme. Je suis resté dans le “kiss & cry” (NDLR : zone dans laquelle les participant.es en tête du classement attendent la fin de l’épreuve) très longtemps. C’était tellement fort que, même quand je me suis fait passer devant et que j’ai terminé 4ème, c’était une énorme satisfaction”. Puis, sa 7ème place à la Coupe du monde de 2016 à Altenmarkt-Zauchensee (Autriche) où elle dit avoir produit “le meilleur ski de sa carrière”. La peur ? Margot la connaît, mais elle a su l'apprivoiser, pour la gérer : “la peur permet de rester focus. Quand on arrive à se servir de la peur dans l’action, c’est génial”. Une toute nouvelle carrière d’entraîneur...et de manager Sur la fin de sa carrière, Margot sent qu’elle est en train d’opérer un changement de valeurs et de priorités : “j’étais moins dans la compétition et plus dans le partage”. Elle s’oriente donc vers le métier d'entraîneur, qu’elle occupe aujourd’hui au club des sports de Val d’Isère. Avec déjà une vision de ce nouveau métier très aiguisée : “quand j’étais skieuse, j’ai toujours pensé que le management faisait défaut, que ce soit dans les clubs ou les fédérations. Même si le ski est un sport individuel, les skieurs et skieuses sont dans des équipes ou des organisations. Cela fonctionne comme une entreprise”. Sur la fin de sa carrière, Margot sent qu’elle est en train d’opérer un changement de valeurs et de priorités. Une façon d’intégrer les méthodes du monde de l’entreprise dans ce sport, à l’image de ce que font les anglo-saxons chez qui la dimension managériale est très présente dans les différents sports. L'Executive Master Management Général Online, un programme qui colle bien aux contraintes des sportifs de haut niveau C’est donc tout naturellement que Margot s’inscrit dans une formation diplômante en management, avec l'Executive Master Management Général Online (PGMO) d’emlyon business school.“J’ai choisi emlyon pour la flexibilité du programme. Les learning, c’est vraiment top car je peux aménager mon planning comme je veux”, reconnaît Margot. “J’ai toujours aimé ma liberté et mon indépendance. Avec le programme, je peux suivre mes cours sans contraintes horaires. Cette liberté d’adapter son programme, pour moi c’est super. J'aménage mes loisirs, mon travail, mon programme comme je le veux. Ca t'enlève une contrainte” Autre atout selon Margot : la pédagogie. “Comparé à des programmes similaires dans d’autres écoles, le gros avantage de l'Executive Master Management Général Online est que les enseignants ne délivrent pas un cours de manière professoral. C’est un vrai échange avec les participants, c’est cela qui fait vraiment la richesse du programme. Nous avons aussi beaucoup de concret avec des études de cas”. A emlyon business school, Margot découvre aussi des personnes d’horizons très différents. “J'apprends beaucoup des personnes qui viennent du monde de l’entreprise. Ils m’apportent beaucoup d’idées nouvelles.” Margot Bailet, participante au sein du Executive Master Management Général Online Sport et entreprise : deux mondes complémentaires Mais l’apport entre ces deux univers fonctionne dans les deux sens. “En France, on ne se rend pas bien compte de tout ce que le sport peut apporter, en terme de valeurs et en terme professionnel. En échangeant pendant le programme avec des personnes qui viennent du monde de l’entreprise, je m’aperçois qu’il y a beaucoup de points en commun entre le monde du sport et de l’entreprise, je pense que les deux mondes peuvent beaucoup apprendre l’un de l’autre”. Forte prise en compte du facteur humain, recherche permanente de l’amélioration, ... Le monde de l'entreprise a beaucoup à apprendre du monde sportif de haut niveau : “Quand on vise la performance individuelle, on expérimente plein de choses, on étudie toutes les possibilités et on va chercher partout les pistes d’amélioration : physique, mental, organisationnel”, souligne Margot. Motivée et impliquée, Margot devrait terminer l'Executive Master Management Général Online en 2021. Elle souhaite ensuite rester dans le domaine du sport car elle partage ses valeurs, mais plus vers des missions de management que d'entraîneur : “Je veux continuer à partager mon expérience avec les jeunes, mais aussi améliorer le système, travailler sur l’intelligence émotionnelle, c’est passionnant !”

Votre contact Estelle BRUYERE Conseillère en formation +33 (0)6 75 45 07 67 Prendre un rdv bruyere@eml-executive.com

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Sélectionner, initier, mettre en œuvre des projets est au cœur de la réussite d’un manager. Leur rôle est de convaincre leur direction générale et direction financière de la pertinence de leurs décisions.Il est indispensable d’aborder le plan d’action, la marge, la rentabilité... Il est donc important de maîtriser les indicateurs financiers de base. Explications avec Myriam Lyagoubi, professeure de finance d’entreprise à emlyon business school.

Quelle place occupe la finance dans la compétence des managers ? Myriam Lyagoubi : Certains managers maîtrisent parfaitement la logique financière et ont été formés à cette discipline. Ils sont le plus souvent rattachés aux directions financières, services comptabilité ou contrôle de gestion. D’autres managers n’ont pas acquis cette compétence au cours de leur parcours académique. Marketing, logistique, production, R&D… ils maîtrisent leur spécialité mais ne parlent pas le langage « financier ». La plupart sont confrontés au langage et indicateurs financiers. Régulièrement, ils transmettent à la direction financière des indicateurs et des informations sur leur activité, et en assurent le suivi. Le sens de ces informations est souvent déconnecté de leur utilité. Comment la vision financière impacte-t-il leurs missions ? Quel que soit leur domaine ou leur fonction, ils ont des projets à mener, des décisions à prendre. Ils doivent les défendre auprès des directions générales et financières. La pertinence du projet est envisagée dans une globalité : métier mais aussi performance financière sur le moyen terme et impact sur la trésorerie. Au moment de dérouler leur argumentation, la question du financement se pose et ils peuvent se retrouver coincés car ils ne maîtrisent pas ces indicateurs financiers. Le débat se déplace alors sur la bonne allocation des ressources financières au lieu de se concentrer uniquement sur les enjeux du projet et les compétences nécessaires.La négociation nécessite de maîtriser les arguments métier mais aussi le langage financier pour pouvoir être en confiance et sur le même plan de pouvoir que la direction financière   Comment accroître cette capacité à défendre les projets ? En se formant à la finance. Il ne s’agit pas de devenir un expert mais d’acquérir le même langage que les financiers. Comprendre les indicateurs, les utiliser pour rendre plus robuste les projets et les prises de décisions. Cela ouvre le champ de la réflexion, le manager prend en compte d’autres aspects : la mobilisation de la trésorerie, la rentabilité, le recours au financement externe… Ses projets avancent mieux et plus vite. Ils sont davantage soutenus par sa hiérarchie. C’est particulièrement nécessaire en ce moment, en pleine crise du Coronavirus. Les entreprises recherchent des projets qui génèrent de la trésorerie de façon pérenne.   Que propose le certificat online finance pour managers proposés par emlyon business school ? Il s’adresse aux primo-managers et managers opérationnels qui souhaitent comprendre le langage financier pour communiquer avec les parties prenantes. Ils acquièrent ainsi des outils et contribuent à la création de valeurs à travers leurs décisions. À l’issue du certificat, ils sont capables de mesurer l’impact financier de leurs actions.

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Maîtriser les questions financières pour réussir ses projets

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De la vitesse, de la technicité, de la maîtrise dans les enchaînements de combinaisons, le tout couplé à une synergie éclatante avec sa partenaire, dressons le portrait d’un virtuose de la danse sur glace et étudiant emlyon business school. À travers ce deuxième portrait, nous retrouvons Louis Thauron que nous avions interviewé en avril 2020 lors du premier confinement : Louis Thauron, la danse...et la finance ? Louis veut reproduire dans son parcours académique ce qu’il réalise sur la glace. Après un bac S mention Très Bien, il suit dès 2013 un premier cycle d’études en ingénierie à l’INSA Lyon, où il réalise les années 2 et 3 exclusivement à distance. En septembre 2019, il intègre la première promotion du Programme General de Management Online (PGMO) devenu à présent l’Executive Master Management General Online. Là encore, il rayonne par sa faculté à concilier études 100% à distance et sport professionnel à très haut niveau. Il enchaîne avec brio les certificats sans concéder le moindre retard, avec pour objectif finir le programme fin 2020. Cette double compétence ingénierie-management dans son parcours académique, Louis Thauron l’envisage dès la sortie du lycée. Doté d’une certaine appétence pour les Sciences, inspiré et « en admiration du parcours de Nathalie Péchalat » selon ses mots, il souhaite d’abord réaliser une Licence, puis rejoindre emlyon business school en Master. Ainsi, le choix d’emlyon a été naturel pour lui, à cela s’ajoute le facteur chance, car l’école ouvre le programme Executive Master Management General Online. Une formation executivedispensée 100% en distanciel, avec la possibilité d’échelonner son cursus en fonction de ses objectifs professionnels, un choix qui sonne comme une évidence. En effet, la formation en distanciel n’est pas une option pour le jeune homme qui évolue rapidement dans le monde de la glace, passant de Viry-Châtillon en région parisienne, au CSG de Lyon durant sa 1ère année à l’INSA. Louis se remémore son approche loisir de la danse sur glace« A l’époque, je ne me rendais pas compte ». C’est en prenant la décision de changer de structure, en accord avec la Fédération Française des Sports de Glace, après deux années passées dans la capitale des Gaules, que Louis et sa partenaire de l’époque Angélique Abachkina s’établissent à Detroit (Etats-Unis) pour s’entrainer. Là-bas, ils côtoient les meilleurs athlètes et entraîneurs du monde en danse sur glace pendant quatre ans. Suite à leur non-sélection pour les JO 2018 de PyeongChang (Corée du Sud), Louis quitte les Etats-Unis pour rejoindre Moscou (Russie) et sa partenaire actuelle la franco-russe Adelina Galyavieva, et leur coach Angelika Krylova. Nous voici en 2020, les Championnats d’Europe de janvier laissent place à l’incertitude suite à l’annulation des Championnats du Monde en mars et aux annonces du premier confinement. Louis et sa partenaire Adelina, prennent alors très rapidement des décisions cruciales. C’est ainsi qu’ils sont confinés ensemble chez les parents de Louis. Avec une aide à distance de leur coach ils continuent de se perfectionner sur des éléments majeurs de la danse sur glace (chorégraphie, musiques, portés, mouvements), à défaut de pouvoir retrouver les chemins de la patinoire pendant 3 mois. Suite à cette période de turbulence, partagée par l’ensemble de la planète « Sport », Adelina et Louis rejoignent Milan et le centre Lombard en accord avec la Fédération (FFSG), pour retrouver des conditions d’entraînement idéales, compte tenu du contexte. Ils y retrouvent Barbara Fusar Poli – Championne du Monde de Danse sur glace en 2001 – qui devient l’entraîneur référente du couple Galyavieva-Thauron. Louis revient sur cette période d’instabilité et sur sa gestion de l’incertitude qu’il a vécu aux côtés d’Adelina durant cette saison 2020. Il raconte que cela fut très dur au quotidien : « C’est compliqué de se battre à 100% pour une compétition dont tu ne sais pas si elle va avoir lieu, car tout est mis en œuvre pour obtenir un résultat à un moment donné. ». Et ce ne sont pas les échéances à court terme qui vont lui donner tort. Début décembre, le couple Galyavieva-Thauron et les autres danseurs, ne savaient toujours pas si les Championnats d’Europe de janvier 2021 se tiendront. (ndlr : les Championnats d’Europe ont été annulés une semaine après cette interview). Pour tenir le cap dans ce contexte inédit, Louis préfère se focaliser sur le long terme plutôt que de se laisser perturber par l’incertitude. Le vrai objectif, ce sont les Jeux olympiques de Pékin en 2022 où Louis et Adelina comptent se qualifier et performer. L’objectif de la saison 2021 reste les Championnats du Monde prévue en mars. Cette compétition reste le rendez-vous majeur pour se positionner en vue de la qualification olympique. L’objectif : se qualifier en tant que 2ème couple français derrière le couple Papadakis-Cizeron, quadruple champion du monde de la discipline. Une fois qu’il aura raccroché les patins – le plus tard possible – Louis se projette sur son avenir professionnel. Il souhaite avoir une certaine liberté géographique en travaillant de n’importe où, et ne pas être dépendant d’un unique travail, pour ainsi combiner les expériences et rester proche de sa discipline. « J’ai envie de rendre ce qu’on m’a donné »témoigne-t-il. Pour se faire, Louis souhaite mettre du sens et de la continuité dans ses projets, et une fois encore il n’hésite pas à prendre en exemple Nathalie Péchalat, qui mena plusieurs projets de front pour anticiper l’après-carrière. Ce n’est pas un hasard si aujourd’hui l’ex-patineuse internationale alumni emlyon business school et invitée en 2017 par la tribune étudiante Forum emlyon, est devenue la première femme Présidente de la Fédération Française des Sports de Glace en mars dernier. En anticipant à seulement 25 ans son après-carrière, Louis Thauron prépare l’avenir, et souhaite donner du sens à ses projets en mettant en exergue ses qualités et ses passions. Un discours largement partagé par Mickaël Romezy, Directeur du Sport Makers emlyon. Pour l’instant, Louis travaille avec sa sœur à la création d’une boutique e-commerce, qu’ils souhaitent lancer au cours du premier semestre 2021. En parallèle, Louis a rejoint le programme « Jeune talent », en collaborant avec l’équipementier Fusalp à l’instar de Sacha Theocharis, également étudiant de l’Executive Master Management General Online d’emlyon business school. Pour étendre sa marque, l’équipementier français souhaite s’associer à des sportifs aux parcours atypiques comme Louis et Sacha, qui mènent parallèlement sport de haut niveau et études supérieures. En attendant, cette saison 2021 se présente comme une saison préolympique particulière, où le couple Galyavieva-Thauron continue de peaufiner ses programmes et tente d’innover sur les plans du style, des portés et des transitions. Ils auront ensuite le temps de structurer ces nouveautés lors de la phase de consolidation, qui correspond à la période de préparation pour l’année olympique qui les mènera à Pékin 2022. À en analyser ces échéances d’une vision globale, du monde de la glace à celui du management, il n’y a, pour Louis, vraisemblablement que la largeur d’une lame de patin. En savoir plus sur le programme >

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Booster sa carrière, se challenger, préparer une nouvelle prise de fonction ou simplement se remettre à niveau, les raisons d’intégrer l’Executive MBA d’emlyon sont diverses. Les participants renforcent leur position de cadre dirigeant, consolident leur projet de création d’entreprise et prennent du recul sur leur manière de travailler. Pour convaincre les futurs candidats d’intégrer ce programme, rien de plus efficace qu’un échange avec les étudiants actuels. emlyon a organisé des Meet&Talk, pour confronter hésitants et convaincus. Retour sur cet événement riche en échanges et en informations, avec Jean-Marc BINET et Franck LAVIS, participants des promotions Fast-track en anglais, 2020 (en reconversion) et Part-time en français, 2021.

Booster sa carrière, se challenger, préparer une nouvelle prise de fonction ou simplement se remettre à niveau, les raisons d’intégrer l’Executive MBA d’emlyon sont diverses. Les participants renforcent leur position de cadre dirigeant, consolident leur projet de création d’entreprise et prennent du recul sur leur manière de travailler. Pour convaincre les futurs candidats d’intégrer ce programme, rien de plus efficace qu’un échange avec les étudiants actuels. emlyon a organisé des Meet&Talk, pour confronter hésitants et convaincus. Retour sur cet événement riche en échanges et en informations, avec Jean-Marc BINET et Franck LAVIS, participants des promotions Fast-track en anglais, 2020 (en reconversion) et Part-time en français, 2021. executive_mba_retours_experience_emlyon Quelles sont les raisons initiales qui vous ont poussé à vous inscrire à cette formation ? Franck : Le sentiment d'obsolescence. Quand on a terminé ses études avant l'apparition d’Internet, comme moi, les choses ont énormément évolué au cours de notre carrière. Après la cinquantaine, j’ai eu besoin de me réinventer et d’acquérir de nouvelles compétences pour créer une entreprise de formation. Avez-vous ressenti la philosophie Early makers à travers la pédagogie de l’enseignement ? Jean-Marc : Bien sûr, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je suis venu. On lae sent dans tous les cours et dès le début du cursus. Cela nous permet de nous remettre en question et de se rendre compte des risques que l’on va prendre dans la suite de notre carrière. Franck : Ça va plus loin que des études de cas. On travaille sur nos propres problématiques. J’ai pu échanger avec les intervenants et les autres étudiants sur des situations que je rencontre dans mon activité réelle. C’est très intéressant parce qu’on profite des compétences et des expériences des autres. Comment vivez-vous la dynamique de groupe, l’ambiance dans la promo ? Jean-Marc : On est en présentiel trois jours par mois et dès le début du cursus, on a créé des groupes pour travailler sur des projets en commun. C’est l’occasion d’échanger sur nos parcours respectifs, de comprendre les compétences que nos pairs vont pouvoir nous apporter et ce qu’on va pouvoir leur donner en retour. L’ambiance de classe se crée rapidement. Je craignais une forme de compétition mais c’est tout le contraire. Tout repose sur l’entraide. Franck : On a aussi créé des liens amicaux. Plusieurs participants habitent loin donc dorment à l’hôtel pendant les jours de formation. Du coup, le soir on se retrouve après les cours. Cela permet de se connaître dans un cadre moins conventionnel. D’ailleurs, j’héberge même un des étudiants chaque mois. C’est une ambiance coloc à 50 ans, c'est sympa. Pensez-vous qu’il faut “se préparer” avant de commencer la formation ? Faire une remise à niveau dans les matières où on a des failles ? Jean-Marc : Il faut se préparer oui mais pas aux matières en tant que telles. Il faut en revanche avoir conscience de l’engagement que demande cette formation. Pendant les 20 mois, vous allez avoir beaucoup de travail personnel à faire, en plus de votre vie professionnelle et de votre vie de famille. Ça va demander quelques sacrifices mais si vous en avez conscience et que vous êtes soutenu par votre entourage ça ne pose pas de problème. Concernant les “lacunes”, vous verrez qu’il y a des profils très diversifiés dans la promo. Des DAF, des ingénieurs, des marketeurs…. et c’est cette dynamique qui tire tout le monde vers le haut. On s’entraide beaucoup. Les nombreux travaux de groupe y sont pour beaucoup. Pouvez-vous nous expliquer l’organisation de vos mois de formation ? Franck : Trois jours par mois et 15 à 20 heures de travail en plus. Il y a des périodes plus intenses que d’autres mais dans l’ensemble c’est ça. Jean-Marc : Pour travailler les projets de groupe, des réunions Zoom sont fréquemment organisées le soir après votre journée de travail. Mais, il faut savoir que 30 % du temps en cours est dédié à vos travaux de groupe donc vous pouvez profiter du coaching de l’intervenant. Sentez-vous que vous êtes en train de changer depuis le début de cette formation ? Jean-Marc : Oui, je me sens bien plus employable aujourd’hui. J’ai moins de complexes et je sens que j’ai la capacité de contribuer à la valeur ajoutée de l’entreprise avec une vision plus large. Je sais prendre du recul sur les choses et je fais le lien entre la stratégie, la finance, le marketing… ce que je ne faisais pas avant. Franck : Oui, tout à fait. Je gère mieux les choses, j’ai beaucoup plus confiance en moi et je me sens capable de prendre la parole sur des sujets que je ne maîtrisais pas avant. J’ai davantage d’assurance dans ma façon de gérer mon entreprise. Considérez-vous avoir atteint votre objectif ? Jean-Marc : Sans hésiter et même largement. Je n’attendais pas vraiment une transformation totale mais plutôt un gain de confiance en moi. Et c’est allé plus loin que ça. J’ai réfléchi sur moi en profondeur, je me détache du formatage lié à mon éducation et j’ai une autre vision de tout ce qui m’entoure. Vous souhaitez en savoir plus ? Revivez l’ensemble du Meet&Talk >>>

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La formation Executive MBA d’emlyon business school dote les chefs d’entreprise d’outils pour développer leur activité, comme en témoigne Laurent Peloil, directeur général du Groupe AIM. 

Ecole de renommée internationale fondée en 1872 par la CCI de Lyon, emlyon business school est l’une des plus ancienne écoles de commerce d’Europe. Sa vocation : former une nouvelle génération de leaders capables de faire face aux mutations de notre société et de proposer des solutions innovantes pour réinventer le monde de l’entreprise. 

L’Executive MBA dispensé par emlyon business school est un programme de formation continue, de niveau Master/niveau 7 RNCP. Il s’adresse aux cadres supérieurs, dirigeants ou entrepreneurs désireux d’insuffler un nouvel élan à leur organisation ou de créer leur propre entreprise. 

Une expérience professionnelle à un poste stratégique ainsi qu’un niveau de diplôme d’au moins bac +4 sont requis pour s’inscrire à ce programme. Les participants peuvent choisir leur rythme : à mi-temps (sur une durée de 20 mois) ou à temps complet (sur une période de 10 mois), à Paris ou à Lyon. La formation, disponible en anglais ou en français, se déroule en deux étapes successives : un tronc commun offrant les clés pour répondre aux grands enjeux du monde des affaires, puis un enseignement de spécialisation comprenant une introduction à l’environnement professionnel choisi, un voyage à l’étranger à la découverte d’entreprises, un module de développement du leadership et des modules spécialisés. 

Directeur général du Groupe AIM (Alliance Industrielle Métallurgique), spécialisé dans la transformation et l’assemblage de métaux, Laurent Peloil suit le programme « Executive MBA » depuis octobre 2018. S’il a souhaité mettre entre parenthèses la formation depuis le début de la pandémie pour se consacrer exclusivement à son entreprise, il compte achever le programme courant 2021. Il revient sur les raisons qui l’ont conduit à suivre ce parcours de formation et les bénéfices qu’il a pu en tirer pour développer son entreprise. 

Quel a été votre parcours avant de suivre la formation « Executive MBA » d’emlyon business school ? 

J’ai débuté ma carrière chez AIM en 1998 en tant qu’ingénieur de production. Deux ans après, le fondateur m’a proposé de créer une entreprise avec lui : l’usine AIMB, en Bretagne. En 2007, j’ai pris les rênes de l’entreprise historique AIMM, à Laval. J’occupe désormais la fonction de directeur général du Groupe AIM depuis 2009, date à laquelle j’ai entrepris de redynamiser la croissance du groupe.

Après une importante extension du site principal, j’ai accéléré notre stratégie de croissance externe avec l’acquisition en 2015 de la société STSM (Société de Tôlerie et de Services Mayennais), puis celle de la Sarthoise EMI en 2019 et de la fougeraise OTIMA en 2020. Nous nous sommes concentrés sur deux axes forts : une consolidation de nos activités dans le secteur de l’automobile et le développement des activités à l’international. Le Groupe AIM, qui comptait 450 salariés et quatre usines en 2018, dénombre désormais plus de 1 000 collaborateurs et dix usines, implantées en Europe et en Afrique du Nord. 

Pourquoi avoir opté pour la formation continue et pour ce programme en particulier ? 

Avec mes associés, nous nous sommes accordés sur le fait qu’une formation de type Executive MBA me permettrait d’avoir tous les outils pour accompagner notre stratégie de croissance externe. Diplômé d’une école d’ingénieur, j’ai reçu une formation technique, très orientée sur la production, qui m’est d’une grande utilité dans mon métier de sous-traitant. Mais j’ai dû apprendre sur le terrain toutes les notions liées au management et au pilotage de business. Je souhaitais donc avoir cette formation complémentaire, proche de celle qu’on retrouve dans les écoles de commerce, pour approfondir mes connaissances en finance, en marketing et en management

Compte tenu de ma formation et de mes vingt années d’expérience professionnelle, je voulais suivre un MBA en phase avec mon niveau. J’ai choisi emlyon car c’est une école de renom à l’échelle internationale. Le fait de suivre une formation entièrement en anglais constitue également un atout, car il permet de recevoir l’enseignement d’excellents professeurs venant du monde entier et de pratiquer cette langue qui m’est d’une grande utilité dans mon quotidien professionnel. Dès ma première visite du campus parisien et mes échanges avec les Alumni, j’ai eu un bon feeling, et ce sentiment s’est confirmé par la suite. 

Que vous apporte cette formation sur le plan professionnel ? 

Elle m’a donné des outils, notamment d’analyse de stratégie classique, que j’ai pu immédiatement mettre en œuvre dans mon entreprise pour consolider le plan stratégique de l’usine. Dans le cadre de l’analyse stratégique de mon Groupe, j’ai pu utiliser les outils appris lors du module « Disruptive futures » du parcours. L’approche de la formation est vraiment concrète. 

J’ai également été accompagné sur le volet financier. La croissance du Groupe AIM s’est accélérée en parallèle de ma formation et j’ai pu mettre à profit mes nouvelles connaissances pour crédibiliser ma démarche auprès des banques, des cabinets externes…

Et sur le plan personnel ? 

Depuis deux ans, j’ai beaucoup de travail personnel et de lectures à effectuer en plus de mon activité professionnelle mais j’ai la chance d’être soutenu par mes proches. Cette formation m’a appris à prioriser les choses et à me concentrer sur l’essentiel. J’apprécie l’accent mis sur le développement personnel sous la forme de coaching. Cela permet de prendre du recul sur notre activité, de mieux se comprendre soi-même. 

Nous avons aussi eu la possibilité de partir 10 jours en Inde dans le cadre du MBA accompagnés par un intervenant d’emlyon. Ce voyage nous a conduit à découvrir le mode de fonctionnement de l’Inde et de ses entreprises, à travailler sur nous-mêmes et sur nos réactions dans un environnement complétement différent de celui qu’on connaît. C’était très enrichissant d’être immergé dans cette culture. 

En quoi votre entreprise bénéficie-t-elle également de cette formation ? 

Ayant suivi la formation à temps partiel, j’ai pu mettre immédiatement en application dans mon entreprise les connaissances fraîchement acquises. Cette stimulation présente dans mes cours, j’ai pu en faire profiter mes collaborateurs dans la foulée. A chaque fois que je revenais de mes trois jours de formation à Paris, mes équipes se demandaient avec le sourire quelles nouvelles idées j’allais leur présenter. Dans la période de crise que nous vivons, cette formation nous a apporté beaucoup de sérénité et a renforcé notre crédibilité. 

Selon vous, pourquoi choisir la formation continue avec l’emlyon ? 

J’aime la philosophie de l’école qui s’adresse aux « early makers », aux entrepreneurs dans l’âme. J’ai créé ma première entreprise à l’âge de 26 ans, donc je me suis vraiment retrouvé dans cet esprit entrepreneurial. On est loin d’une formation 100% corporate. 

La dimension internationale de la formation et l’accessibilité des intervenants sont également des atouts majeurs de ce MBA. L’établissement concilie l’envergure internationale, qui est le propre des grandes écoles de commerce françaises, et la proximité avec les autres participants et les professeurs. La dimension humaine y est très importante et j’y ai fait de belles rencontres. Parmi la vingtaine de personnes qui composent ma promo, je suis le seul dirigeant industriel. J’ai tissé des liens avec des collègues venant d’horizons très divers, comme le luxe, le marketing, le commerce. 

J’apprécie aussi le fait que dans chaque module, les enseignements théoriques aient leur pendant pratique à travers des travaux de groupe. On étudie des cas externes ou bien on travaille sur nos propres problématiques. C’est très stimulant et instructif !

Votre contact 

Virginie Lafont

Conseillère en formation 

04 72 18 68 73 

lafont@eml-executive.com

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