L’accélération du rythme et la digitalisation de nos vies professionnelles ont profondément changé nos méthodes de travail et considérablement alourdi notre charge mentale. Notre bien-être et nos capacités cognitives naturelles sont mises à mal. Comment renouer avec la concentration, la créativité, l’intelligence émotionnelle, l’intelligence intuitive au service de la performance ? Grâce à la mindfulness. Explications avec Stéphane Leluc, dirigeant de Kalapa Academy et responsable pédagogique à emlyon business school.
Qu’est-ce que la mindfulness ? Stéphane Leluc : il s’agit de cultiver la présence à ce qui se passe ici et maintenant, en nous, et autour de nous. En nous connectant au réseau de l’expérience directe, qui est celui de nos perceptions sensorielles, nous développons une présence attentive et ouverte à notre réalité interne - nos états physiques, émotionnels et mentaux – ainsi qu’à notre réalité externe, le monde tel qu’il est, et non tel qu’on voudrait qu’il soit. Pourquoi est-ce si important la mindfulness aujourd’hui ? Nos vies professionnelles sont devenues frénétiques. Nous sommes à fond sur la pédale d’accélérateur. Notre stress est permanent et cela impacte le bon fonctionnement de notre cortex préfrontal qui pilote toutes nos capacités cognitives supérieures. Nous basculons régulièrement en mode «pilote automatique » : nous sommes plus irritables, moins attentifs, moins empathiques. Les conséquences sont directes : notre productivité baisse et la qualité de notre travail s’en ressent. À vouloir travailler à fond tout le temps, on finit par travailler moins bien. Comment la mindfulness peut-elle apporter une solution ? Lorsque nous pratiquons la méditation de pleine conscience ou mindfulness, nous plaçons notre attention sur notre corps, ce qui déclenche le système nerveux parasympathique. Celui-ci procure détente, calme et diminue le stress. Nous sommes alors plus en capacité d’affronter les enjeux exigeants de la vie professionnelle. La pratique de la méditation renforce également notre contrôle attentionnel. Aujourd’hui, la fragmentation et la dispersion de l’esprit sont des problèmes cruciaux en entreprise. Les gens sont bombardés d’informations et d’interruptions de toutes sorte et leur concentration en souffre beaucoup. En méditant, nous cultivons et renforçons notre capacité à voir où se situe notre esprit et à le ramener sur l’objet de notre choix. Lorsqu’une interruption survient dans notre journée de travail, nous sommes mieux armés pour accueillir cette interruption consciemment puis pour décider où placer notre attention. Quels sont les effets positifs au sein d’une équipe ? La mindfulness permet également de mieux nous connaître, de comprendre comment nous fonctionnons en profondeur, et notamment comment s’expriment nos émotions. Nous évitons ainsi les réponses émotionnelles automatiques, notamment lorsque nous sommes sous l’emprise de la colère ou de la peur. Ce mécanisme fonctionne aussi avec les autres. Nous gagnons en intelligence sociale. Notre empathie s’accroît. Nous sommes plus ouverts et réceptifs aux membres de notre équipe et nous gagnons en bienveillance. La méditation est-elle le seul outil de la mindfulness ? Mindfulness_EM_1 Non, mais c’est à mes yeux l’outil le plus riche. Je conseille également le scan corporel, qui consiste à passer en revue toutes les différentes parties de son corps en explorant les sensations correspondantes. Cette technique permet de développer notre sensibilité corporelle, et elle aussi très efficace pour trouver le sommeil. Certaines postures de Yoga peuvent également venir compléter cette approche, qui, je le rappelle consiste à développer une présence attentive et ouverte. Face à la crise du Covid-19, la mindfulness est-elle adaptée ? Plus que jamais. Le coronavirus a accéléré encore plus le rythme et augmenté la surcharge cognitive. Les interruptions se sont multipliées pour les télétravailleurs qui devaient gérer vie professionnelle et vie personnelle en même temps. Le risque sanitaire apporte une complexité nouvelle et un climat anxiogène. C’est un cocktail explosif. Il est donc plus que jamais nécessaire de comprendre comment nous fonctionnons et de prendre soin de notre esprit pour maintenir un niveau optimal de bien-être et d’agilité afin de traverser cette crise dans les meilleures conditions. Un accompagnement est-il nécessaire pour s’initier à la méditation et à la mindfulness ? Oui, même si de nombreuses applications mobiles existent aujourd’hui pour s’initier, je le recommande. Au début, nous rencontrons de nombreux obstacles : notre esprit s’égare régulièrement, le silence de la pratique de la méditation peut faire remonter de la colère, de l’ennui, de l’anxiété… On risque de se sentir découragé et de laisser tomber. La présence d’un instructeur et d’un groupe permet de discuter et d’échanger, notamment sur comment intégrer les bénéfices de cette pratique dans notre vie professionnelle. C’est pour cela que nous proposons un certificat « Mindfulness : Performance et bien-être au travail » avec emlyon business school. Pendant 4 mois, les participants établissent une pratique régulière. La prise de conscience de ses bénéfices devient une réalité durable. À l’issue de ce cycle, ils comprennent le pouvoir de transformation qu’ils ont sur eux-mêmes. Certificat Mindfulness : Performance et bien-être au travail Objectifs : développer son impact personnel, faire évoluer ses pratiques managériales et renforcer son épanouissement au travail et celui de son équipe. 8 jours de formation répartis sur 4 mois Contact : Stéphanie DESNAIN, Conseillère en formation +33 (0)4 78 33 70 10 desnain@eml-executive.com A propos de : Stéphane Leluc Instructeur de méditation, il pratique la méditation et les disciplines contemplatives depuis plus de 25 ans. Stéphane Leluc a démarré sa carrière dans le management d’équipes commerciales et opérationnelles chez Sodexo et Bayard Presse. En 2000, il a créé et dirigé une société de conseil au service d’éditeurs de presse. En 2015, Stéphane Leluc crée Kalapa Academy, qui a pour vocation d’introduire et intégrer la Mindfulness au sein des organisations afin de renforcer le bien-être et la performance collective. Kalapa Academy travaille avec plus de 50 groupes internationaux en Allemagne, en Suisse, au Royaume Uni, en France et aux Etats-Unis. Parmi ses clients : L’Oréal, Sodexo, Natixis, les directions générales de l’Union européenne, la SNCF, le Centre National d’Etudes spatiales…
Pendant près de 10 ans, Michel PHAN a dirigé et développé le MSc in Luxury Management and Marketing. Le succès de ce programme lui permet aujourd’hui de devenir responsable du « Global Doctorate of Business Administration ».
Pendant près de 10 ans, Michel PHAN a dirigé et développé le MSc in Luxury Management and Marketing. Le succès de ce programme lui permet aujourd’hui de devenir responsable du « Global Doctorate of Business Administration ». Le Global Doctorate of Business Administration est un programme doctorant sur 4 ans. Ce double diplôme est enseigné en collaboration avec Durham University Business School. Michel Phan sera appuyé par Tyrone PITSIS, directeur du programme à Durham, pour développer le doctorat. Les deux premières années sont consacrées à la formation. Les participants approfondissent leurs connaissances dans plusieurs domaines (Leadership & Followership, Innovation & TechnologyManagement, etc.). La moitié des modules sont dispensés par les professeurs de l’université de Durham tandis que les autres modules sont gérés par les professeurs d’emlyon business school. Les années 3 et 4 sont exclusivement consacrées à la rédaction de leur thèse. Le programme, créé en 2019, connait un intérêt croissant. « La première année, nous n’avions que 11 participants. En 2020, nous en comptons 20 » explique Michel Phan. La plupart des candidats occupent un poste à responsabilité dans leur entreprise (Supervisor, Senior Executive, CEO, CFO…) mais sont en demande de connaissances et de compétences. Un programme international « Prendre en main ce Global DBA est un challenge motivant et captivant. C’est un énorme défi de promouvoir et développer ce programme prestigieux » affirme Michel Phan. Le professeur, expert en marketing du luxe, compte utiliser son expérience pour continuer à développer l’aspect international du GDBA. Ce doctorat, partagé entre Lyon (France) et Durham (Royaume-Uni), rassemble des participants de différentes nationalités. Il offre une diversité des profils qui permet un échange culturel, professionnel et intellectuel très riche pour tous les participants. Selon Michel Phan, le Global Doctorate of Business Administration est innovant et particulier. Les participants sont portés par un sujet qui les passionne et les motive. En intégrant le programme, ils connaissent à l’avance la problématique sur laquelle ils veulent se pencher durant leur thèse. Ces derniers intègrent donc le GBDA avec une soif de connaissance. L’ancien responsable du MSc in Luxury Management & Marketing veut développer le programme tout en conservant son âme et ses forces. Il souhaite garder un nombre restreint de participants pour assurer une formation au plus proche des apprenants. Dès le début de leur formation, les participants sont suivis par un professeur. Ce système de travail et de réflexion permet d’augmenter la qualité des travaux de la thèse. L’enseignement transverse entre l’université de Durham et emlyon business school et les différentes méthodologies des deux écoles permettent d’élargir son champ de compétences. Un diplôme valorisé et valorisant « Je veux apporter plus de richesse au programme » développe Michel Phan. Pour cela, il met en avant les apprenants ayant participé au doctorat. « Certains participants travaillent à l’OMS, dans des organismes publics, des ambassades etc. Avoir ces types de profils dans le réseau alumni est un gage de la qualité de son enseignement. » Le GDBA offre plusieurs avantages à ses participants : Il permet d’obtenir un doctorat (Doctorate in Business Administration). Les apprenants peuvent aussi apporter des nouvelles réponses à une problématique qui leur tient à cœur. Ils sont accompagnés par des doctorants et deviendront par la suite à leur tour des experts sur le sujet de leur thèse. En effet, travailler plusieurs années sur un sujet précis permet d’acquérir le statut d’expert international du sujet en question. D’un point de vue personnel, ce GDBA apporte des connaissances, de la fierté et de la reconnaissance personnelle. Michel Phan explique qu’en « participant à ce programme, on cherche avant tout des compétences. Mon objectif est d’offrir le maximum pour développer ses talents. » A l’avenir, les apprenants pourront partager leurs connaissances et encadrer des thèses. Il est important de transmettre son message, son savoir et sa passion. Depuis près de 10 ans, emlyon business school fait confiance à Michel Phan et à ses compétences. La qualité de son travail permettra sans nul doute au Global Doctorate of Business Administration de se développer.
Dirigeante de Microwave Technologies Consulting
Marilena Radoiu
Dirigeante de Microwave Technologies Consulting, Marilena Radoiu est une des pionnières de l’utilisation du micro-ondes. Mais attention, il ne s’agit pas là de cuisine mais de chimie, puisque cette technologie permet d’extraire des molécules, qui sont ensuite utilisées en pharmacie, agroalimentaire, cosmétique… Rencontre avec une pointure.
Marilena Radoiu est une femme persévérante, qui a su se faire une place dans un monde d’hommes. Originaire de Roumanie, elle n’a pas hésité à traverser l’Europe et le monde pour faire connaitre son domaine d’activité. Aujourd’hui considérée comme une référence mondiale sur la technologie micro-ondes, elle œuvre quotidiennement pour faire connaître les possibilités permises par cette technologie. Une scientifique passionnée « La technologie micro-ondes me passionne. Je pourrais en parler pendant des heures… ». Marilena Radoiu donne le ton. Cette passionnée a découvert cette technique pendant ses études, en Roumanie. Ingénieure chimiste, elle poursuit par un doctorat et fait la rencontre du Dr Diana Martin, avec qui elle commence à s’intéresser à une technologie peu connue à l’époque : la chimie micro-ondes. Les possibilités sont très intéressantes et offrent des perspectives nouvelles pour isoler les molécules, par rapport aux méthodes de chauffage traditionnelles. Malgré son ancienneté, elle est encore peu utilisée. « Quand on dit micro-ondes, on pense tout de suite à faire réchauffer un plat », s’amuse Marilena Radoiu. À la fin des années 90, la scientifique débute son travail de recherche avec des laboratoires internationaux et se fait rapidement remarquée grâce à ses publications. Toujours dans le concret Ce qui joue en sa faveur, c’est sa vision « business ». Pas question de rester enfermée dans un laboratoire, Marilena Radoiu met en pratique ses travaux. « Ce que j’aime c’est le concret et la mise en pratique du savoir ». Elle rejoint donc le monde du privé et intègre le groupe BOC Edwards, au Royaume-Uni. Ce dernier est spécialisé dans les solutions de traitement des effluents gazeux, i.e. la destruction des gaz toxiques et à effet de serre, solutions qui sont utilisées par des équipementiers réputés et installés dans les plus grandes usines de fabrication de semi-conducteurs au monde. « J’ai beaucoup appris là-bas, j’ai développé pas mal de machines qui sont installés aujourd’hui en France, en Allemagne, au Taiwan… ». Le hasard des rencontres la conduit ensuite chez Sairem, une PME lyonnaise spécialisée dans la fabrication des équipements micro-ondes industriels. Passer d’un groupe international à une petite entreprise française n’effraie en rien Marilena. En pleine période de récession économique, elle parvient à sauver la PME en développant le chiffre d’affaires à l’export. « Nous sommes passés de 5 millions d’euros de chiffre d’affaires à 10 millions en quelques années », précise-t-elle. Australie, Canada, Japon… Elle parcourt le monde et endosse toutes les casquettes, de la R&D à la direction générale, en passant par les RH, le business développement, le commercial ou le marketing. Le besoin de faire le point Les voyages, le rythme soutenu… Malgré des expériences très enrichissantes, Marilena Radoiu ressent le besoin de faire un point. Elle commence à réfléchir à l’avenir et à l’idée d’un MBA. Elle découvre le programme Executive MBA fast-track a emlyon business school et est convaincue par ce format. « Je voulais me dédier à ce projet », précise la dirigeante. Elle intègre la formation en octobre 2016. « J’ai énormément travaillé et le rythme était très rapide, mais c’était fantastique. Le MBA m’a tout simplement aidé à valider les décisions que j’avais déjà prises et de catalyser mes décisions pour l’avenir grâce au mélange entre les professeurs emlyon business school et les invités qui se distinguent dans leurs domaines d'expertise et apportent un haut niveau de connaissances au programme. Finance, gestion, analyse commerciale, leadership… Les enseignements sont équilibrés. La plupart des cours repose sur des projets d'équipe et des études de cas, qui m’ont aidé rapidement à affiner et développer des compétences spécifiques », raconte, encore enjouée, Marilena Radoiu. Elle n’avait pas choisi la solution de facilité puisqu’en plus de sa formation à emlyon business school, elle suivait deux étudiantes en doctorat et continuait de publier régulièrement. À l’issue de la formation, et d’un voyage révélateur en Inde, le choix de l’entrepreneuriat s’impose. Rien d’étonnant pour Marilena Radoiu : « C’est de famille ! Mon frère et ma sœur sont dirigeants de leur propre structure en Roumanie ». Son projet entrepreneurial prend forme en février 2018 avec la création de Microwave Technologies Consulting, une entreprise dont l’objectif est de faire le lien entre les universités, les industriels et les fabricants sur la technologie micro-ondes. L’activité se développe à une vitesse fulgurante : elle a déjà signé des contrats avec le Canada et l’Angleterre et va s’installer dès septembre dans un laboratoire de la région lyonnaise. L’Executive MBA en fast-track, une formule innovante Proposé sur 10 mois, à temps plein à Lyon et à Paris, l’Executive MBA emlyon business school en format fast-track s’adresse aux dirigeants et cadres expérimentés qui portent un projet ou cherchent à se challenger en acquérant de nouvelles compétences autour des enjeux business d’aujourd’hui. Cette formule est idéale pour prendre du recul et se concentrer pleinement sur un objectif précis. Elle peut également s’inscrire dans le cadre d’une réorientation professionnelle. Classé 6e mondial pour la progression de carrière par le Financial Times (2017), l’Executive MBA approfondit aussi bien les enjeux business et stratégie, la prise de décision, le management, les data que le développement personnel et la posture. Une bourse « Executive Women » Réservée aux femmes avec un minimum 3 ans d’expérience en encadrement d’équipes, cette bourse permet d’obtenir une réduction de -20% sur les frais de scolarité du programme Executive MBA ! Pour plus d’informations contactez Safae Aboukaram : aboukaram@eml-executive.com A propos d’emlyon business school Fondée en 1872, emlyon business school accueille chaque année 5100 étudiants de plus de 80 nationalités dans le cadre de formations initiales et 5500 salariés et dirigeants d’entreprises au titre de formations professionnelles continues. L’école détient la triple accréditation (AACSB, EQUIS, AMBA), un label qualité attribué à seulement 1% des business schools. emlyon business school compte 5 campus dans le monde (Lyon, Saint-Étienne, Casablanca, Shanghai, Paris), s’appuie sur un réseau de 156 partenaires académiques internationaux et anime une communauté de 29.000 diplômés dans 118 pays Le corps professoral de emlyon business school dénombre 90% de docteurs parmi ses 130 professeurs permanents.
Maîtriser les questions financières pour réussir ses projets
De la vitesse, de la technicité, de la maîtrise dans les enchaînements de combinaisons, le tout couplé à une synergie éclatante avec sa partenaire, dressons le portrait d’un virtuose de la danse sur glace et étudiant emlyon business school. À travers ce deuxième portrait, nous retrouvons Louis Thauron que nous avions interviewé en avril 2020 lors du premier confinement : Louis Thauron, la danse...et la finance ? Louis veut reproduire dans son parcours académique ce qu’il réalise sur la glace. Après un bac S mention Très Bien, il suit dès 2013 un premier cycle d’études en ingénierie à l’INSA Lyon, où il réalise les années 2 et 3 exclusivement à distance. En septembre 2019, il intègre la première promotion du Programme General de Management Online (PGMO) devenu à présent l’Executive Master Management General Online. Là encore, il rayonne par sa faculté à concilier études 100% à distance et sport professionnel à très haut niveau. Il enchaîne avec brio les certificats sans concéder le moindre retard, avec pour objectif finir le programme fin 2020. Cette double compétence ingénierie-management dans son parcours académique, Louis Thauron l’envisage dès la sortie du lycée. Doté d’une certaine appétence pour les Sciences, inspiré et « en admiration du parcours de Nathalie Péchalat » selon ses mots, il souhaite d’abord réaliser une Licence, puis rejoindre emlyon business school en Master. Ainsi, le choix d’emlyon a été naturel pour lui, à cela s’ajoute le facteur chance, car l’école ouvre le programme Executive Master Management General Online. Une formation executivedispensée 100% en distanciel, avec la possibilité d’échelonner son cursus en fonction de ses objectifs professionnels, un choix qui sonne comme une évidence. En effet, la formation en distanciel n’est pas une option pour le jeune homme qui évolue rapidement dans le monde de la glace, passant de Viry-Châtillon en région parisienne, au CSG de Lyon durant sa 1ère année à l’INSA. Louis se remémore son approche loisir de la danse sur glace« A l’époque, je ne me rendais pas compte ». C’est en prenant la décision de changer de structure, en accord avec la Fédération Française des Sports de Glace, après deux années passées dans la capitale des Gaules, que Louis et sa partenaire de l’époque Angélique Abachkina s’établissent à Detroit (Etats-Unis) pour s’entrainer. Là-bas, ils côtoient les meilleurs athlètes et entraîneurs du monde en danse sur glace pendant quatre ans. Suite à leur non-sélection pour les JO 2018 de PyeongChang (Corée du Sud), Louis quitte les Etats-Unis pour rejoindre Moscou (Russie) et sa partenaire actuelle la franco-russe Adelina Galyavieva, et leur coach Angelika Krylova. Nous voici en 2020, les Championnats d’Europe de janvier laissent place à l’incertitude suite à l’annulation des Championnats du Monde en mars et aux annonces du premier confinement. Louis et sa partenaire Adelina, prennent alors très rapidement des décisions cruciales. C’est ainsi qu’ils sont confinés ensemble chez les parents de Louis. Avec une aide à distance de leur coach ils continuent de se perfectionner sur des éléments majeurs de la danse sur glace (chorégraphie, musiques, portés, mouvements), à défaut de pouvoir retrouver les chemins de la patinoire pendant 3 mois. Suite à cette période de turbulence, partagée par l’ensemble de la planète « Sport », Adelina et Louis rejoignent Milan et le centre Lombard en accord avec la Fédération (FFSG), pour retrouver des conditions d’entraînement idéales, compte tenu du contexte. Ils y retrouvent Barbara Fusar Poli – Championne du Monde de Danse sur glace en 2001 – qui devient l’entraîneur référente du couple Galyavieva-Thauron. Louis revient sur cette période d’instabilité et sur sa gestion de l’incertitude qu’il a vécu aux côtés d’Adelina durant cette saison 2020. Il raconte que cela fut très dur au quotidien : « C’est compliqué de se battre à 100% pour une compétition dont tu ne sais pas si elle va avoir lieu, car tout est mis en œuvre pour obtenir un résultat à un moment donné. ». Et ce ne sont pas les échéances à court terme qui vont lui donner tort. Début décembre, le couple Galyavieva-Thauron et les autres danseurs, ne savaient toujours pas si les Championnats d’Europe de janvier 2021 se tiendront. (ndlr : les Championnats d’Europe ont été annulés une semaine après cette interview). Pour tenir le cap dans ce contexte inédit, Louis préfère se focaliser sur le long terme plutôt que de se laisser perturber par l’incertitude. Le vrai objectif, ce sont les Jeux olympiques de Pékin en 2022 où Louis et Adelina comptent se qualifier et performer. L’objectif de la saison 2021 reste les Championnats du Monde prévue en mars. Cette compétition reste le rendez-vous majeur pour se positionner en vue de la qualification olympique. L’objectif : se qualifier en tant que 2ème couple français derrière le couple Papadakis-Cizeron, quadruple champion du monde de la discipline. Une fois qu’il aura raccroché les patins – le plus tard possible – Louis se projette sur son avenir professionnel. Il souhaite avoir une certaine liberté géographique en travaillant de n’importe où, et ne pas être dépendant d’un unique travail, pour ainsi combiner les expériences et rester proche de sa discipline. « J’ai envie de rendre ce qu’on m’a donné »témoigne-t-il. Pour se faire, Louis souhaite mettre du sens et de la continuité dans ses projets, et une fois encore il n’hésite pas à prendre en exemple Nathalie Péchalat, qui mena plusieurs projets de front pour anticiper l’après-carrière. Ce n’est pas un hasard si aujourd’hui l’ex-patineuse internationale alumni emlyon business school et invitée en 2017 par la tribune étudiante Forum emlyon, est devenue la première femme Présidente de la Fédération Française des Sports de Glace en mars dernier. En anticipant à seulement 25 ans son après-carrière, Louis Thauron prépare l’avenir, et souhaite donner du sens à ses projets en mettant en exergue ses qualités et ses passions. Un discours largement partagé par Mickaël Romezy, Directeur du Sport Makers emlyon. Pour l’instant, Louis travaille avec sa sœur à la création d’une boutique e-commerce, qu’ils souhaitent lancer au cours du premier semestre 2021. En parallèle, Louis a rejoint le programme « Jeune talent », en collaborant avec l’équipementier Fusalp à l’instar de Sacha Theocharis, également étudiant de l’Executive Master Management General Online d’emlyon business school. Pour étendre sa marque, l’équipementier français souhaite s’associer à des sportifs aux parcours atypiques comme Louis et Sacha, qui mènent parallèlement sport de haut niveau et études supérieures. En attendant, cette saison 2021 se présente comme une saison préolympique particulière, où le couple Galyavieva-Thauron continue de peaufiner ses programmes et tente d’innover sur les plans du style, des portés et des transitions. Ils auront ensuite le temps de structurer ces nouveautés lors de la phase de consolidation, qui correspond à la période de préparation pour l’année olympique qui les mènera à Pékin 2022. À en analyser ces échéances d’une vision globale, du monde de la glace à celui du management, il n’y a, pour Louis, vraisemblablement que la largeur d’une lame de patin. En savoir plus sur le programme >
Booster sa carrière, se challenger, préparer une nouvelle prise de fonction ou simplement se remettre à niveau, les raisons d’intégrer l’Executive MBA d’emlyon sont diverses. Les participants renforcent leur position de cadre dirigeant, consolident leur projet de création d’entreprise et prennent du recul sur leur manière de travailler. Pour convaincre les futurs candidats d’intégrer ce programme, rien de plus efficace qu’un échange avec les étudiants actuels. emlyon a organisé des Meet&Talk, pour confronter hésitants et convaincus. Retour sur cet événement riche en échanges et en informations, avec Jean-Marc BINET et Franck LAVIS, participants des promotions Fast-track en anglais, 2020 (en reconversion) et Part-time en français, 2021.
Booster sa carrière, se challenger, préparer une nouvelle prise de fonction ou simplement se remettre à niveau, les raisons d’intégrer l’Executive MBA d’emlyon sont diverses. Les participants renforcent leur position de cadre dirigeant, consolident leur projet de création d’entreprise et prennent du recul sur leur manière de travailler. Pour convaincre les futurs candidats d’intégrer ce programme, rien de plus efficace qu’un échange avec les étudiants actuels. emlyon a organisé des Meet&Talk, pour confronter hésitants et convaincus. Retour sur cet événement riche en échanges et en informations, avec Jean-Marc BINET et Franck LAVIS, participants des promotions Fast-track en anglais, 2020 (en reconversion) et Part-time en français, 2021. executive_mba_retours_experience_emlyon Quelles sont les raisons initiales qui vous ont poussé à vous inscrire à cette formation ? Franck : Le sentiment d'obsolescence. Quand on a terminé ses études avant l'apparition d’Internet, comme moi, les choses ont énormément évolué au cours de notre carrière. Après la cinquantaine, j’ai eu besoin de me réinventer et d’acquérir de nouvelles compétences pour créer une entreprise de formation. Avez-vous ressenti la philosophie Early makers à travers la pédagogie de l’enseignement ? Jean-Marc : Bien sûr, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je suis venu. On lae sent dans tous les cours et dès le début du cursus. Cela nous permet de nous remettre en question et de se rendre compte des risques que l’on va prendre dans la suite de notre carrière. Franck : Ça va plus loin que des études de cas. On travaille sur nos propres problématiques. J’ai pu échanger avec les intervenants et les autres étudiants sur des situations que je rencontre dans mon activité réelle. C’est très intéressant parce qu’on profite des compétences et des expériences des autres. Comment vivez-vous la dynamique de groupe, l’ambiance dans la promo ? Jean-Marc : On est en présentiel trois jours par mois et dès le début du cursus, on a créé des groupes pour travailler sur des projets en commun. C’est l’occasion d’échanger sur nos parcours respectifs, de comprendre les compétences que nos pairs vont pouvoir nous apporter et ce qu’on va pouvoir leur donner en retour. L’ambiance de classe se crée rapidement. Je craignais une forme de compétition mais c’est tout le contraire. Tout repose sur l’entraide. Franck : On a aussi créé des liens amicaux. Plusieurs participants habitent loin donc dorment à l’hôtel pendant les jours de formation. Du coup, le soir on se retrouve après les cours. Cela permet de se connaître dans un cadre moins conventionnel. D’ailleurs, j’héberge même un des étudiants chaque mois. C’est une ambiance coloc à 50 ans, c'est sympa. Pensez-vous qu’il faut “se préparer” avant de commencer la formation ? Faire une remise à niveau dans les matières où on a des failles ? Jean-Marc : Il faut se préparer oui mais pas aux matières en tant que telles. Il faut en revanche avoir conscience de l’engagement que demande cette formation. Pendant les 20 mois, vous allez avoir beaucoup de travail personnel à faire, en plus de votre vie professionnelle et de votre vie de famille. Ça va demander quelques sacrifices mais si vous en avez conscience et que vous êtes soutenu par votre entourage ça ne pose pas de problème. Concernant les “lacunes”, vous verrez qu’il y a des profils très diversifiés dans la promo. Des DAF, des ingénieurs, des marketeurs…. et c’est cette dynamique qui tire tout le monde vers le haut. On s’entraide beaucoup. Les nombreux travaux de groupe y sont pour beaucoup. Pouvez-vous nous expliquer l’organisation de vos mois de formation ? Franck : Trois jours par mois et 15 à 20 heures de travail en plus. Il y a des périodes plus intenses que d’autres mais dans l’ensemble c’est ça. Jean-Marc : Pour travailler les projets de groupe, des réunions Zoom sont fréquemment organisées le soir après votre journée de travail. Mais, il faut savoir que 30 % du temps en cours est dédié à vos travaux de groupe donc vous pouvez profiter du coaching de l’intervenant. Sentez-vous que vous êtes en train de changer depuis le début de cette formation ? Jean-Marc : Oui, je me sens bien plus employable aujourd’hui. J’ai moins de complexes et je sens que j’ai la capacité de contribuer à la valeur ajoutée de l’entreprise avec une vision plus large. Je sais prendre du recul sur les choses et je fais le lien entre la stratégie, la finance, le marketing… ce que je ne faisais pas avant. Franck : Oui, tout à fait. Je gère mieux les choses, j’ai beaucoup plus confiance en moi et je me sens capable de prendre la parole sur des sujets que je ne maîtrisais pas avant. J’ai davantage d’assurance dans ma façon de gérer mon entreprise. Considérez-vous avoir atteint votre objectif ? Jean-Marc : Sans hésiter et même largement. Je n’attendais pas vraiment une transformation totale mais plutôt un gain de confiance en moi. Et c’est allé plus loin que ça. J’ai réfléchi sur moi en profondeur, je me détache du formatage lié à mon éducation et j’ai une autre vision de tout ce qui m’entoure. Vous souhaitez en savoir plus ? Revivez l’ensemble du Meet&Talk >>>