« Transformer votre parcours professionnel et vous donner les clés pour diriger dans un environnement en constante évolution » : tel est l’objectif de la formation Executive MBA, dispensée par emlyon business school à Lyon, Paris et Casablanca. De niveau master (niv7 RNCP), ce programme de vingt mois est destiné aux cadres supérieurs, dirigeants ou entrepreneurs, souhaitant apporter à leur entreprise une nouvelle vision et des solutions innovantes. Nathalie Marical, directrice administrative et financière chez Eras Ingénierie (Groupe Engie Solutions France), et Fabien Fayard, directeur général chez Tecofi, ont suivi ce parcours de formation continue en 2020 et 2021. Ils reviennent sur cette expérienceenrichissante professionnellement et humainement.
« Transformer votre parcours professionnel et vous donner les clés pour diriger dans un environnement en constante évolution » : tel est l’objectif de la formation Executive MBA, dispensée par emlyon business school à Lyon, Paris et Casablanca. De niveau master (niv7 RNCP), ce programme de vingt mois est destiné aux cadres supérieurs, dirigeants ou entrepreneurs, souhaitant apporter à leur entreprise une nouvelle vision et des solutions innovantes. Nathalie Marical, directrice administrative et financière chez Eras Ingénierie (Groupe Engie Solutions France), et Fabien Fayard, directeur général chez Tecofi, ont suivi ce parcours de formation continue en 2020 et 2021. Ils reviennent sur cette expérienceenrichissante professionnellement et humainement. Quels ont été vos parcours respectifs avant de suivre la formation « Executive MBA » de l’emlyon business school ? Nathalie Marical : J’ai commencé ma carrière en tant que contrôleur de gestion après une école de commerce. J’ai ensuite évolué vers des fonctions avec davantage de responsabilités, dans un environnement de PME-ETI spécialisées dans les services pour l’industrie : responsable du contrôle de gestion, responsable administrative et financière pour arriver à celui de DAF que j’occupe depuis 2019. C’est à ce moment-là que s’est posée la question du programme de formation continue et que mon entreprise a accepté de le financer. Fabien Fayard : Mon parcours est plus atypique : j’ai fait une licence LLCE pour devenir prof d’anglais, puis je suis parti un an en Australie. A mon retour, j’ai commencé à travailler dans une société de traitement des eaux en tant que commercial. Puis, il y a 13 ans, j’ai été recruté comme assistant commercial par Tecofi, un fabricant de robinetterie. J’y ai gravi les échelons un à un : commercial sédentaire, itinérant, responsable France, responsable France-Europe, directeur commercial. Voyant que mon patron allait partir en retraite, je me suis dit que pour me positionner parmi les candidats à sa succession, il fallait que je suive une formation. Pourquoi avoir opté pour ce programme en particulier ? F.F. : Je me suis tourné vers emlyon d’abord pour des raisons de proximité, mon entreprise se situant dans la région et la formation se déroulant à Ecully. Mais aussi parce que c’est une école réputée et prestigieuse. J’avais notamment eu une bonne expérience de travail avec un alternant d’emlyon dont j’étais le tuteur. Je me suis dit que cette formation était à la fois une opportunité d’approfondir mes connaissances sur des sujets liés à la finance, à la supply chain, d’améliorer mon employabilité et d’augmenter mes chances d’obtenir le poste que je briguais. N.M. : L’Executive MBA correspondait à mes attentes car il était complémentaire de ma formation initiale et permettait de me remettre à la page sur l’ensemble des domaines de l’entreprise qui ont évolué : les sujets RSE, le marketing digital, la stratégie… Je souhaitais découvrir de nouveaux outils, de nouvelles méthodes. Je voulais également progresser sur les thématiques liées au management, au leadership. Habitant à Lyon, je suis naturellement allée frapper à la porte d’emlyon business school. Mais cette proximité ne doit pas occulter la dimension internationale de l’école, car nous avons eu la chance d’avoir des profs venant du monde entier. Que vous a apporté cette formation sur le plan personnel ? F.F : J’ai redécouvert le travail en équipe. Dans nos métiers, plus on acquiert de compétences et de connaissances, moins on pense, à tort, avoir besoin des autres, et plus on s’isole. Par manque de temps et par souci d’efficacité, on fonce, on abat du travail, souvent seul. La formation de l’EMBA nous a donné le temps de nous arrêter, de lever la tête du guidon et de travailler avec les autres, d’organiser des brainstorming. Aujourd’hui, je pense être plus à l’écoute et travailler davantage avec mes équipes. N.M. : Je rejoins Fabien : cette formation nous a permis de faire des rencontres. C’est intéressant d’échanger avec des pairs qui ne sont pas issus des mêmes secteurs d’activité mais sont souvent confrontés aux mêmes problématiques que nous. Cela permet de partager nos solutions et d’apporter une autre perspective. On avait une belle cohésion ! emlyon a vraiment eu à cœur de s’intéresser aux besoins des participants. J’ai été déléguée de ma promotion et j’ai pu constater que l’école était très soucieuse de savoir ce que pensaient tous les étudiants. D’autant que la période n’était pas simple, car, deux mois après le début des cours, nous avons été confinés. L’école a su s’adapter très rapidement et assurer tous les cours à distance. Et sur le plan professionnel ? N.M. : La formation m’a permis de me rassurer dans le fait que je ne faisais pas fausse route. Elle m’a permis aussi de relativiser certaines problématiques liées à l’animation d’équipe ou à l’accompagnement du changement. Elle permet d’aborder les sujets d’une autre manière, en les mettant en perspective. F.F. : Aujourd’hui, je peux dire que je sais lire un bilan comptable ! J’avais énormément de lacunes sur la partie finance. Maintenant, je fais plus attention à la solidité financière de mes clients, la formation m’a ouvert des portes, elle m’a apporté un socle de connaissances que je n’avais pas eu pendant mes études. Quand vous faites de la littérature, vous ne faites pas d’analysePESTEL ! On a aussi appris à mettre en place des scénarii pour anticiper des moments incertains auxquels toute entreprise peut être confrontée. L’Executive MBA m’a donné confiance en moi et m’a donné envie d’innover, d’essayer de nouvelles choses, sans avoir peur de me tromper. En quoi votre entreprise bénéficie-t-elle également de cette formation ? F.F. : Mon mémoire de fin d’études prend la forme d’une feuille de route pour mon entreprise que je déroule depuis janvier 2022. Il comprend ma vision du positionnement de l’entreprise en 2030. Dans ce mémoire, j’aborde sept grands thèmes que j’ai partagés à l’ensemble de mes équipes. L’Executive MBA est une formation que je proposerais volontiers aujourd’hui à l’un de mes collaborateurs s’il en exprime le besoin. N.M. : Je fais partie du CODIR et je partage avec tous ses membres les enseignements d’emlyon qui me semblent pertinents pour eux. Je leur ai rappelé ce qu’était une vision, une ambition, une mission, cela nous a permis de clarifier la définition de notre stratégie. J’ai également reproduit des exercices de leadership et de management, vus en formation, avec les membres du CODIR mais aussi avec mon équipe. Au quotidien, j’apporte un regard différent, je me remets davantage en question depuis la formation. Le partage avec des pairs venus d’autres horizons permet de rester connecté à un réseau extérieur, ce qui est enrichissant, à la fois pour le salarié et pour l’entreprise. On amène un renouveau dans les pratiques de l’entreprise et ces formations sont un formidable atout pour fidéliser ses collaborateurs et en attirer de nouveaux ! Cet article a été rédigé par Maïté Hellio pour Hellowork (Lien initial de l’article ici)
Dynamique et joviale, Emilie est une jeune femme qui sait ce qu’elle veut. D’origine Espagnole par sa grand-mère, elle a depuis toujours ce regard ouvert et curieux sur le monde. Elle aime le contact humain, découvrir de nouvelles choses, comprendre et transmettre. Avide de connaissances et de nouveaux challenges, désireuse de continuer à faire évoluer sa carrière, elle entreprend il y a quelques mois une formation continue en management au sein d’une grande école de commerce sur Lyon.
Cette citoyenne du monde née à Tours a eu une enfance plutôt heureuse dans une famille aimante. Ce cadre bienveillant et ouvert lui a permis d’aiguiser sa curiosité et épanouir sa personnalité. Enfant, elle suit un parcours scolaire tout à fait classique et décroche facilement son BAC option Action et Communication. Artiste dans l’âme, elle entre ensuite dans une école de restauration et conservation d’œuvres d’art sur Paris. Passionnée et curieuse, Emilie découvre la mosaïque et décide d’en approfondir la maîtrise. Son diplôme d’art en poche, elle choisit ainsi de partir étudier à Ravenne, en Italie, dans une école de mosaïque réputée. Emilie est dans son élément. Sa promotion est composée d’une trentaine d’étudiants venant de tous les continents. Elle qui aime tant le contact et les échanges est comblée. De retour en France, désireuse de partager et transmettre ce savoir-faire qu’elle a acquis, elle crée sur Tours un « Jardin international de la mosaïque ». Un concept innovant qui consiste à présenter et promouvoir des artistes en mosaïque du monde entier au gré des allées d’un jardin paysagé. Pendant 2 ans, Emilie se donne à 100% pour ce jardin, aujourd’hui fermé. Elle ressent à nouveau ce besoin de partir découvrir des horizons inexplorés. Elle a faim de challenges. L’Espagne l’appelle inlassablement. Elle part ainsi sur Barcelone où elle occupe différents postes dans des entreprises toujours en lien avec la France : des entités catalanes désireuses de s’implanter sur le marché français ou, à l’inverse, des sociétés françaises souhaitant s’implanter en Espagne. Avec sa double culture, sa faculté d’adaptation et son aisance dans les 2 langues – Espagnol et Français, Emilie est à l’aise dans les différents postes qu’elle occupe : service clients, commercial, ventes, etc. Elle se spécialise dans le marché de l’objet publicitaire. Après une dizaine d’années passées en Espagne, Emilie rentre en France. Elle est alors recrutée par une société portugaise d’objets promotionnels, qui est devenu top 5 en France, souhaitant pénétrer le marché français. Un poste de responsable commercial qu’elle endosse tout naturellement et brillamment. Elle développe l’activité sur le centre, le sud et l’ouest de la France. Emilie ressent alors le besoin de confirmer ses acquis. Il est important pour elle de valider un BAC+5 en management et obtenir ainsi une certaine reconnaissance dans ce domaine. Une suite logique dans son parcours de manager. Elle quitte son poste et se met en quête d’une formation diplômante en management. Elle découvre l’emlyon business school et son Executive Master Management Général qui correspond totalement à ses attentes. Après un entretien passé haut la main, Emilie intègre le cursus sur Lyon où elle trouve écoute et bienveillance. Son entourage familial et amical la soutient à 100%. Les cours sont captivants, tant par la qualité de leur contenu que par la compétence et la disponibilité des intervenants. Une très grande majorité de ses camarades de promo étant en poste dans divers secteurs, les échanges et partages d’expérience sont riches. Les participants aux groupes de travail n’étant pas systématiquement les mêmes, les devoirs en commun sont également l’occasion de regards croisés. Un enrichissement tant personnel que professionnel pour la jeune femme qui déteste par-dessus tout la routine. De nouvelles opportunités s’ouvrent également à elle grâce à un réseau professionnel désormais élargi. En septembre 2018, Emilie est ainsi contactée par une entreprise espagnole leader – top 3 mondial – sur le marché des objets publicitaires qui souhaite la recruter afin de développer le marché français. Après plusieurs mois d’échanges, Emilie accepte le poste qu’elle considère comme un nouveau challenge pour sa carrière. Sa forte personnalité, sa double culture et sa détermination ont été des atouts déterminants dans son recrutement. Le challenge est à la hauteur des ambitions de la jeune femme qui peut désormais s’appuyer sur des connaissances accrues en matière de management et développement d’affaires. En effet, Emilie apprécie le concret des enseignements qu’elle met en pratique au quotidien dans sa nouvelle mission. Aujourd’hui plus sûre d’elle, Emilie s’épanouit totalement dans ses nouvelles fonctions et a des projets plein la tête. Découvrez aussi le portrait de Portrait de Caroline Cousquer et Portrait de Charlotte Coiraton, toutes deux participantes au Executive Master Management Général. En partenariat avec Manager-Go. LE DIPLÔME Executive Master Management Général (PGM) Une posture managériale consolidée auprès de vos interlocuteurs Des pratiques de pilotage et d'animation d'équipe innovantes Une vision globale de l'entreprise et de son environnement Une maîtrise des fondamentaux pour plus d'efficacité opérationnelle Une forte capacité d'adaptation aux transformations du monde Une mise en cohérencede votre fonction et de votre niveau
Participant à l'Executive Master
Rodolphe Didierlaurent
A 38 ans, cette jeune femme, née d'une mère allemande et d'un père malgache, n'a que très rarement fait les choses comme tout le monde. Ce qui ne l'empêche pas de réussir, peu importe ce qu'elle entreprend, bien au contraire ! Elle vient d'ailleurs de se lancer un nouveau défi : obtenir un diplôme en management en formation continue au sein d'une grande école de commerce, challenge qu'elle n'aurait jamais imaginé !
Aujourd'hui mère de deux enfants, souriante, passionnée et dynamique, hyper active dans sa vie personnelle comme dans sa vie professionnelle, Caroline est de celles qui ont un parcours que l'on pourrait qualifier d’atypique", "peu ordinaire", "hors normes et pourtant pas si rare... Arrivée en France l'année de ses 10 ans, il lui faut tout d'abord maîtriser le Français. Challenge qu'elle réussit aisément. Ses années collège et lycée démarrent à Saint Germain-en-Laye au lycée international avant de rejoindre un internat pour décrocher brillamment un BAC Littéraire franco-allemand. Et bien que admissible dans les plus grandes écoles littéraires françaises, Caroline sent que ce chemin n'est pas le sien. Une intuition... L'idée floue - et folle aux yeux de son entourage - que tel n'est pas son destin. Certes, elle aurait pu suivre cette route toute tracée et plutôt prometteuse. Tout l'y prédisposait... Oui, mais voilà... Caroline a du caractère. C'est une jeune femme avide de connaissances, avec un intense besoin de comprendre. Elle adore apprendre - toujours davantage - et s'ennuie très vite quand les choses sont trop faciles. Elle, ce qu'elle aime et qui la fait vibrer et avancer, ce sont les challenges, les défis ! Elle entame alors des Etudes de Droit à Nanterre et découvre les joies de la collocation. Liberté totale pour celle qui n'avait connu jusque-là que les murs d'un internat ! Puis elle se retrouve maman à 21 ans et poursuit ses études tout en faisant des petits boulots. Enfin... "petits boulots"... Caroline est débrouillarde, volontaire et surtout dotée d'une immense capacité d'adaptation. Les missions qu'elle se voit confier sont toutes plus motivantes et intéressantes les unes que les autres. Parlant couramment plusieurs langues, elle se retrouve vite assistante de direction trilingue. En 2010, elle intègre l'entreprise dans laquelle elle est toujours en poste aujourd'hui. De ses débuts au service clients dans cette filiale d'une société japonaise de biotechnologie, Caroline garde un bon souvenir. Aujourd'hui Responsable Marketing et Communication zone Europe, Moyen-Orient et Afrique dans cette même entreprise, elle est très appréciée. Elle adore ce job et les challenges qui lui sont confiés. Quand on lui demande de raconter son évolution professionnelle, Caroline relate la bienveillance de tous ses interlocuteurs. Ils ont toujours tous été si présents, encourageants et compréhensifs. Elle évoque d'ailleurs - à demi-mots et encore très hésitante quant à cette possibilité - le fameux syndrome de l'imposteur, quant à son ressenti à elle... Cette espèce de doute qui fait qu'une personne à fort potentiel et naturellement douée trouve des tonnes d'arguments - notamment la chance, les bonnes relations, des circonstances particulièrement clémentes - pour justifier sa réussite. Syndrome ô combien handicapant, car ces personnes-là s’auto-limitent, alors qu'elles sont justement hautement qualifiées pour le poste qu'elles occupent ou visent. Après quelques formations en entreprise et de nombreuses autoformations, Caroline a toutefois ressenti le besoin de sortir de sa zone de confort, de se confronter à ses peurs - justifiées ou non, comme la peur de l’échec - et surtout de se lancer un énorme défi personnel : suivre enfin une formation diplômante. C'est en quelque sorte un cadeau qu'elle souhaitait se faire à elle-même à cette période charnière de sa vie. Un cadeau qui lui permettrait de valider de manière non équivoque ses connaissances et de mesurer la pertinence de ses acquis. Comme une reconnaissance de qui elle est et de ce dont elle est capable. Une façon d’acquérir la légitimité dont elle a besoin. En effet, dans sa carrière, Caroline s'est plus ou moins laissée porter par ses rencontres sans trop s’interroger. Aujourd'hui, à bientôt 40 ans, elle se remet en question plus que jamais. Certes, elle possède des connaissances très spécialisées, mais aimerait une vision plus large de l’entreprise. Poussée par le président de son entreprise, elle s'est mise en quête d'une formation en management qui corresponde totalement à ses besoins : aspects stratégiques, commerciaux et financiers de l’entreprise. Tout cela devant être compatible avec une vie de famille, des responsabilités professionnelles et surtout validé par un diplôme reconnu de tous. Elle découvre le Executive Master Management Général d’emlyon business school qui l'interpelle. C'est exactement ce qu'elle recherche. Seulement voilà : les craintes liées au syndrome de l'imposteur resurgissent. C'est donc très hésitante et pas du tout sûre de la recevabilité de sa candidature qu'elle finit par appeler Florence, en charge du recrutement pour le Executive Master Management Général. Caroline trouve en Florence l'écoute et la réassurance dont elle avait besoin. Son profil correspond aux critères de sélection. Quelques doutes s'envolent. Une première victoire qui ouvre le chemin des possibles. Cela fait également jaillir la petite étincelle d'une meilleure confiance en elle. Suivront naturellement des discussions avec la famille (aménagements obligatoires pour permettre à Caroline d'étudier, préparer les cours - laps de temps où elle ne sera pas disponible, réorganisation temporaire : activités de chacun, weekends sans elle, etc.). Impensable pour elle d'entreprendre une telle formation sans le soutien total de ses proches, conjoint et enfants se retrouvant immanquablement impliqués ! Tout le monde adhère au projet. C'est ainsi que début septembre 2017, elle attaque son cursus. Pas de trajets intempestifs Paris-Lyon (Caroline vit sur Paris), la formation se déroule dans un très grand campus connecté sur Paris. Arrive le premier jour où elle découvre les autres participants. Tous sont issus d'univers différents, avec parfois des parcours également atypiques. Caroline constate avec soulagement que tous partagent les mêmes appréhensions, doutes, questionnements, problématiques organisationnelles, etc. Tous ont également en commun cette même motivation, cette profonde envie d'apprendre et de réussir, malgré les peurs. La majorité est en poste. Tous ont une vie personnelle également bien remplie. Tous sont ainsi à l'écoute les uns des autres et le groupe se soude très rapidement et très solidement. Les intervenants sont de grande qualité. Caroline aime par-dessus tout cette impression de ne pas devoir bûcher pour bûcher, avaler des kilomètres de cours magistraux. Car tout n'arrive pas sur un plateau. Il faut se dépasser, sortir de sa zone de confort, bousculer ses habitudes, partir à la recherche d'informations, préparer les cours, faire les exercices seul ou en groupe, mettre en pratique... Des outils sont mis à disposition et permettent une intégration naturelle des compétences. Caroline - comme tous les autres élèves - s'est demandée à un moment ce qu'elle faisait là et quelle idée folle lui avait pris de s'inscrire à ce cursus. La parole est libérée dans ce groupe dont la solidité de la cohésion est redoutable. Tous se serrent les coudes. Très vite, les doutes s'envolent et la motivation revient. Personne ne lâchera rien ni personne. Tous iront jusqu'au bout. La désertion n'est pas envisageable ! "Un pour tous et tous pour un" aurait-on dit à une autre époque ! Caroline applique rapidement ce qu'elle apprend. En comprenant comment son activité s'inscrit dans celle, plus globale, de son entreprise, elle se dit déjà plus structurée dans son approche. Elle donne plus de sens à sa mission. Plus de sens pour les autres également. Et souhaite pouvoir l'inscrire dans la durée. Tout cela donne une autre dimension à ce qu'elle fait au quotidien. Par ailleurs, elle qui s'appuie depuis toujours sur son intuition peut désormais "justifier" cette intuition aux yeux de ses pairs par des connaissances qu'elle arrive dorénavant à démontrer. C'est un grand changement. Le début d'une connaissance de soi accrue et un premier pas vers l'acceptation de ses talents. Dans sa vie personnelle aussi, certaines choses évoluent. Caroline a plus confiance en elle. Pourtant, ce diplôme qu'elle obtiendra dans quelques mois, validé après la soutenance d'un mémoire, était pour elle il y a encore quelques mois quelque chose qu'elle n'aurait jamais pensé faire dans sa vie ! Preuve en est qu'il faut s'attacher à ses rêves et ne jamais dire jamais... Son conseil à celles et ceux qui se cherchent et qui veulent se reconvertir, renforcer leurs connaissances ou valider leurs acquis : "OSEZ ! Osez vous confronter à vous-même ! Osez prendre des risques !" La formation continue, lorsque l'on est en poste, est un chemin jalonné de détours, mais d'une une richesse incroyable. C'est un partage, une autre façon d'apprendre, d'appréhender les choses, un engagement envers soi-même, mais surtout un formidable levier de motivation et un allié très puissant dans la (re)construction de sa confiance en soi. Une vraie métamorphose ! Découvrez l’interview du directeur du Programme et d’un participant à Paris pour en savoir plus sur cette formation continue en management qui permet de donner un nouveau souffle à son parcours professionnel. C’est un moment de partage sans pareille avec de nombreuses rencontres avec des participants ou des intervenants de tous secteurs professionnelles.
Mais participer à cette formation donne surtout les moyens de découvrir tous les domaines de l’entreprise, afin de mieux comprendre le langage de ses collaborateurs financiers, marketing, commerciaux…
Caroline suit le Executive Master Management Général sur le campus connecté de Paris. Un campus qui comprend un « makers lab », un incubateur et seulement 3 ou 4 salles de cours afin de favoriser le travail collaboratif. D'autres participants de cette formation continue :
Découvrez le témoignage de Sacha Theocharis et Emmanuel Matthias, participant du Executive Master Management Général 288 heures de face à face 39 heures de distanciel 2 rentrées par an
David Subrin, 42 ans, Chef d’agence chez Apave, a démarré le Executive Master Management Général en Décembre 2015.
David Subrin, 42 ans, Chef d’agence chez Apave, a démarré le Executive Master Management Général en Décembre 2015. « Cette formation est une véritable bouffée d’oxygène dans mon parcours professionnel. » Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? J’occupe actuellement la fonction de chef d’agence « Laboratoires-essais-mesures » chez APAVE, je suis donc responsable d’un centre de profits sur le territoire « centre est » Apave est un organisme tierce partie qui réalise des contrôles réglementaires dans 5 domaines spécifiques : l’inspection, le bâtiment, la formation, le conseil et les laboratoires-essais-mesures. Avec l’aide de mes middle managers, d’un responsable commercial et d’une responsable administrative, je dirige une équipe de 75 collaborateurs sur 4 entités géographiques. Pourquoi avez-vous décidé de suivre la formation diplômante " Executive Master Management Général " ? J’ai intégré PGM en Décembre 2015. J’ai profité de la réforme de la formation professionnelle, qui sur la fin d’année, a permis à mon entreprise d’obtenir un financement plus important des OPCA pour cette formation diplômante. Je l'ai fait pour plusieurs raisons : J’avais une formation initiale « technique ». Dans mon cursus, je n’ai jamais eu de formation commerciale ou managériale. J’ai alors ressenti le besoin de remettre en question mon travail, mes acquis professionnels et d’étendre mes compétences dans l’ensemble des secteurs d’une entreprise. J’ai réalisé tout mon parcours professionnel dans la même entreprise (20 ans d’Apave). Aussi, j’avais besoin de comparer mon expérience professionnelle avec celles d’autres personnes et de confronter mon savoir-faire et mon savoir être avec d’autres univers professionnels. Que retenez-vous du Executive Master Management Général ? Tout d’abord, la qualité des modules et des intervenants. L’objectif que je m’étais fixé était de maitriser des items que je connaissais peu. Dorénavant, je comprends l’intérêt du contrôle de gestion. Le marketing, j’en faisais sans le savoir. Sur la partie Management, j’ai pris de la hauteur par rapport à mes connaissances. En Ressources humaines, j’ai aussi appris à travailler sur ces cas spécifiques et concrets. L’échange d’expériences avec les autres participants d’univers variés est un facteur très enrichissant. Cette diversité permet d’ouvrir ses yeux sur le monde (de l’entreprise) et de mieux l’appréhender. Et par rapport à votre métier de manager ? Même avec mon expérience managériale, j’ai appris beaucoup de choses ! Je trouve que cette formation est très adaptée pour les personnes déjà en poste de manager. Le format de 3 jours par mois permet de mettre en pratique rapidement ce que j’ai appris en cours. C’est une réelle bouffée d’oxygène dans mon parcours professionnel. PGM donne des clés de lecture qui ne sont pas celles que l’on pu recevoir auparavant. Par exemple, on nous indique comment gérer certaines situations managériales en comprenant le fonctionnement psychologique des personnes qui nous entourent. Quels sont les modules qui vous ont apporté le plus ? J’ai trouvé que les modules de développement personnel sont les plus intéressants et les plus instructifs, sur soi-même bien évidemment et sur les autres. Par exemple, les modules « Savoir motiver », « Optimiser son impact personnel » ou « Réussir ses interventions en public » m’ont beaucoup aidé et j’ai pu les mettre directement en pratique dans mon quotidien. Par exemple, chaque année, j’organise une réunion bilan lancement avec l’ensemble des mes collaborateurs. C’est l’occasion pour moi de parler en public. En me focalisant sur des comportements ou des tics verbaux inadéquats, j’ai su ce qu’il fallait éviter ou accentuer, pour arriver beaucoup plus en confiance et renforcer le message que je souhaiter faire passer à tous les participants. Avez-vous de nouvelles ambitions grâce au Executive Master Management Général ? La renommée de l’école emlyon et le diplôme PGM est un avantage concurrentiel sur son CV. Après, j’ai toujours eu de l’ambition. Au bout d’un certain cycle, j’ai tendance à m’essouffler et j’ai besoin de me projeter vers un nouveau poste afin d’évoluer et de devenir plus agile. Je suis certain que PGM me permettra de continuer à avancer. Si vous deviez décrire votre expérience à emlyon en quelques mots ? C’est un enrichissement personnel. Cette formation permet aussi de prendre de la hauteur et d’ouvrir son champ de réflexion. Il y a un vrai partage et une vrai communauté PGM : les échanges entre participants sont riches, enrichissants, et toujours dans la bonne humeur. Le fond et la forme sont là ! Les locaux sont très bien adaptés à l’apprentissage et l’équipe pédagogique est de grande qualité. Téléchargez la plaquette PGM
Manager de transition et de projet à son compte, Hugo Excoffier mène sa carrière avec une idée bien précise, celle d’être en avance sur son temps. Alors, en voyant la place prise par le digital et les bouleversements que cela implique pour les entreprises, il a choisi de se spécialiser pour les accompagner. Rencontre.
Manager de transition et de projet à son compte, Hugo Excoffier mène sa carrière avec une idée bien précise, celle d’être en avance sur son temps. Alors, en voyant la place prise par le digital et les bouleversements que cela implique pour les entreprises, il a choisi de se spécialiser pour les accompagner. Rencontre. Hugo Excoiffier photo-min Hugo Excoffier a une vie professionnelle organisée autour de la conduite de projets. D’abord comme salarié, où ses fonctions étaient orientées sur la réalisation de missions : auditeur interne en entreprises (Carrefour, Casino) et consultant chez Ernst & Young. Puis comme Directeur administratif et financier (DAF) pour une filiale du groupe Casino avec la transformation du modèle de la centrale d’achat internationale. Et lorsqu’on lui demande de créer le service de contrôle de gestion de Franprix et Leader Price en France, il est encore question d’une mission. « Finalement, dans chacun de mes métiers, j’avais un objectif concret à remplir dans le cadre d’une gestion de projet ultra-pragmatique avec un résultat à atteindre. C’est cela qui me plaisait, pas la routine de la fonction », raconte Hugo Excoffier. Une indépendance choisie De ces expériences naît une idée : pourquoi ne pas réaliser ces missions à son compte et dans une relation directe avec des entreprises clientes ? Cet aventurier décide à 39 ans de se lancer en solo dans une activité qui est gérée, jusque-là, essentiellement par les cabinets de management de transition, notamment via des missions de restructuring. Hugo Excoffier prend le contre-pied et décide de travailler en direct pour les entreprises, sans intermédiaire, et de réaliser des missions de développement et non de restructuration. Nous sommes alors en 2009 et la crise est là. Les entreprises serrent les budgets et veulent une relation plus directe et plus opérationnelle avec les intervenants extérieurs. « J’ai fait le pari que les entreprises auraient besoin de personnes qui interviennent ponctuellement pour une mission, que ce serait la fin d’un monde binaire avec d’un côté le salariat et de l’autre le consulting. L’idée était d’être une sorte d’aide de camp, une ressource interne mais externalisée. Une personne qui va au-delà du conseil en produisant pour ses clients », explique-t-il. Marié et père de trois enfants, il y voit également l’opportunité de mieux gérer son emploi du temps et de s’investir dans les projets de transformation auxquels il croit. Une logique de partage Très vite, ses contacts lui confient ses premiers challenges en mission de transition : la création d’une centrale d’achat, la refonte d’un modèle d’offre commerciale, plusieurs postes de Directeur Financier, des directions générales et, bien sûr, des directions de projets de transformation. Des missions qui durent généralement entre trois mois et deux ans, lui conférant une place particulière dans les structures qu’il rejoint. « Je ne m’inscris jamais dans une sorte de routine où je répéterais mes gammes. Je n’ai pas d’histoire, ni d’avenir dans ces entreprises donc aucun historique relationnel ni aucune carrière à gérer. L’important, c’est le résultat », confie celui qui travaille essentiellement avec des entreprises de distribution, d’agro-alimentaire et de services. Désireux de prendre encore un temps d’avance sur son temps, Hugo Excoffier a décidé il y a deux ans de suivre le certificat Piloter la Transformation Digitale (anciennement TDO) à emlyon business school. « Je voulais avoir une réflexion avancée à proposer à mes clients et pas seulement recracher des acquis scolaires. La formation était à 360° avec des acteurs qui travaillent sur cette transition numérique, puis d’autres plus axés sur des enjeux d’évolution des cultures. Nous étions dans une logique de partage et non dans quelque chose de dogmatique », se remémore-t-il aujourd’hui. Une mutation encore longue Dès la fin du cursus, il signe un contrat, qui court encore aujourd’hui, avec Terrena. Au sein de ce groupe qui prône notamment une agriculture plus respectueuse des écosystèmes, il a pour mission de repenser et de mettre en œuvre toute la stratégie de commercialisation auprès des clients agriculteurs et professionnels. L’objectif est simple : faire pivoter la distribution vers un modèle omnicanal. Et ce, en se servant notamment de la data. Sur le plan humain, l’enjeu est d’emmener les équipes vers ce changement. « Je suis là pour définir une cible et mettre en place un groupe avec les équipes internes et des compétences externes », développe Hugo Excoffier. Ce caméléon, comme il se définit lui-même, sait d’ailleurs que la route est encore longue avant de faire évoluer totalement les modes de consommation et assure « apprendre en marchant ». Mais toujours vers l’avant. Pour en savoir plus sur Hugo Excoffier, www.hugoexcoffier.com
Elles sont issues de la même promotion, et assument chacune des fonctions managériales au sein d’établissements hospitaliers. Nadège Grataloup, directrice déléguée de l’hôpital de Belley, et Caroline Jambin-Burgalat, directrice des ressources humaines du centre hospitalier Métropole Savoie ont toutes deux suivi la formation Diriger Une Activité (DUA) d’emlyon business school pour mieux anticiper les évolutions de leur environnement professionnel.
Après 15 ans d’exercice hospitalier comme directrice adjointe puis directrice déléguée, Nadège Grataloup a ressenti le besoin d’acquérir des outils de pilotage stratégique, un domaine peu exploré lors de sa formation initiale. « Depuis 10 ans, nous sommes amenés à appliquerà nos établissements de santé des approches marketing, à raisonner en termes de parts de marché, de développement stratégique », constate-t-elle. De fait,bien qu’ayant une mission de service public, les hôpitaux doivent aujourd’hui avoir recours à des méthodes de gestion rénovées.« Un hôpital, c’est aussi une entreprise de production de soins, avec des logiques de gestion proches de celles d’une entreprise : nous avons une autonomie budgétaire, nous réalisons des investissements et faisons face à la concurrence », confirme Caroline Jambin Burgalat, 17 ans de carrière en établissements hospitaliers dans des directions fonctionnelles variées : ressources humaines, qualité,finances, travaux.Pour adapter leur management à un environnement professionnel en évolution rapide, les deux dirigeantes ont souhaité s’ouvrir sur d’autres secteurs professionnels, acquérir une vision plus large et de nouvelles compétences. Une nouvelle dynamique managériale Nadège Grataloup, alors depuis 2 ans directrice déléguée de l’hôpital de Belley, est la première à franchir le pas. Elle suit le certificat DUA d’emlyon business school durant l’année 2017-2018. « Avecun an de recul, j’y ai trouvé des apports en termesd’outils d’analyse financière et de création de valeur,d’écoute client, et j’ai vraiment impulsé une nouvelledynamique managériale, en particulier grâce auxmodules Créativité dans le management d’équipe et Pilotage du changement, axé sur la sociologie des organisations. »Des instruments qu’elle reconnaît utiliser quotidiennement dans la gestion de son établissement :« J’ai fait évoluer le format de mes réunions de management vers des réunions de travail thématiques qui produisent des résultats beaucoup plus riches qu’auparavant. J’utilise aussi les outils d’analyse stratégique qui sont apportés dans le socle commun, notamment dans le cadre de l’élaboration de notre nouveau projet médical d’établissement. » Tenir compte des nouveaux usages pour rester attractifs Caroline Jambin-Burgalat, qui suit la formation cette année, vient seulement d’en terminer le tronc commun, mais elle en tire déjà des enseignements : « le cours " Ecosystèmes innovants et modèles économiques émergeants ", m’a éclairée sur l’utilisation qui peut être faite des communautés et réseaux dans les relations professionnelles : pour rester attractifs, recruter et fidéliser des compétences, il faut tenir compte de ces nouveaux usages. »D’autres cours, outils et concepts stratégiques luipermettront aussi de contribuer de façon plusqualitative aux questionnements stratégiques ausein des comités de direction : « Par exemple, je positionnais jusqu’ici la " culture d’entreprise " comme un sujet RH avec lequel je n’étais pas très à l’aise, mais j’ai compris là que c’est un sujet de stratégie générale. Ce repositionnement va permettre à l’établissement de le traiter de façon plus adaptée. » Auteur : Bruno Mortgat A propos de la certification DUA (Diriger Une Activité) emlyon : 23 jours de formation répartis sur 8 à 14 mois. Tremplin vers un Executive MBA Contact : Claire RUFFIN, conseillère en formation / 04 72 18 29 46 / ruffin@eml-executive.com Pour en savoir plus : téléchargez le plaquette !
Après un parcours international dans le marketing, Gayé Delahousse s’est lancée dans l’entrepreneuriat avec la création de Ski Guru, le premier comparateur de stations de ski basé sur les avis clients. Portrait d’une chef d’entreprise passionnée, à la tête d’une start-up en plein développement.
« Face aux montagnes, on se sent tout petit », observe Gayé Delahousse. Basée au Bourget du Lac, avec sa société Ski Guru, elle peut, à loisir admirer les sommets enneigés qui l’inspirent et sur lesquels elle évolue depuis plus de 10 ans. Son parcours a pourtant commencé loin des Alpes, en Turquie, d’où elle est originaire. Mais sa famille l’emmène très tôt skier en Europe et lui transmet le goût de la glisse. Elle n’en fait pas tout de suite son métier et commence par des études de marketing et de psychologie et des postes au sein d’entreprises internationales : Ogilvy, Hasbro puis le Groupe Seb. « J’étais chef de groupe en Turquie et j’ai eu l’opportunité d’être expatriée en France, à Rumilly, ce qui est assez rare », raconte Gayé Delahousse. C’est ainsi que commence son immersion dans les sommets enneigés. D’abord sur le plan personnel puisque c’est en Haute-Savoie que Gayé Delahousse fait la connaissance de son époux. Il travaille en montagne et le couple décide de s’installer en station, à La Plagne. Puis sur le plan professionnel. Gayé quitte le Groupe Seb pour la Compagnie des Alpes où elle s’occupe du marketing de Paradiski puis prend la direction marketing et commercial de Val-d’Isère. Les missions et les projets sont passionnants. Avec une évolution constante. Esprit de groupe Pendant cette longue expérience, cette professionnelle du marketing ressent le besoin de se former, de faire le point sur ses compétences et d’élargir son réseau professionnel. « Je voulais également avoir un diplôme français, de très bon niveau, en cohérence avec les bonnes écoles que j’avais faites en Turquie », détaille-t-elle. Son choix se tourne vers emlyon business school et son Executive MBA. Finance, stratégie, développement personnel… le cursus répond pleinement à ses attentes et lui ouvre la voie vers l’entrepreneuriat. « Les enseignements étaient importants et pertinents mais j’ai également beaucoup apprécié le groupe dans lequel j’évoluais. Les participants avaient, comme moi, 40 ans en moyenne et rencontraient des questionnements similaires. J’ai appris beaucoup auprès de mes pairs », ajoute Gayé Delahousse. La voie entrepreneuriale Pendant les deux années de l’EMBA, elle affine ses savoir-faire, modifie son organisation au profit d’un management encore plus participatif et s’engage davantage dans les commissions de la Compagnie des Alpes. Et c’est en développant une application mobile pour Val-d’Isère que son projet d’entreprise est né… « Je me suis intéressée à l’idée de créer un site avec des avis clients sur les destinations de vacances, comme les stations de ski. J’en ai parlé à Trip Advisor, qui n’était pas intéressé. Et je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire… C’est ainsi que Ski Guru a vu le jour », explique la dirigeante. L’aventure entrepreneuriale démarre en 2017 avec la création de cette plateforme de comparaison des stations de ski www.ski-guru.com , basée sur les avis clients. « Au sein de la Compagnie des Alpes, j’avais également remarqué que les stations manquaient de transparence sur les avis clients. Ce qu’on trouve sur les réseaux sociaux correspond seulement aux usagers captifs. Ce qui était problématique si on souhaitait être ‘client centric’ », ajoute Gayé Delahousse. Le modèle économique repose sur l’accès, pour les stations partenaires, aux informations clients récoltées et la possibilité de communiquer avec eux. Les internautes et les professionnels ont également la garantie de la véracité des avis déposés via le partenariat. Signe de la pertinence de son projet : plus de 5000 avis clients ont été récoltés dès la première saison. Et 80 stations de ski sont référencées. Ski Guru a également été primé à deux reprises : le Trophée de la Montagne Française, prix de l’Économie, et le Digital Mountain Awards de la meilleure start-up B2B. Développement international Aujourd’hui dirigeante d’entreprise, Gayé Delahousse découvre une nouvelle organisation, bien loin des grands groupes mais tout aussi épanouissante. Et s’appuie sur son réseau et les apprentissages d’emlyon business school dans son quotidien. « Pour ne pas me sentir seule, j’ai pris les devants et j’ai rejoint l’accélérateur Village by Crédit Agricole. Je suis aussi membre du Cercle des Jeunes Dirigeants, ce qui me permet d’échanger avec d’autres chefs d’entreprise, de garder le contact humain. Et je me replonge dans les différents cours pour m’épauler dans les étapes de l’entrepreneuriat. Cette vie est moins calme, je vis des grandes joies et des grands moments d’inquiétude. Je vais de surprise en surprise. Et cela correspond à mes attentes », se réjouit Gayé Delahousse. Son ambition est grande : ouvrir Ski Guru à l’international en référençant les stations de ski européennes. Imaginer une version « été » et pourquoi ne pas proposer d’autres destinations de loisirs. Autant d’idées pour atteindre, très vite, les sommets. Classé 5eme mondial pour la progression de carrière (Financial Times 2018) L’Executive MBA emlyon business school, l’allié de la progression de carrière Progresser au sein de son entreprise, augmenter sa rémunération, se tourner vers l’entrepreneuriat… Suivre l’EMBA emlyon business school est une garantie d’évolution professionnelle significative. Le diplôme a ainsi été classé 5e mondial par le Financial Times, en termes de progression de carrière en 2018. Proposé en fast-track ou en part-time, il s’adresse aux « makers » : dirigeants et cadres expérimentés qui portent un projet ou cherchent à se challenger en acquérant de nouvelles compétences autour des enjeux business d’aujourd’hui. L’Executive MBA approfondit aussi bien la finance, la stratégie, la prise de décision, le management, les data que le développement personnel et la posture. Pour plus d'information, téléchargez la plaquette