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"Dans chaque difficulté, nous sommes responsables de voir ce qui nous fait grandir".

"Dans chaque difficulté, nous sommes responsables de voir ce qui nous fait grandir". Une citation qui inspire depuis quelque temps Cyril Soufi, directeur commercial et marketing et consultant, et qui illustre parfaitement son parcours et ses choix de vie : une volonté de toujours progresser, mais également le sens aigu de sa propre responsabilité et de la remise en cause. Après 10 ans d’expérience dans le domaine commercial, Cyril a décidé de suivre le Executive Master Management Général (PGM) proposé à emlyon business school. Il revient avec nous sur son parcours, les opportunités qui l’ont guidé, et son retour sur les bancs de l'école avec le PGM. Vendeur d’élite “J’ai décidé de tout arrêter. Et de redémarrer une nouvelle carrière”. Après un Bac STT, Cyril Soufi s’inscrit à 19 ans en IUT “Tech de Co” à Grenoble. Mais, 10 mois après le début des cours, il décide d’arrêter cette formation. “Je n’avais plus de motivation. Cela n’avait plus de sens pour moi”. Une remise en cause, mais aussi un vrai choix pour Cyril : il s’inscrit dans la foulée en CAP d’installateur thermique, puis passe un bac professionnel en génie climatique en alternance. Son objectif, pas toujours bien compris et perçu par son entourage : devenir chauffagiste. Désirant se mettre à son compte, Cyril se dit qu’avant de concrétiser ce choix, il doit développer ses compétences commerciales. Il intègre donc en 2009 un fabricant de pompes à chaleur en tant que commercial. Une véritable révélation pour Cyril qui se découvre une passion pour le commerce. Cyril doit apprendre ce nouveau métier : tous les lundis matin, son manager organise une session de formation avec des entretiens de vente factices et filmés, afin de pouvoir les débriefer. Guidé par la motivation d’apprendre et de progresser, Cyril dévore également les livres sur ce domaine. Un ouvrage l’a particulièrement marqué : “Vendeur d’élite”, le best seller de Michaël Aguilar, qui inspira beaucoup Cyril dans sa pratique. cyril Son apprentissage porte rapidement ses fruits : 2 ans après être entré dans l’entreprise, Cyril devient, parmi 100 commerciaux, le 2ème meilleur vendeur de France. Grisé par ce nouveau métier, il quitte son entreprise avec son manager pour créer une entreprise qui propose aux particuliers tous systèmes de chauffage, à une époque où le marché de l’offre est très segmenté (certaines entreprises vendent des chaudières gaz, d’autres de la climatisation, d’autres encore des poêles à bois…) “On faisait un bilan thermique de chaque solution, de façon à permettre au client de se projeter sur le système le plus adapté à sa situation”. Si l’expérience entrepreneuriale et commerciale est un succès, Cyril souhaite évoluer et se repositionner sur le marché BtoB. Il intègre alors en 2012 France Air, une PME de 500 salariés spécialisée dans la ventilation industrielle. Responsable de secteur sur 3 départements, Cyril apprend une nouvelle façon de faire du commerce avec le BtoB, là encore avec succès puisqu’il devient meilleur vendeur régional. La découverte de l’entrepreneuriat 2015. Pépinière d’entreprises grenobloises du Tarmac. Cyril forme et conseille les entrepreneurs en herbe, bien évidemment dans le domaine du commerce. “Beaucoup de freelances ou d’entrepreneurs pensent qu’il faut simplement savoir “bien parler” ou avoir du charisme pour vendre. Ce n’est pas vrai. Dans ce métier, le plus important n’est pas lié à la personnalité, mais à la maîtrise de l’organisation commerciale et des techniques de vente”. Cyril exerce pendant 2 ans cette activité en auto-entrepreneur, en plus de son activité de responsable de secteur chez un fabricant de ventilation dans la réhabilitation de logements collectifs. “Beaucoup de freelances ou d’entrepreneurs pensent qu’il faut simplement savoir “bien parler” ou avoir du charisme pour vendre. Ce n’est pas vrai.” Les entrepreneurs et startups de la pépinière commencent à lui demander des diagnostics et des recommandations sur leur stratégie commerciale. L’une d’entre elle, Skaping, fabricant de webcams pour les lieux touristiques, lui confie des missions plus régulières et plus importantes, avant de proposer à Cyril un contrat de business developer et manager de l’équipe commerciale. Un poste qu’il occupe toujours à ce jour, même si Cyril a également conservé son activité de consultant indépendant. Un Bac+5 pour légitimer ses compétences 2017 est aussi l’année où Cyril s’inscrit au Executive Master Management Général proposé à emlyon business school. Pourquoi revenir sur les bancs de l’école alors qu’ils ne semblaient pas taillés pour lui, et que Cyril a pu apprendre autrement, par la pratique ? “Ma motivation était de gagner en légitimité. Un diplôme reconnu pouvait aussi me permettre de mieux me positionner sur des recrutements de postes à plus de responsabilité, comme des postes de directeur de région. J’étais intéressé par emlyon business school car l’école a bonne réputation. En prenant contact avec une conseillère en formation, je me suis vite aperçu que le Executive Master Management Général était bien en phase avec mon besoin et mes ambitions”. “Le PGM est plus qu’une formation !” Une formation et un diplôme qui lui ont donné une confiance et une légitimité supplémentaire, en plus des compétences complémentaires à la pratique commerciale : “ Aujourd’hui, j’ai une meilleure compréhension des différents services et activités de l’entreprise et cela m’apporte beaucoup au quotidien. Mais la formation lui a également permis de prendre de la hauteur : “Le module sur le management nécessite une vraie introspection. Cette formation m’a clairement donné une nouvelle vision de la vie au sens large du terme. Dans mon cas, cela m’a permis de repositionner mes croyances professionnelles, vers des motivations plus en phase avec mes vraies valeurs. Le PGM est plus qu’une formation !”. En travaillant sur ses valeurs, Cyril a finalement accédé à ce qui le constitue au plus profond : “j’ai réalisé qu’avant, j’agissais et je faisais des choix en fonction du regard des autres ou de ce que la société nous dit de faire. Aujourd’hui, j’arrive à trouver en moi ce qui me plaît et qui m'anime réellement, au-delà des problématiques sociales, quitte à prendre plus de risques. Mais je m’aperçois aussi que, pour moi, l’argent n’est pas une fin en soi, comprendre cela m’aide à faire des choix peut être plus risqués, mais aussi plus en phase avec qui je suis” ! Manager d’équipe, de projet, futur manager, ou expert, le Executive Master Management Général (PGM) vous permet d’adopter une posture managériale consolidée, de développer des pratiques de pilotage et d'animation d'équipe innovantes, d’acquérir une vision globale de l'entreprise et de son environnement et de maîtriser les fondamentaux pour plus d'efficacité opérationnelle.

Vos contacts Sabine Chavanelle Conseillère en formation Lyon Tel. 06 02 15 88 47 chavanelle@eml-executive.com Noémie Alves Conseillère en formation Paris et VAE Tel. 01 53 34 23 91 alves@eml-executive.com

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Participant à l'executive MBA 

Témoignage de

Imane Tamine

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C’est au cœur du campus emlyon business school de Casablanca qu’Imane Tamine a choisi de retourner sur les bancs de l’école. Pourquoi un tel défi à l’aube de la quarantaine ? Pour prendre du recul après 15 ans passé dans le même groupe.

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La formation est au cœur de la carrière de Valentine Chapus-Gilbert. Après plusieurs expériences de RH en entreprises, elle se lance en 2001 à son compte et accompagne des start-up en tant que responsable des ressources humaines externalisée. Puis bascule rapidement vers la formation, en accompagnant les cadres d’Axa, Orange et la SNCF autour de leurs problématiques de recrutement et de management. « L’envie d’apprendre et la curiosité me guident. Je suis passionnée par les RH. Je m’occupe des gens, je me soucie de leur bien-être. Mais je ne suis jamais une experte incontournable sur un métier », souligne-t-elle. Afin de conforter ses expériences et ses méthodes, la formatrice… se forme régulièrement. Une façon de mettre à jour ses connaissances, de s’intéresser aux nouvelles pédagogies et d’alimenter sa curiosité auprès de ses pairs. « Je cherche toujours à avoir une longueur d’avance », confirme Valentine Chapus-Gilbert. Livres métiers pour enfants aurore ingénieure illus et chapitre 2 Pour assouvir sa soif d’apprentissage, Valentine Chapus-Gilbert ose sortir de sa zone de confort, expérimenter d’autres activités. Elle écrit et dirige plusieurs ouvrages de management et se lance en 2013 en créant les Éditions de l’Arrosoir, aux côtés de Juliette Seeuws-Nicoli. Cette maison d’édition propose des livres destinés à expliquer les métiers aux jeunes lecteurs. La démarche s’adresse aux entreprises, qui peuvent ainsi faire la promotion de leurs métiers (généralement pénuriques) avec un format original et porteur. Sensibilisés très tôt grâce à ces livres mixtes et adaptés à leur âge (6-12 ans), les enfants découvrent les métiers et imaginent leur avenir professionnel. « Le livre est financé par l’entreprise. Il met en valeur le métier et peut être offert aux salariés, aux clients et prospects. Nous envisageons, une fois que la collection sera complète, une diffusion en librairie », explique Valentine Chapus-Gilbert. Deux livres ont déjà vu le jour : ingénieur et pilote d’avion. Architecte et expert-comptable sont en cours de conception. Formation offerte Dans l’optique de faire connaître cette nouvelle activité, Valentine Chapus-Gilbert a choisi de se former aux médias sociaux en suivant le module Tirer parti des médias sociaux pour augmenter sa visibilité proposé dans le cadre de formation certifiante en Marketing Digital. « En tant que diplômée emlyon business school, j’avais une formation de trois jours offerte sur la thématique de mon choix. C’est un véritable cadeau, qui m’a permis de comprendre les usages et de définir une stratégie pour promouvoir les Éditions de l’Arrosoir », détaille la dirigeante. L’objectif est de générer des leads (NDLR : nouveaux clients) sur ce service différentiant. Tout en devenant référente sur ce marché grâce à la production de contenus originaux et réguliers. Une façon, encore une fois, de garder une longueur d’avance… ELIGIBLE CPF Vous aussi, vous cherchez à étoffer vos compétences dans le marketing digital ? emlyon business school propose un parcours certifiant et éligible CPF de 9 jours pour parfaire ses compétences en la matière. Les objectifs du certificat Marketing Digital sont multiples : Intégrer avec succès la communication digitale dans la stratégie marketing Comprendre et optimiser les techniques de création de trafic sur un site web Optimiser les interactions entre canaux en évitant la cannibalisation Définir une stratégie SMO et mesurer sa pertinence, etc. En savoir plus

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« L’industrie du futur va se construire grâce à la mixité et à la diversité »

Fille d’artisan, Juliette Kopp ne s’imaginait pas travailler dans l’industrie… Jusqu’à un premier stage, il y a 24 ans. « J’ai toujours aimé concevoir, construire. Je suis tombée dans l’industrie par hasard et n’en suis plus jamais partie ! » Aujourd’hui, Juliette Kopp, directeur exécutif de Boccard Process Solutions (Villeurbanne), est une des plus ferventes ambassadrices de l’industrie auprès des jeunes, en particulier auprès des jeunes femmes : « Je marraine de jeunes élèves ingénieures. Je les coache pour qu’elles osent aller dans l’industrie une fois diplômées ! Elles sont encore nombreuses à s’autocensurer, par peur de ne pas s’intégrer ou de ne pouvoir concilier leur carrière et leur vie de femme et de famille… » « Nous manquons de candidatures féminines ! » Aux craintes de celles qui hésitent encore à s’orienter vers le secteur industriel, Juliette Kopp oppose un dynamisme contagieux. A celles qui cherchent à concrétiser leurs projets, elle révèle un parcours de formation où les femmes excellent (même si elles sont encore trop peu nombreuses à le choisir) : classes préparatoires Maths Sup/Maths Spé, suivies d’un diplôme d’ingénieur (elle a obtenu le sien à Grenoble INP). Et pour faire plier les idées reçues qui persisteraient, elle dégaine un parcours réussi : ingénieur procédés chez Assystem, responsable des procédés chez Rhodia Italia, responsable Achats Stratégiques Capex et Maintenance chez Rhodia, puis directeur général opérationnel chez Eras Ingénierie… Repérée en 2010 alors qu’elle entreprend un cursus diplômant de 18 mois Advanced Management Programme à l’emlyon business school, elle est embauchée comme directeur exécutif de Boccard Process Solutions en janvier 2011, son poste actuel : « Boccard Process Solutions, c’est plus de 800 collaborateurs (sur les 3 500 que compte Boccard), répartis dans douze pays, et un chiffre d’affaires qui a doublé en cinq ans ! Rien qu’en 2016, nos effectifs ont augmenté de 20 % dans le monde ! Ma plus grande fierté est d’avoir embauché plus de 500 personnes en 12 ans : majoritairement des ingénieurs et des techniciens. La proportion de femmes dans nos effectifs a quasiment doublé, passant de 8 à 15 %. Nous ne faisons pas de discrimination positive. Mais nous sommes convaincus que l’industrie du futur va se construire grâce à la mixité et à la diversité : la différence amène la performance ! Cependant, nous manquons de candidatures féminines… » « L’attitude des hommes évolue » Aussi Juliette Kopp s’investit-elle dès qu’elle le peut pour témoigner, répondre aux questions des femmes et changer leur vision. Et à celles qui s’attendent à être victime de discrimination au travail dans ce milieu encore très masculin, que ce soit via des remarques sexistes ou un salaire inférieur à celui d’un homme à poste égal (1), elle rappelle : « L’attitude des hommes a évolué dans le bon sens, les femmes sont bien accueillies, et cela continuera si nous sommes de plus en plus nombreuses ! » (1) Cette crainte concernerait deux tiers des filles. Source : « Les femmes, l’industrie, la technologie et l’innovation », enquête menée par l’institut CSA, mars 2016 Ecrit par Florence Gouton, Bref Eco Téléchargement plaquette Advanced Management Programme

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Participant à l'executive Master 

Témoignage de

Nicolas Vizioz-Fortin

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Après avoir développé une forte expertise dans le commerce, Nicolas Vizioz-Fortin a éprouvé l’envie de transmettre son expérience en devenant manager. Il s’est tourné vers la formation avec l'Executive Master Management Général, proposé par emlyon business school. Un vrai challenge, relevé avec brio par cet ancien sportif de haut niveau. Rencontre.

Après avoir développé une forte expertise dans le commerce, Nicolas Vizioz-Fortin a éprouvé l’envie de transmettre son expérience en devenant manager. Il s’est tourné vers la formation avec l'Executive Master Management Général, proposé par emlyon business school. Un vrai challenge, relevé avec brio par cet ancien sportif de haut niveau. Rencontre. Nicolas_vizioz Depuis 1999, Nicolas Vizioz-Fortin s’est bâti une solide réputation en tant que commercial itinérant. D’abord chez Sonepar puis chez Gewiss, fabricant de solutions et de produits pour la domotique, l'énergie et l'éclairage à destination des professionnels. Et si le contact client l’anime, l’envie de transmettre s’est faite de plus en plus forte ces dernières années. « Au bout de 8 ans chez Gewiss, j’ai eu envie de devenir manager. Ce n’était pas possible dans cette entreprise et je sentais que c’était la fin d’une histoire. Je me suis donc lancé dans une recherche d’emploi », explique Nicolas Vizioz-Fortin. La recherche fut brève et rapidement, Nicolas Vizioz-Fortin a été contacté par une entreprise pour un poste similaire. « J’ai refusé ce poste car il n’y avait pas de management. Mais l’entreprise m’a proposé de me former, via l'Executive Master Management Général emlyon business school », détaille-t-il. Un rythme soutenu Il saisit cette opportunité rare, en étant bien conscient du challenge qui l’attend. « Je savais que j’allais devoir me donner à 500 % : pour la prise de poste et pour la formation. En tant que sportif habitué à la compétition, je m’étais préparé, je pensais pouvoir gérer la pression », assure ce cycliste. Il fait donc une double rentrée : en poste, avec des déplacements professionnels, et à l’école. Venant d’une formation technique, il découvre un univers qui lui est inconnu : celui des business school. La promotion emlyon business school qu’il intègre est « exceptionnelle » et l’aide à progresser. Mais malgré tout, le rythme est difficile à tenir et Nicolas Vizioz-Fortin songe à arrêter. « Certaines matières étaient compliquées à appréhender pour moi, comme la finance. Mais heureusement, nous avions beaucoup de travaux en groupe. J’ai pu m’appuyer sur mes pairs et réussir à terminer les modules », souligne Nicolas Vizioz-Fortin. Montée en compétences Il choisit les électifs « Manager une équipe » et « Affirmez-vous et renforcez votre posture »*. Il consolide ainsi ses compétences commerciales et gagne en posture managériale. Il met directement en œuvre ses apprentissages en entreprise puisqu’il est nommé Responsable Développement commercial chez Euronegoce Cintrat. Son approche change, la prise de recul est plus importante. Il développe un management qui repose sur l’humain, l’écoute et la confiance. « Avant je tapais du poing sur la table. Aujourd’hui, à chaque problème, on se pose et on cherche une solution. Je suis beaucoup plus calme, serein notamment pour gérer les crises. Cela a été salutaire pendant le coronavirus », détaille Nicolas Vizioz-Fortin. Son diplôme a été validé en mars 2020 avec beaucoup de fierté. Il réalise aujourd’hui le parcours effectué et les efforts consentis pour gagner en compétences. * Ces électifs sont également proposés sous forme de Certificats

Vos contacts Sabine Chavanelle Conseillère en formation Lyon Tel. 06 02 15 88 47 chavanelle@eml-executive.com Noémie Alves Conseillère en formation Paris et VAE Tel. 01 53 34 23 91 alves@eml-executive.com

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Avant même que les gilets jaunes ne mettent sur la table les notions, a priori difficilement compatibles, de fin du monde et de fin du mois, Yves Charles avait déjà réfléchi à une manière de les concilier. Et ce à l’aide d’un engin volant qui n’est pour l’heure qu’un prototype mais qui, aux yeux de ce passionné d’aviation, ambitionne de « réinventer la mobilité sobre et efficiente pour tous, pour aller partout, en sécurité, en préservant notre planète ». Yves Charles a implanté sa start-up, Avionéo 2345, sur l’ex-base aérienne de Dijon-Longvic. Pour l’heure, l’engin n’existe que sous la forme d’une maquette à l’échelle 1/3 et le numéro 2345 accolé au nom de la société a une signification propre: 2 fois plus d’autonomie, 3 fois plus propre, 4 fois plus économique et 5 fois plus rapide. Technologique, industriel, le défi que s’est posé Yves Charles est aussi sociétal. Notre homme est parti du constat que l’énorme quantité de véhicules aujourd’hui en circulation dans le monde est à la fois inutilement suréquipée et utilisée seulement 5 % du temps par 1,3 personne, à une vitesse moyenne de 30 km/h. En clair, la majeure partie du temps, nos voitures dorment sur des parkings et prennent de la place, en toute inutilité. Le fondateur d’Avionéo 2345 a parfaitement inclus dans sa réflexion le fait que, de plus en plus, la notion d’usage, face à celle de possession, allait devoir s’imposer à nous, car nous ne pouvons continuer sur ce chemin éternellement. L’aéronef qu’il a conçu avec son équipe adopte une technologie hybride et devra décoller et atterir verticalement. « En fait, précise son concepteur, nous voulons concilier la vitesse de l’avion et le côté pratique de l’hélicoptère, nécessitant peu d’infrastructures et avec une faible empreinte environnementale ». L’appareil pourrait embarquer trois passagers. Son pilotage, dans un premier temps assuré par un pilote professionnel, pourrait progressivement être assisté d’un robot avant de devenir totalement autonome. « Notre cible, poursuit Yves Charles, c’est le marché de la mobilité extra-urbaine avec un positionnement prix et empreinte environnementale au kilomètre le plus bas du marché ». Le projet Avionéo est l’un des 150 du même type recensés aujourd’hui dans le monde. « Nous voulons mettre sur le marché un service de partage de smart Electric vertical take off and landing (eVTOL ou appareil électrique à décollage et atterrissage vertical). Un taxi volant, accessible à tous, disponible à la demande avec une application mobile ». Il faut dire que le contexte évolue aujourd’hui autour de ce type de concept : la start-up allemande Lilium Jet a levé 100 millions de dollars (86,7 millions d’euros) avec son prototype et la société américaine Uber a publié un livre blanc afin de stimuler les constructeurs et l’écosystème, et investi en France, terre de bons ingénieurs aéronautiques. Le petit garçon qu’était Yves Charles et qui est monté, à l’âge de 3 ans sur l’aile d’un avion, pour ne jamais en redescendre complètement, était loin alors d’imaginer où tout ça le mènerait. « Je suis,dit-il, le produit de la tradition aéronautique qui existe en Bourgogne depuis longtemps, aux côtés des avions Jodel ou Robin. Je suis monté sur l’aile d’un avion alors que j’étais petit enfant, dans un aéro-club près de Fontaine-Française, où mon père a pris des cours de vol. J’ai commencé très tôt à dessiner des avions, à avoir envie de piloter. Mon premier but, c’était de devenir pilote de chasse ». Un fémur trop long de... trois millimètres en décidera autrement. Yves Charles était trop grand pour s’éjecter, si besoin était, de son avion. Entretemps, il s’était lancé dans des études de mécanique et a ensuite effectué son service militaire dans l’armée de l’air et fait une école d’officiers de réserve. Son parcours professionnel débute pourtant dans un secteur très différent, celui de la communication, pour lequel il crée, en 1997 une structure qu’il appelle Studio Léonard. Il conçoit alors de nombreux sites internet. "En passant près de l’aérodrome de Darois, j’ai vu des planeurs décoller et je me suis dis “Ta passion, la voilà, et tu passes à côté !” GRAVE ACCIDENT Au début des années 2000, il monte à Paris et poursuit sa carrière dans un internet en pleine bulle spéculative. En 2005, il rejoint la société Plazur, créée par son père à Issur- Tille en 1992 (aujourd’hui implantée à Chenôve), qui fabrique et commercialise des conteneurs pour déchets d’activités de soins à risque infectieux. Une entreprise qui, alors que l’idée n’était pas encore dans l’air du temps, réfléchissait déjà au recyclage et à la préservation de l’environnement. Yves Charles en a conservé un intérêt particulier pour ces notions. C’est également à cette période qu’il devient spécialiste de la robotique et acquiert une dimension d’industrielle. Une rupture intervient à l’été 2006 : il est alors victime d’un grave accident de moto. Son tempérament, sa volonté et sa condition physique lui permettent malgré tout de se remettre sur pied. « À ce moment, on prend conscience que la vie va très vite, qu’elle peut très vite changer. .Il s’inscrit donc au centre de vol à voile de Dijon, s’achète un ULM, décide en fait de rattraper le temps perdu. Il totalise aujourd’hui un millier d’heures de vol, il a suivi des stages de conception d’avion et, dix ans durant, germe en lui l’idée de lier ses compétence d’industriel, de communication, sa passion pour l’aviation et son souci de préserver la planète. Avionéo est le résultat de cette lente maturation et son concepteur est conscient qu’une idée, aussi bonne soit-elle, n’est rien si elle n’épouse pas l’air du temps. Il lui faut aussi le bon moment et Yves Charles estime qu’aujourd’hui, nous sommes dans ce bon moment. « Je pense qu’ajourd’hui, nous sommes parvenus à la fin d’une époque où nous avons consommé de l’énergie comme des enfants gâtés. Il faut changer notre approche ». Son projet, énorme, en est aujourd’hui à la phase de preuve de concept, avant une phase de démonstrateur à l’échelle 1 permettant de prouver que sur un plan énergétique, cet appareil est plus performant que ceux qui émergent actuellement de par le monde. « Il y aura ensuite une phase de prototype d’usine, avant une arrivée sur le marché, à une échelle globale ». Diplômé de l’EM Lyon Business School en mars dernier, il a rapidement implanté sa start-up dans un hangar de l’ancienne base aérienne BA 102. Le prototype de l’appareil, à l’échelle 1/3 a été réalisé par un partenaire situé à Biarritz. Les premier vols pourraient intervenir d’ici le milieu de l’année. S’ensuivra la mise en place d’une stratégie financière pour soutenir le projet. « Tout va se jouer sur notre capacité à fédérer des industriels, à attirer des talents... ». En savoir plus sur le programme Executive MBA

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« It always seems impossible until it’s done». C’est cette citation, de Nelson Mandela, qui guide le parcours de Lionel Besson, aujourd’hui chef de projet innovation et conduite du changement, en partance pour Montréal. Un parcours débuté dans le domaine de l'électrotechnique, avant une rupture radicale, accompagnée par sa reprise d’études à emlyon business school avec l'Executive Master Management Général (PGM), vers des missions de management et de transformations. Parcours d’un combattant.   L'électrotechnique ? Une erreur de casting ! “C'était une erreur de casting !”. Quand Lionel Besson revient sur le début de son parcours professionnel comme électrotechnicien, c’est avec beaucoup de lucidité et le sens de ses propres responsabilités, ce qui implique deux choses : reconnaître ses erreurs, mais aussi être capable de se surmonter. Après un BTS électrotechnique, Lionel travaille dans ce domaine pendant une dizaine d’années : technicien d’affaire, chargé d’études, chef de projet…, il occupe de nombreux postes dans des domaines très différents : ferroviaire, tertiaire, industrie, nucléaire...Lionel ne le sait pas encore, mais cette diversité de domaines rencontrés sera un vrai atout pour la suite de sa carrière. Pourtant, Lionel ne se voit pas continuer dans ce domaine : “Faire uniquement de la technique ne me réjouissait pas. Je me suis finalement aperçu que je m’étais dirigé dans ce domaine un peu par hasard, après le collège”. Si Lionel a toujours tenu à se former dans ses différents postes, l’envie de reprendre ses études devient de plus en plus forte. Plus qu’une envie, un “besoin vital” selon Lionel.   Le management comme révélation... Le management l’attire, il pense alors déjà à suivre un programme à emlyon business school. Mais avec un diplôme de BTS en poche, la “marche est trop haute”, et Lionel décide donc de suivre en 2015 une licence en commerce et développement international au CNAM. “Je me suis fait plaisir, cela a été pour moi un vrai bonheur d’apprendre à nouveau !” Il suit cette licence tout en travaillant : un vrai challenge, qu’il parvient pourtant à relever. Fort de ce succès, Lionel enchaîne en 2017 avec l'Executive Master Management Général à emlyon business school. Pourquoi ce choix ? “L’école est réputée pour la qualité de ses programmes et de ses intervenants. Mon but était d’obtenir un niveau bac+5 et le programme offrait cela. Enfin, et c’est sans doute le plus important, je recherchais aussi une école et un programme qui me permettraient de faire une véritable introspection, et j’ai très vite compris qu'emlyon business school allait pouvoir me permettre cela. J’avais besoin de cela car je manquais de confiance en moi ”, confie Lionel.   ...et l'Executive Master Management Général comme révélateur Lorsqu’on échange avec lui, un trait de personnalité transparaît immédiatement chez Lionel : la persévérance et la détermination : “Quand vous voulez progresser et que vous avez un objectif, vous ne pouvez pas attendre que quelqu’un vous tende la main, il faut foncer”. D’où la volonté de Lionel d’obtenir ces diplômes sans être dépendant d’un employeur “Je ne voulais pas être dépendant d’une entreprise”, affirme t-il avec force et conviction. Un engagement qui implique des concessions et des renoncements : “J’ai posé l'intégralité de mes congés payés et RTT pour suivre l'Executive Master Management Général, une sorte de parcours du combattant !” Des concessions qui en valaient la peine, tant Lionel semble aujourd’hui transformé par cette expérience : “L'Executive Master Management Général m’a énormément apporté ; c’était une belle révélation !” se réjouit Lionel. “Au-delà des cours et des compétences acquises, j’ai beaucoup appris sur moi-même ; j’ai pu comprendre qui je suis, mes faiblesses, mes forces et surtout mon potentiel. C’est sans doute la plus belle révélation de cette expérience !”   Conduire le changement Aujourd’hui Lionel connaît ses points forts et les atouts qui peuvent intéresser les entreprises, comme son expérience dans un métier technique : “Je me suis aperçu qu’un double profil est très recherché sur le marché du travail, il permet de communiquer avec l’ensemble des acteurs de l’entreprise, depuis les techniciens jusqu’aux dirigeants”.  C’est aussi durant ces 2 années à emlyon business school qu’il prend conscience plus précisément du domaine dans lequel il souhaite désormais évoluer : la conduite du changement. Durant ces 2 années d’études, il change de poste en 2018 et rentre en tant que chef de projets innovations dans la société SIEMA Applications, une société spécialisée dans la surveillance des infrastructures ferroviaires par l’acquisition et le traitement de la data. Il va alors confirmer son intérêt pour la conduite du changement, puisqu'il prendra en charge dans sa nouvelle entreprise la digitalisation d’une gamme de produits, dans un contexte de renouvellement de culture, d’organisation et de technologies.   Le Québec en ligne de mire S’expatrier, Lionel y pense depuis quelques années, avant de débuter le programme. Mais ce dernier lui permet de concrétiser le projet : “Le Executive Master Management Général possède la triple accréditation à l'international, ce qui est un gage d’opportunités professionnelles à l’international. De plus, le réseau de l’école est puissant”. Aujourd’hui, Lionel prépare ses cartons pour déménager avec sa famille à Montréal. Sa femme ayant trouvé un poste, il va pouvoir se consacrer à une activité de consultant en conduite du changement.”Sans le Executive Master Management Général, je n’aurais pas eu la confiance pour faire cela”. Un vrai projet familial et une prise de risque pour Lionel, même s’il reste très lucide sur cet aspect : “Le risque n’est pas toujours là où on croit. Si tu n’es pas bien dans ton métier, cela rejaillit sur ta vie personnelle. Si je n’avais pas repris mes études et que je n’avais pas évolué, je pense que j'aurais fini aigri”, confie Lionel. Un niveau bac+5 en poche, les cartons presque fermés, le Québec en ligne de mire, une nouvelle expérience de carrière et de vie pour lui et sa famille. Et une phrase qui résonne ; celle d’un employeur à qui Lionel demandait une formation au début de sa carrière: “Un technicien n’a pas à demander de formation”. Lionel ne l’a pas écouté. Il savait que cela paraît toujours impossible, jusqu’à... Manager d’équipe, de projet, futur manager, expert ou en reconversion, l'Executive Master Management Général (PGM) vous permet d’adopter une posture managériale consolidée, de développer des pratiques de pilotage et d'animation d'équipe innovantes, d’acquérir une vision globale de l'entreprise et de son environnement et de maîtriser les fondamentaux pour plus d'efficacité opérationnelle.

Vos contacts Sabine Chavanelle Conseillère en formation Lyon Tel. 06 02 15 88 47 chavanelle@eml-executive.com Noémie Alves Conseillère en formation Paris et VAE Tel. 01 53 34 23 91 alves@eml-executive.com

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Adrien D'hoine nous explique les raisons qui l'ont poussées à créer son entreprise après avoir suivi le Executive Master Management Général de emlyon business school : "Si je devais vous donner une définition de l’entrepreneuriat, je dirais « devenir acteur », acteur de son avenir professionnel, de celui des autres. C’est éprouver le besoin de transformer ses intuitions en compétences, et je pense que c’est aussi être passionné. Vous savez, dans ma vie professionnelle, je me suis cherché pendant très longtemps, jusqu’au jour où j’ai eu besoin de changer de cadre, de quitter mon travail, suivre une formation et commencer à bâtir des projets qui me ressemblent, plus en adéquation avec ma vision de l’entreprise. Je savais que je voulais faire une proposition de valeur différente de celles qui existaient déjà en entreprise. Alors avec mon associé on a lancé l’aventure Kumqwat, c’est le symbole d’une prise de conscience, j’ai eu cet élément déclencheur qui m’a permis de comprendre que pour moi, la vie en entreprise se nourrissait d’expériences, d’apprentissage, de rencontres, de partages et le tout dans un environnement bienveillant." Découvrez le Executive Master Management Général Le diplôme Executive Master Management Général d’emlyon business school permet à des managers ou futurs managers de prendre de développer leur compétences en management et prendre de la hauteur. Ce diplôme est aussi une porte ouverte à l'entrepreneuriat. L'école comprend l'un des meilleurs incubateurs de France. La formation a plusieurs avantages : Renforcez votre posture et développez vos compétences comportementales Stimulez votre créativité dans le pilotage de vos collaborateurs Prenez du recul et gagnez en esprit critique pour favoriser votre agilité et votre réactivité dans un monde en constante mutation Obtenez un diplôme Bac + 5 pour gagner en légitimité sur votre poste ou propulser votre parcours professionnel Managers, nouveaux managers ou futurs managers ? Cette formation de 12 mois (certifié par emlyon business school – Top 3 des business school en France / Le Point 2017) vous permettra aussi d'obtenir un Bac +5 et développer votre réseau professionnel. Le certificat est éligible CPF (Compte Personnel de Formation) et finançable par votre entreprise. Je télécharge la brochure 288 heures de face à face 39 heures en distanciel 2 rentrées par an

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OA dans les médias : Nathalie Pradines, certifiée Objectif Administratrice, encourage l’entrepreneuriat

La fondatrice et dirigeante de Comadequat Company, un groupe d'agences de communication basé à Lyon, préside l'incubateur Les Premières Auvergne Rhône-Alpes et s'implique dans la cité pour porter haut les couleurs de l'entrepreneuriat. « Je suis entrepreneure depuis toujours car j’ai créé ma première entreprise à la sortie de l’école », annonce Nathalie Pradines, diplômée d’une licence en psychologique, de l’Efap et, depuis 2013, du certificat emlyon business school « Objectif administratrice ». A 52 ans, elle dirige un groupe de communication qui compte 18 collaborateurs, est élue à la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne depuis 2010 et siège ainsi à la CCIR Auvergne-Rhône-Alpes depuis 2016. « Cette nouvelle dimension régionale est importante puisqu’elle correspond aussi aux ambitions de développement de l’incubateur Les Premières Auvergne Rhône-Alpes. » Nathalie Pradines, après avoir été administratrice de l’incubateur depuis sa création à Lyon en 2011, en est devenue présidente, à la suite de Claire Saddy amenée à porter la destinée nationale de la fédération des incubateurs dédiés à l’entrepreneuriat au féminin. Une tâche que Nathalie Pradines partage avec Claude Senger, vice-président de Les Premières Auvergne Rhône-Alpes et dirigeant d’Adcom. « Ce binôme est emblématique de l’ouverture à la mixité souhaitée par Les Premières. Certes, notre ambition est de promouvoir l’entrepreneuriat au féminin mais sans être taxées de féministes », précise-t-elle. Car c’est bien l’entrepreneuriat et le développement de l’économie locale qui motivent la dirigeante dans ses engagements citoyens. « Toutes les initiatives trouvent leur place, tant que les actions sont imaginées en faveur du développement des entreprises régionales et de l’accompagnement des chef(fe)s d’entreprise. » Article écrit par Le Tout Lyon Le certificat emlyon business school Objectif Administratrice vous donne les clés pour: Renforcer la confiance, l’assurance et l’assertivité avec lesquelles ce rôle d’administratrice est abordé Favoriser une réflexion sur le rôle de l’entreprise dans la société Fournir les méthodes pour challenger les raisonnements stratégiques proposés par l’équipe dirigeante Rencontrer et échanger avec des membres de conseils d’administration Pour en savoir plus sur le programme, cliquez ici.

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Après un parcours professionnel marqué par l’innovation et la technologie, Nicole Briand s’est appuyée sur les apports du Programme Général du Management (PGM) d’emlyon business school pour lancer son propre modèle d’entreprise innovante.

Depuis plusieurs mois, Nicole Briand travaille sur son projet de création d’entreprise, INOUid. La start-up, spécialisée dans les objets connectés pour l’industrie (supervision,monitoring, télégestion), a déjà été repérée au dernier salon de l’industrie, lauréate dans la catégorie start-up. Pourtant, rien ne prédestinait l’ingénieure, si ce n’est son goût pour l’innovation et les chemins non défrichés, à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Jusqu’à son arrivée sur les bancs du PGM d’emlyon business school : « Jusque-là, j’avais occupé des postes qui évoluaient dans des domaines précurseurs avec une véritable posture d’intrapreneure », souligne l’ancienne responsable des ventes software dans une entreprise de service numérique internationale. Point d’orgue d’une longue carrière ascendante dans l’informatique, mais toujours en lien avec le commercial, qui lui convient particulièrement bien. « J’ai toujours eu une attirance pour la technologie et la nouveauté.Mais j’ai aussi besoin d’interactions et de relations humaines tant en interne qu’avec les clients », poursuit-elle. Interpelée par les opportunités qu’offrent les nouvelles technologies du numérique pour l’industrie française, notamment en matière de compétitivité, et forte de son expérience, elle décide alors de faire une formation complémentaire. Elle souhaite réfléchir sur la mise en place du processus d’innovation et la création de valeur Elle choisit emlyon. « C’est une école dynamique, à l’excellente réputation. J’apprécie tout particulièrement son ouverture vers l’innovation », commente-t-elle. Mise en confiance Nicole Briand s’oriente vers le PGM d’emlyon et valide ses compétences. Elle terminera, en 2016, par un mémoire sur le management de l’innovation, « les bonnes pratiques de l’innovation dans les ETI », sous la houlette de Philippe Silberzahn, professeur à emlyon business school et auteur de nombreux ouvrages sur l’innovation de rupture. Le changement et le décloisonnement recherchés opèrent. L’environnement, la qualité de l’enseignement, l’état d’esprit entrepreneurial, les autres apprenants la mettent en confiance. « Désormais, on se dit qu’on est capable. On est en condition de pouvoir réaliser ce qu’on entreprend », indique-t-elle. La création d’entreprise vient comme une évidence. « Aujourd’hui, tout ce que j’ai appris me sert au quotidien. Du business plan au marketing, en passant par les RH ou la négociation », poursuit la start-uppeuse. Une prise de confiance qui ne se traduit pas que dans la création d’entreprise. Nicole Briand copréside par ailleurs « emlyon au féminin ». Ce club d’affaires piloté par les diplômées « emlyon forever », membre du Réseau économique féminin (REF), de près de 2 000 membres, offre à ses adhérentes la possibilité de participer à des ateliers, de faire du réseautage, d’assister à des conférences. Elle est aussi conseillère municipale en charge du numérique à Ecully. « J’ai toujours eu à cœur d’occuper des postes qui nécessitaient un travail de pédagogie. Il faut faire participer les gens à l’évolution numérique et partager notre savoir. Il ne faut pas avoir peur du numérique, il faut l’apprivoiser car il apporte tellement d’opportunités et de nouveaux usages, ne serait-ce que de parler à sa famille à l’autre bout du monde », estime-t-elle. D’intrapreneure à entrepreneure, cette mère de deux grandes filles, passionnée de danse classique, dépasse les clivages, s’affranchissant des obstacles. Et garde, plus que jamais, la force d’entreprendre. Article rédigé par Baptiste Antoine de Bref Eco Si vous souhaitez en savoir davantage TÉLÉCHARGEZ LA PLAQUETTE PGM

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