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Le monde du transport a été touché de plein fouet par le coronavirus. Comment s’adapter et éviter l’arrêt ? En disruptant. C’est ce que tente de faire Anne-Marie Colley, codirigeante des Transports Cordier et participante de l’Executive MBA emlyon business school.

Avec l’annonce du confinement, plusieurs secteurs se sont arrêtés. C’est le cas du transport routier, qui a vu son activité considérablement baisser. « On s’est retrouvé avec quelques camions à l’arrêt », raconte Anne-Marie Colley. La codirigeante des Transports Cordier a d’abord mis en chômage partiel une partie réduite de ses équipes avant de se raviser. « Pendant 48h00 nous avons étudié les différentes options qui se présentaient à nous et nous avons décidé de remettre en fonction la totalité de notre outil de production. Cette option « forte » nous a amené à mettre en place avec l’équipe commerce un travail de prospection de « volumes » auprès de nos clients mais également sur des marchés plus éloignés de notre cœur de métier. Simultanément nous avons installé une communication engagée auprès de nos équipes qui étaient en télétravail et roulantes pour faire passer deux grands messages : « Prenez soin de vous et de vos proches » et « Nous réussirons ensemble à garder notre modèle économique grâce à notre engagement individuel » ». C’est ainsi qu’est né le « journal » des transports Cordier. Une newsletter hebdomadaire qui relatait la vie confinée des équipes, à domicile ou sur la route. « Une véritable bouffée d’air, attendue des équipes. On retrouvait des photos de paysages prises par les chauffeurs, le quotidien familial de nos salariés en télétravail… La proximité s’est maintenue malgré le confinement », ajoute Anne-Marie Colley. Cette stratégie a aussi permis à l’entreprise de capter de nouveaux clients et d’ouvrir de nouvelles lignes. « Globalement, pendant cette crise, nous avons plus que jamais un esprit disruptif. On regarde constamment ce qu’on pourrait faire différemment, on est imaginatifs. Et on multiplie les analyses pour trouver des solutions ailleurs », détaille la dirigeante. Cette perpétuelle remise en question est un véritable état d’esprit chez Anne-Marie Colley et son époux Ludovic. Depuis qu’ils ont repris l’entreprise familiale en 2007, ils n’ont eu de cesse d’innover pour croitre et améliorer la rentabilité de la structure. C’est ainsi que la valorisation a été multipliée par 6 en 13 ans. L’entreprise emploie aujourd’hui 400 personnes et réalise 49 millions de chiffre d’affaires. En plus du transport routier volumineux, elle s’est aussi développée dans le combiné rail – route. Une formation Executive MBA emlyon business school Le duo, très complémentaire, s’appuie également sur les enseignements de l’Executive MBA pour innover en période de crise. En effet, Anne-Marie Colley s’est inscrite en octobre dernier pour suivre ce diplôme international à emlyon business school. « Reprendre mes études me faisait envie depuis longtemps. J’avais envie de me remettre en question, d’apprendre de nouvelles façons de faire. Le rythme quotidien est dense, on agit instinctivement et on manque de recul. L’EMBA m’a déjà permis de travailler ma posture, mon leadership individuel. Il ouvre mon champ des possibles et nous rend encore plus agiles », explique Anne-Marie Colley. Avancées concrètes Meilleure communication avec les équipes, amélioration de certains process, découverte des outils digitaux… En quelques mois, Anne-Marie Colley apprécie les bénéfices apportés par l’EMBA et mesure concrètement les avancées dans son entreprise, particulièrement en période de crise. « Nous avons connu deux crises en peu de temps : une cyber-attaque en novembre 2019 suite à laquelle nous avons perdu des données d’exploitations. Et maintenant celle du coronavirus. C’est éprouvant mais cette formation m’aide énormément pour appréhender ces situations », ajoute la dirigeante. La reprise est également un challenge. Mais le couple le relève toujours avec envie et brio. Et explore déjà de nouvelles pistes de développement pour les transports Cordier. Pour plus d'information, téléchargez la plaquette

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+33 (0) 6 81 73 28 80

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Eric Bellion, départ à bord du Transat Jacques Vabre

Eric Bellion célèbre skipper, diplômé EMLYON en 2001, détient à son arc trois belles aventures humaines à la voile : Le tour du monde de Kifouine Le défi Intégration Team Jolokia Notre skipper participera cette année encore au Vendée Globe sous le nom de projet « Comme 1 seul homme ».Dans cette nouvelle course, Eric mettra en avant un message unique révélant sa personnalité : « Nos différences sont une valeur ajoutée, la diversité est une force, handicap ne veut pas dire incapacité » . Dans le cadre de sa préparation pour cette aventure, il est parti, dimanche 25 octobre, au départ de la Transat Jacques Vabre, depuis Le Havre et destination d’Itajai au Brésil. Eric Bellion naviguera en binôme avec Sam Goodchild, un jeune navigateur britannique de 25 ans. Tout au long de cette traversée, toute l’équipe de « Comme 1 seul homme » mettra en avant la notion de « Confiance » comme facteur clé du processus de management de la diversité. Pour eux, l’important est de prouver que leurs différences sont sources de performance. Vont-ils y arriver ? Vous le serez en restant connecté sur notre twitter @EMLYON_exec ou encore notre page LinkedIn : EMLYON Executive

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EMLYON mécène du projet " Comme 1 seul homme "

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“J’ai un parcours très éclectique, j’ai touché à beaucoup de métiers. C’est ce qui caractérise mon parcours”. De formation ingénieure en agro-alimentaire jusqu’à son poste actuel de chef de groupe Innovation Nouveaux Business à Valrhona, rencontre avec Sandrine Castan, qui a débuté en septembre 2019 le programme “Diriger une activité”. Un “retour à l’école” si positif qu’elle décide, dans la foulée, d'enchaîner avec un MBA. L’agroalimentaire sous toutes ses facettes Si le domaine de l’agroalimentaire est divers et étendu, on peut dire que Sandrine Castan a exploré cet univers de manière approfondie : après des débuts chez Danone, dans la région lyonnaise, 3 ans aux USA avant un retour en France, Sandrine va connaître plusieurs régions (Lyon, Toulouse, Bordeaux), autant de structures (Candia, Nutrition et santé, Agri Sud Ouest Innovation, Nutrisens…) et presque autant de métiers : production, achats, transformation digitale, développement international avec le Japon. “La seule constante, c’est le changement”, confie Sandrine. La formule n’est pas qu’une figure de style, elle traduit parfaitement la réalité de son parcours, qui a accompagné les fréquentes mutations de son mari. D’expérience en expérience, elle développe également ce qui est pour elle un élément déterminant, un “fil conducteur” de son parcours : le réseau. “C’est grâce à mon réseau que j’ai toujours pu me repositionner : en reprenant contact avec un ancien patron, avec un contact créé lors d’une précédente expérience...” Une rencontre et une passion pour l’innovation En 2013, elle devient consultante dans le pôle de compétitivité “Agri Sud-Ouest Innovation” dans la région bordelaise. Une expérience clé dans son parcours, c’est en effet ici qu’elle découvre véritablement le domaine de l’innovation : “J’accompagnais les dirigeants et entreprises qui souhaitaient développer leurs projets d'innovation. J’avais également en charge l’animation du territoire, ainsi qu’une partie du développement commercial.” Une posture de consultant et de chef de projet qui lui permet de rencontrer de nombreuses personnes du secteur agro-alimentaire et d’autres domaines connexes. “Travailler avec des chercheurs et des startups, monter des projets collaboratifs, écouter des gens passionnants parler de leurs projets, toujours avec beaucoup d’énergie, c’est très enthousiasmant !”. Une activité qu’elle retrouve aujourd’hui à Valrhona,ETI de 1000 salariés spécialisée dans fabrication de chocolat haut de gamme, basée en Rhône-Alpes. Elle y occupe aujourd'hui le poste de chef de groupe innovation Nouveaux Business. “Je suis restée immergée dans des écosystèmes de startups, dans l’activité de veille sur l'évolution des technologies, parfois éloignées du domaine de la chocolaterie, pour imaginer des nouveaux process, business models, ou nouveaux modèles digitaux”. Un métier dans lequel la curiosité est sans doute la qualité première : “L’innovation, c’est le métier qui assouvit ma curiosité naturelle. C’est un métier d’ouverture dans lequel on est tout le temps à la rencontre des autres”. Le certificat “Diriger une activité” pour se renforcer en finances... En 2019, Sandrine souhaite, dans une perspective d’évolution dans son entreprise, renforcer ses compétences en finance, un nouveau domaine pour cette ingénieure de formation. “Je ne voulais pas une formation en “one-shot” dans laquelle on apprend pendant une semaine, puis on retourne en entreprise. Ce que j'ai trouvé intéressant dans le certificat “Diriger une activité”, c’est qu’il possède une ouverture plus large que la finance et qu’il se déroule sur la durée, sur plusieurs mois, ce qui permet de bien s’imprégner des notions, de pouvoir y revenir, d’avoir le temps de les mettre en regard de notre pratique en entreprise”. Elle débute donc le programme en septembre 2019, d’abord avec le tronc commun, qui lui permet d'acquérir les connaissances nécessaires en finances, mais aussi de valider et renforcer, avec des notions théoriques, des compétences acquises dans sa pratique sur ses domaines de prédilection. Elle parvient très rapidement à trouver un rythme entre vie personnelle, vie professionnelle et un “retour à l’école” qui nécessite 2 à 3 jours de travail par mois. ...et un MBA dans la foulée ! Une si bonne adaptation qu’elle décide très rapidement, quelques mois après le début du certificat, de s’inscrire en MBA. “Avant de commencer le certificat, j'avais une appréhension sur ma capacité à pouvoir gérer cela en plus de mes engagements professionnels et de ma vie de famille. J’ai très vite été rassurée sur ce point, et cela m’a donné confiance pour aller plus loin avec un MBA”. Durant 3 mois, elle suit donc à la fois le programme du certificat “Diriger une activité”, et les premiers cours du MBA. Un système de passerelle entre les deux programmes lui permet de valider des crédits pour le MBA, un gain de temps précieux.”Si le certificat est conçu pour avoir peu de charge de travail supplémentaire, le MBA est un engagement beaucoup plus fort, en intensité mais aussi en durée”. En effet, le MBA demande un travail d'environ 15 heures par semaine, sur une durée moyenne de 2 ans. “C’est agréable de retourner à l’école, : on peut prendre le temps du recul, ce qui n’est pas possible lorsqu’on est en activité. On peut mettre en perspective des problématiques vécues au travail, s'enrichir et confronter ses problématiques avec celles des autres participants. Le fait de se donner rendez-vous tous les mois avec les mêmes personnes est quelque chose de très enrichissant et très satisfaisant. On prend une grande respiration et on s’aère. C’est très sain !" Que vous soyez dirigeant de PME ou d’ETI, directeur de Business Unit, directeur fonctionnel ou entrepreneur, le certificat “Diriger une Activité” vous permet en 24 jours de passer un cap en stratégie d'entreprise, finances, marketing et management, mais aussi en terme de leadership.

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Quentin Morin

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De Bordeaux à la Lorraine et d’un BTS technique à l'Executive Master Management Général Online (PGMO), Quentin nous parle de son parcours et des raisons qui l’ont poussé, à 27 ans et après une première expérience professionnelle, à choisir de s’inscrire à l'Executive Master Management Général Online. Quentin Morin a choisi le Executive Master Management Général Online pour booster sa carrière. Quentin, quel est votre parcours professionnel ? Je suis diplômé d’un BTS en chaudronnerie industrielle. Depuis 2013, je travaille dans une société de prestataire de maintenance industrielle dans laquelle j’ai pu faire diverses missions en France et à l’étranger. Avec l’évolution de ma société, j’occupe un poste de chargé d’affaires depuis 2015. Pourquoi avoir choisi l'Executive Master Management Général Online ? Dans mon travail, j’ai senti que, pour évoluer, il me fallait davantage d’outils et de connaissances dans des matières générales, afin de me renforcer et de me construire une “boîte à outils”. Venant d’une formation purement technique, je me suis dit qu’une formation générale en management me conviendrait bien. Je me suis renseigné sur plusieurs programmes d’emlyon business school ; parmi ceux-ci, deux ont retenu mon attention car leur contenu correspondait bien à ce que je désirais. J’ai eu de très bons échanges avec la conseillère qui m’a parfaitement guidé et orienté dans mon projet, cela a été important pour moi. La flexibilité de l'Executive Master Management Général Online m'a particulièrement interpellé, notamment avec la possibilité de décaler un certificat si notre charge de travail est trop élevée, d’avoir accès à la totalité des replay si on ne peut pas être présent pendant le webinar en live. "Le gros plus du programme : la flexibilité" Dans mon activité, nous pouvons connaître des pics de charge importants dans les usines. Savoir que je pouvais repositionner un certificat était très rassurant ; je me suis dit que je ne serais pas obligé de travailler des heures le soir, après une journée qui a déjà été très longue au travail. Comment arrivez-vous à concilier votre journée de travail et vos cours ? J’étudie le soir, après la journée de travail et le repas, et parfois le week-end avec des sessions de travail avec les autres membres de mon groupe. Une phase d’adaptation a été nécessaire pour trouver le bon rythme. Le fait que les certificats commencent les uns après les autres est un avantage indéniable, par exemple actuellement, je suis 3 certificats en parallèle. J’ai commencé par un certificat, puis un deuxième qui a débuté 2 semaines après, puis un troisième encore 2 semaines après. Je sais que d’autres personnes ont choisi d’avancer d’abord sur deux certificats, car ils avaient moins de temps en début d’année. Comment gérez-vous le côté “à distance” de la formation ? C’est un aspect que j’appréhendais, mais je suis agréablement surpris : il y a une vraie relation qui se crée avec les intervenants et les autres participants. On a un contact permanent avec l’outil Teams, on a des échanges toutes les semaines via des live sessions sur Zoom. Nous sommes répartis en groupe, du coup il se crée un lien assez fort avec les autres participants à l’intérieur du groupe. Avant d’intégrer le programme, je me questionnais également sur ma capacité à arriver à travailler tout seul derrière un écran. Mais finalement j’ai totalement adhéré au format de la formation, qui est très libre, très souple, avec des contenus intéressants et des enseignants qui sont très disponibles pour répondre à nos questions. Comment envisagez-vous la suite de votre carrière ? Je suis persuadé que le programme va m’ouvrir de nouvelles portes et opportunités. J’ai presque terminé le premier certificat sur la transformation digitale. J’en ressors avec bien sûr de nouvelles compétences pour un métier que je ne connaissais pas, mais également une plus grande ouverture d’esprit et un savoir-être qui sont d’une grande valeur ajoutée, je pense, pour la suite de ma carrière. Destiné aux personnes en repositionnement de carrière (qu’elles soient managers ou qu’elles souhaitent le devenir), l'Executive Master Management Général Online, offre un diplôme en management (niveau bac+5) 100% en ligne, pour maîtriser toutes les compétences d’un manager opérationnel.

Votre contact Estelle BRUYERE Conseillère en formation +33 (0)6 75 45 07 67 Prendre un rdv bruyere@eml-executive.com

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Pour compléter son profil d’entrepreneure tourné vers le tourisme, le marketing et le développement commercial, Armelle Baudrier a choisi de suivre le Certificat Diriger Une Activité (DUA) de emlyon business school. Cela fait une petite année qu’Armelle Baudrier dirige Ars Trévoux Tourisme, le tout nouvel office du tourisme de cette communauté de communes. « Encore aujourd’hui, j’utilise ce que j’ai acquis en DUA car je dirige une activité dont j’ai dû conduire la complète réorganisation », indique Armelle Baudrier. Pourtant, ce n’était pas son objectif premier. Après une dizaine d’années dans le marketing puis dans la promotion touristique - ses racines -, Armelle Baudrier poursuit sa carrière dans le développement commercial jusqu’à devenir directrice des ventes pour la France du groupe hôtelier espagnol NH. Malgré des résultats prometteurs, + 39 % de croissance sur une année, le groupe décide de se séparer de l’ensemble de sa branche commerciale française. La jeune femme va rebondir rapidement, notamment grâce à sa connaissance du marché chinois - elle y a vécu deux ans - et à une amie acheteuse en Asie. « Notre objectif premier était d’importer de Chine des produits d’équipement hôtelier. Mais nous avons finalement identifié que les hôteliers chinois étaient à la recherche d’équipement Made in France pour leur qualité », souligne-t-elle. Avant de lancer son entreprise, elle souhaite combler quelques carences, notamment sur le volet financier. « Un cursus adapté à mes attentes » Armelle Baudrier veut aller vite. Dispensé à Lyon et à Paris, elle choisit de suivre le Certificat Diriger Une Activité sur le campus parisien d’emlyon business school au sein d’une promotion de participants restreinte. Un vrai temps consacré à apprendre qui lui a permis également de prendre de la hauteur par rapport aux différentes fonctions managériales qu’elle avait pu exercer et de travailler en groupe. « L’intensité débouche sur un groupe très soudé et d’origines professionnelles diversifiées, ce qui était d’autant plus intéressant au regard de mon parcours et de mon activité future. » À la sortie de cette formation, les deux amies s’associent et créent leur activité d’exportation de produits français vers la Chine. « En parallèle, je candidate pour diriger ce nouvel office du tourisme. Cela correspondait vraiment à mon parcours et ma toute nouvelle formation. Je n’avais pas songé à ce type d’activité en démarrant ce cursus, mais il m’a finalement offert d’autres opportunités et conduit à une activité différente de celle que j’avais imaginée », indique-t-elle. Changement de voie Chargée d’accompagner les équipes dans la fusion, puis d’imaginer et de mettre en oeuvre un projet d’envergure pour l’office du tourisme, Armelle Baudrier combine désormais tous ses savoirs, et son appétence pour toutes les formes de développement, en un poste : vision comptable, management, politique d’achat, stratégie RH, stratégie marketing en accord avec les grands axes de la politique économie et tourisme décidée par la communauté de commune. Que devient alors l’entrepreneuriat ? « Pour l’instant, je termine mon option sur le . L’activité est en sommeil, d’autant que mon associée a aussi pris un poste dans une entreprise. Mais nous avons un bon concept avec du potentiel ; Nous réfléchissons à la possibilité de le transmettre », conclut la dirigeante. By Baptiste Antoine, Bref éco

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Fonction ou formation du témoin

Entrepreneur

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Fabrice Bouteille

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Après plus de 20 années d’expérience dans l’industrie pharmaceutique, Fabrice Bouteille a souhaité pivoter vers un domaine qui le passionne : l’entrepreneuriat.  Aujourd’hui à la tête d’une société de conseil en développement commercial, il change de posture pour devenir moins exécutif et être davantage dans l’accompagnement. C’est donc tout naturellement qu’il se tourne vers le rôle d’administrateur. Et pour endosser cette nouvelle fonction il a choisi de se former avec emlyon business school. Récit.   « Conseiller, challenger, accompagner, c’est ce qui me fait aujourd’hui envie », annonce Fabrice Bouteille. Cet ancien cadre dirigeant de l’industrie pharmaceutique dispose en effet d’une grande expertise autour de la vente et du business development à l’international. Il a été au cœur de la croissance d’Aptar Pharma, un groupe leader mondial dans le « Drug Delivery » (en d’autres termes, dans les formes d’administrations de médicaments, notamment injectables). Fantastique aventure pendant laquelle il a pu, avec ses équipes réparties sur tous les continents, développer de manière très significative cette société, améliorer sa profitabilité et participer à des projets de croissance externe notamment. Fabrice Bouteille, en tant que Vice-Président en charge des ventes mondiales, était partie prenante du Comité Exécutif mondial. « J’étais exposé régulièrement en tant qu’exécutif aux administrateurs. Je trouvais cette fonction très intéressante et ai eu envie de m’y investir en plus de mes activités professionnelles. Ce qui m’attire c’est de pouvoir être dans la suggestion, le challenge positif des dirigeants exécutifs et actionnaires, apporter un angle différent, identifier des zones d’ombre, de façon désintéressée. Mais également d’apporter une réelle contribution dans la stratégie globale qui détermine le succès de l’entreprise et crée de la valeur ajoutée pour les actionnaires. Mais, soyons clair, j’ai aussi ressenti le besoin de me former, notamment pour travailler sur la posture. Être non exécutif est très différent qu’être exécutif et constamment dans l’action », détaille-t-il.   Mise en situation réelle  Il choisit emlyon business school et son certificat Objectif Conseil d’Administration (OCA) dispensé sur 4 mois, en partenariat avec le cabinet HeR Value. « J’ai été séduit par le côté pragmatique de la formation mais aussi l’approche transversale et la cultureentrepreneuriale de l’école classée parmi les tops business schools », ajoute Fabrice Bouteille. Il apprécie l’énergie des intervenants, leur expertise et leur disponibilité, en n’oubliant pas la qualité des échanges avec ses pairs d’Objectif Conseil d’Administration et les dirigeantes d’HeR Value, Sidonie Mérieux et Anne-Sophie Fauvet, mais aussi l’aspect concret des enseignements. « Nous avons été mis en situation réelle et avons pu participer à un véritable conseil d’administration. C’est très instructif et surtout cela désacralise l’instance », souligne-t-il.  Fabrice Bouteille, comme ses collègues, a aussi été amené à travailler un pitch afin de préparer sa recherche de mandats et maximiser les chances de succès. Un exercice exigeant, qui invite à formuler clairement son projet et sa valeurajoutée pour un Conseil d’Administration. « Je veux être un administrateur actif et impliqué, qui participe à faire rayonner l’entreprise dans son écosystème et à ouvrir son champ des possibles. J’aime avoir un contact direct avec la direction et les actionnaires pour apporter mon expertise en business international, notamment dans le secteur de la santé », précise Fabrice Bouteille.  Dès la fin de son certificat, il a pris, au nom de la BPI, un mandat de Chairman d’un Advisory Board au sein d’une ETI implantée internationalement et spécialisée dans le développement et la fabrication de dispositifs médicaux. Une mission passionnante, dans laquelle il aime s’investir. Il ambitionne un deuxième mandat pour l’année 2023. « Je vise, maximum, deux boards. Je ne serai pas un ‘serial administrateur’, je veille aussi à garder un équilibre avec mes autres activités de conseil et de formation », ajoute-t-il.  En effet, son entreprise de conseil nouvellement créée - Valexel – spécialisée dans l’optimisation de la Performance commerciale et de la Stratégie de développement international, se développe bien. Il aide des PME, ETI mais aussi start-ups à optimiser leur stratégie commerciale et à croître à l’international, de façon profitable et durable, toujours dans l’optique d’atteindre de meilleurs résultats financiers, gage de pérennité de l’entreprise. Une activité qui vient, aussi, lui donner une posture d’accompagnement qu’il affectionne. « Que ce soit en tant que dirigeant ou administrateur, je suis au contact d’entrepreneurs. Des gens qui prennent des risques, s’exposent, et pour lesquels j’ai le plus profond respect et c’est ce qui motive profondément », conclut-il.  Une question ? Une hésitation ? Contactez Astrid LOI, Conseillère en formation aloi@eml-executive.com Ou téléchargez directement la plaquette d'information via ce lien : je télécharge la plaquette comme Fabrice Bouteille

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Devenir Administrateur : Formation et Accès aux Conseils

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Après un Mastère Spécialisé en Marketing et Management des Services à emlyon business school en 2007, Rémy Pernot a mené une carrière de 25 ans dans le marketing dans le secteur des services, notamment dans les logiciels. D'abord chef de projet, grâce à son talent, à son souci du détail et à l'importance accordée à la satisfaction de la clientèle, il a gravi les échelons d'un certain nombre d'entreprises internationales, où il a notamment occupé des postes de directeur d'unités opérationnelles. Il a décidé qu'il voulait aller encore plus loin et devenir directeur général, mais il lui manquait certaines compétences pour y arriver. La solution ? Un Executive MBA. Quelle institution pour l'accompagner ? L'école de commerce qui l'a initialement préparé à sa carrière réussie ou choisir une nouvelle structure ? Après avoir effectué des recherches sur différents programmes, il décide finalement de retourner à emlyon business school et d’intégrer l'Executive MBA en 2018. Pourquoi ? Les nouvelles spécialisations de Makers Bridge l'ont incité à se joindre au programme. L'Executive MBA emlyon est le seul programme en France qui vous permette d'atteindre directement l'objectif de carrière que vous vous êtes fixé : Corporate Executive, Dirigeant PME/ETI, Intrapreneur, Entrepreneur. Rémy a également décidé d'entreprendre un Executive MBA parce qu'il voulait prendre du recul par rapport à son expérience professionnelle, revenir à la théorie des concepts d'affaires, rencontrer et travailler avec d'autres personnes à succès pour s'aligner, lui et ses méthodes, sur les tendances actuelles de l'industrie mondiale.  A emlyon, il s’épanouit aujourd’hui dans cet environnement d’interlocuteurs divers et variés : « J’aime quand nous alternons entre théorie et pratique cela me permet de me repositionner et de m’adapter plus facilement. Il y a une grande proximité avec les professeurs et les intervenants, nous sommes une équipe. Nous pouvons échanger sur diverses idées et grandir ensemble, ce qui en fait une expérience vraiment riche. Les cours sont développés avec une philosophie pratique et nous pouvons utiliser la théorie et l'appliquer directement dans notre environnement professionnel. » Rémy raconte : « Chez emlyon, nous sommes confrontés et travaillons avec des collègues qui viennent de différents secteurs et qui ont des points de vue différents. Nous sommes mieux à même de comprendre comment le monde fonctionne. Nous sommes aussi amenés à réfléchir sur le sens que nous donnons au travail et pourquoi nous faisons ce que nous faisons. L’enseignement emlyon est très riche, nous expérimentons de nombreuses situations, nous échangeons entre les participants qui viennent d’industries variées et qui ont un regard différents selon le sujet exploré. Cela nous aide beaucoup à mieux comprendre comment le monde bouge et comment penser de façon disruptive. La formation nous fait réfléchir et travailler sur le sens que nous donnons à un travail. Elle nous aide à réfléchir sur ce que nous voulons accomplir et à faire une introspection ce qui nous pousse à nous remettre constamment en cause. » Lorsqu'on lui demande s’il est satisfait de son expérience dans les deux programmes à emlyon et qu’est-ce qui a évolué, il répond :  « Les deux programmes sont complémentaires. Au-delà de l'évolution et de la numérisation évidente des méthodes pédagogiques, le Mastère spécialisé m’a permis de devenir expert dans un certain domaine, tandis que l'Executive MBA m’a donné une vision globale de l’entreprise. Dans le MBA, les progrès en digitalisation de l’information permettent une systématique mise à disposition des contenus avant les cours pour être plus préparé et approfondir davantage les sujets une fois en classe. Nous utilisons ce temps de présence pour discuter des concepts, ce qui nous permet d'approfondir les sujets à partir de nos expériences. Mes attentes et mes objectifs à l'égard de l'obtention d'un MBA pour cadres supérieurs ont été non seulement atteints, mais dépassés. Le parcours Leadership et Développement a été une belle surprise. emlyon business school nous fait réfléchir sur le sens que nous donnons à nos carrières. Qui sommes-nous en tant que personnes, quelles sont nos valeurs et que voulons-nous vraiment faire ? Nous devons nous remettre en question et nous interroger sur notre système de croyances. C'est quelque chose que je n'attendais pas au départ du programme, une véritable expérience d’entraide d’écoute et de bienveillance s’est offerte à moi. » emlyon business school voit de plus en plus de ses diplômés en formation initiale retourner à l'école pour compléter leurs études supérieures. Grâce au succès croissant de programmes tels que l'Executive MBA (5ème mondial pour la progression de carrière selon le Financial Times en 2018) et aux bourses d'anciens étudiants soutenus par l'association Forever Alumni, les anciens élèves sont en mesure de poursuivre leur formation d'early maker et de réaliser leurs objectifs professionnels.   Pour plus d'information, téléchargez la plaquette Executive MBA

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+33 (0) 6 81 73 28 80

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Cet ingénieur de formation a très tôt pivoté pour rejoindre l’univers du marketing digital, auprès de start-ups et de grandes marques de luxe. À seulement 32 ans, ce passionné d’entrepreneuriat a déjà vécu 1000 vies professionnelles et s’apprête à en démarrer une nouvelle, avec l’aide d’emlyon business school. En effet, en plein cursus d’International MBA, il a pu basculer sur les modules entrepreneuriaux de l’Executive MBA pour répondre à son nouveau projet d’entreprise. Rencontre.

Cet ingénieur de formation a très tôt pivoté pour rejoindre l’univers du marketing digital, auprès de start-ups et de grandes marques de luxe. À seulement 32 ans, ce passionné d’entrepreneuriat a déjà vécu 1000 vies professionnelles et s’apprête à en démarrer une nouvelle, avec l’aide d’emlyon business school. En effet, en plein cursus d’International MBA, il a pu basculer sur les modules entrepreneuriaux de l’Executive MBA pour répondre à son nouveau projet d’entreprise. Rencontre. À peine titulaire de son diplôme d’ingénieur, Marc-Antoine Thiriat s’est réorienté. « J’ai tout de suite vu que ce n’était pas ma vocation. J’étais attiré par le monde des start-ups et j’ai eu l’opportunité de rejoindre le groupe Rocket Internet, un accélérateur Allemand. J’ai ainsi lancé le concept Cuponation en France », raconte-t-il. Le succès est au rendez-vous et l’aventure dure 1 an et demi. Ensuite, Marc-Antoine prend des postes à responsabilités en lien avec le marketing digital. Il supervise notamment l’activité livraison de Foodora. Puis rejoint le groupe d’horlogerie suisse Frédérique Constant. À chaque nouvelle expérience, Marc-Antoine Thiriat découvre des concepts, plonge dans de nouveaux univers, comprend le besoin client… mais il constate toujours son manque de compétences business. « Je manquais de socle théorique. J’avais des capacités analytiques, je maîtrisais les questions en lien avec le marketing grâce à mes précédentes expériences. Mais la sensibilité commerce et finance péchaient. », détaille-t-il. Il se tourne alors vers la formation. Son choix se porte sur l’International MBA d’emlyon business school. Création d’un site e-commerce Cette formation est une plongée dans un environnement international. Marc-Antoine Thiriat apprécie autant le programme que la rencontre avec les autres participants. L’IMBA démarre par un séjour dans le Beaujolais, des exercices de groupe autour de la stratégie d’entreprise. Au deuxième semestre, Marc-Antoine Thiriat choisit une spécialisation Finance et commence à réfléchir à l’après. Lui qui pensait rejoindre un fonds d’investissement à l’issue de l’International MBA s’oriente finalement vers l’entrepreneuriat. Il explore plusieurs pistes et finit par se concentrer sur un de ses projets historiques : Hellonovo, un site e-commerce qu’il avait créé en 2015. Il le repositionne aujourd’hui avec une sélection hebdomadaire de produits nouveaux sur le marché. « Avec mon associée, nous avons créé une méthodologie qui nous permet d’identifier des produits qui ont une forte demande en France et peu de concurrents sur le marché », détaille Marc-Antoine Thiriat. Internationalisation Pour approfondir ce projet, l’entrepreneur bénéficie d’un accompagnement d’emlyon. Il a ainsi pu rejoindre les modules liés à l’entrepreneuriat dispensés dans le cadre de l’Executive MBA, un autre programme de l’école, et élargir ainsi son réseau en côtoyant les participants de l’EMBA. Il a également intégré l’incubateur d’emlyon business school : « Nous bénéficions d’ateliers pour balayer toutes les facettes de l’entrepreneuriat, mieux comprendre les investisseurs, comprendre les besoins des clients. Chaque semaine, une session de mentoring est planifiée avec un coach », explique Marc-Antoine Thiriat. Diplômé en 2020 de l’IMBA, l’entrepreneur compte éprouver sa stratégie en 2021 et accélérer le développement de son site e-commerce avec la mise en place d’un algorithme pour dénicher les produits les plus recherchés. Marc-Antoine Thiriat prévoit également de déployer son site en Europe en se concentrant dans un premier temps sur l’Allemagne. Vaste programme ! Votre contact virginie meyer lafont Virginie Lafont Conseillère en formation 04 72 18 68 73 lafont@eml-executive.com

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Le moins que l'on puisse dire, c'est que Charlotte est une jeune femme très déterminée. Quand elle a un objectif, elle met toutes les chances de son côté pour l'atteindre. Rien ni personne ne l'arrête. Une ténacité et une détermination qui l'ont amenée, il y a quelques mois, à entreprendre une formation continue dans le domaine du management au sein d'une grande école de commerce.

A 34 ans, cette pétillante et énergique maman a une soif inassouvissable de connaissances et d'expériences. Née en Afrique de parents français ayant posé leurs valises pour un temps au Gabon, Charlotte baigne depuis toujours dans l'atypisme. D'un père devenu exploitant forestier et négociateur en bois en Afrique parce qu'il avait renoncé à ses études dans le notariat et d'une mère baroudeuse, elle tient cette capacité d'adaptation hors du commun. Débarquée en France à l'âge de 5 ans, elle découvre la vie insouciante et sans danger en Alsace, puis dans la région lyonnaise où elle coule une vie paisible avec sa famille. Souvent qualifiée d'insolente, elle éprouve certaines difficultés avec l'autorité. Sa grande répartie en agace plus d'un. Elle qui aime observer et comprendre les autres a beaucoup de mal à rester en place et dérange. Elle obtient toutefois un Bac S spécialité maths avec mention bien en 2003. L'adolescente alors rebelle et fêtarde voudrait "faire médecine". Seulement voilà, son entourage et ses profs l'en dissuadent, ne l'en pensant pas capable. Il faut dire que ses difficultés de concentration et sa pensée en arborescence la présentent plus comme une rêveuse, une idéaliste et non une bûcheuse au fonctionnement rationnel et pragmatique. Charlotte se tourne alors vers une fac d'économie et gestion qu'elle entame sans grande conviction ni motivation. Quelques mois seulement après sa rentrée, elle plaque tout et envisage le concours d'entrée dans une école de commerce de Lyon. Financièrement, ce projet s'avère tout simplement impossible. Ou tout du moins les démarches à faire pour remplir les dossiers de demande d'aides au financement auxquelles elle pourrait prétendre lui semblent insurmontables. Elle abandonne l'idée et postule pour une formation dans un IUT sur Annecy où elle est admise. Elle a alors 20 ans. L'appartement qu'elle trouve est quelque peu miteux et la jeune femme vient de rencontrer un garçon sur Lyon. Elle ne mettra jamais les pieds dans l'IUT d'Annecy, et trouve un job en tant qu'équipière dans une grande chaîne de restauration rapide sur Lyon. Déterminée à réussir Charlotte n'est toutefois pas du genre à se contenter d'une "petite carrière". Très ambitieuse, elle ne s’en cache pas, elle porte en elle une ambition saine, où elle veut laisser une place aux autres. Après donné naissance à une petite fille, elle gravit les échelons jusqu'à devenir manager dans cette même enseigne. Elle gère quotidiennement ses 30 équipiers avec brio et justesse en tenant compte de la personnalité de chacun. Ses objectifs sont élevés. Elle obtient de bonnes notes et est promise à une belle carrière au sein de la chaîne. Dans ce métier de manager, ce qu'elle affectionne tout particulièrement, c'est la gestion de l'Humain.
Mais cela ne suffit pas, d’un point de vue financier, elle doit trouver une autre option afin d’améliorer son salaire et d’envisager des perspectives professionnelles plus intéressantes.
Avril 2007, Charlotte décide de changer de cap et de passer le concours d'infirmière afin d'intégrer une école en septembre. Désormais seule avec sa fille, elle se bat sur tous les fronts. Elle prépare son concours, demande un CIF qui est accepté, trouve des solutions de garde pour sa fille et finit par être admise dans son école. Pour subvenir à son quotidien, elle retourne travailler dans la restauration rapide durant toutes les périodes de vacances scolaires. En fin de deuxième année, son CIF prend fin et il lui faut alors trouver de nouveaux financements pour la fin de ses études. Licenciée, elle se tourne alors vers Pôle Emploi qui refuse, dans un premier temps, de l'aider. Pugnace et déterminée, Charlotte finit toutefois par convaincre et obtient un financement  qui lui permet de terminer sereinement ses études. Diplômée en novembre 2010, elle sait qu'avec un tel cursus, elle ne sera jamais à cours de travail et qu'elle ne s'ennuiera pas, les missions quotidiennes étant très variées. S'ennuyer, c'est ce que Charlotte déteste le plus ! Elle, ce qui l'anime, ce sont les challenges, les choses non établies. Elle aime les ressentis, être en lien avec les autres. L'Humain la passionne et c'est tout naturellement qu'elle intègre une unité de psychiatrie où son besoin de comprendre les choses et l'Humain va pouvoir être comblé. Elle s'épanouit 3 ans durant entre travail dans un hôpital psychiatrique, un service d'urgences psychiatriques et un centre médico-psychologique où elle suit régulièrement des formations, réunions et ateliers pratiques en groupe. Ces années lui ont apporté énormément de maturité, de patience, de recul, de connaissance de soi et de l’autre. Charlotte en a pleinement conscience. Liberté et émancipation Toutefois, sa soif de liberté et son besoin de s'affirmer davantage la démangent. Août 2013, elle quitte la fonction publique et les institutions. Elle devient infirmière libérale et fait quelques remplacements en attendant de pouvoir monter son propre cabinet. Projet qui voit le jour quelques mois plus tard. Ne pouvant faire de publicité pour son activité, Charlotte trouve un local, inscrit son nom dans les pages jaunes, pose sa plaque et se présente auprès des médecins, des pharmaciens du quartier pour se faire connaitre afin que les patients poussent la porte de son cabinet. Les premiers mois sont difficiles, mais elle ne se décourage pas et le bouche à oreille finit par fonctionner. La jeune femme prend une associée. Le cabinet tourne bien. Trop bien pourrait-on dire, car Charlotte n'a plus le temps de l'Humain. Le nombre toujours plus important de patients lui interdit de lier davantage de liens avec ces derniers. Elle a cette insupportable impression de se restreindre, de ne pas pouvoir exploiter pleinement son potentiel. Juin 2015, dans le cadre de son activité d'infirmière libérale, Charlotte rencontre un prestataire de santé en matériel médical qui décèle chez elle un formidable potentiel, une capacité innée pour la relation humaine, et la bouscule en lui disant haut et fort ce qu'elle ressent profondément : elle est faite pour être en lien avec les autres. C'est bien ça son fil rouge, sa raison d'être. Ce dernier va jusqu'à lui proposer un poste de commerciale dans son entreprise alors en plein essor. Charlotte quitte son cabinet et devient ainsi la première commerciale de l'entreprise. Elle se retrouve en charge du développement de la société sur Lyon et sa région. Un défi à la hauteur de ses ambitions. Les compétences et le dynamisme de la jeune femme la propulsent en charge de la formation et l'accompagnement terrain de ses collègues. Elle excelle dans son job et participe considérablement au développement de son entité. Toutefois, la reconnaissance n'est pas à la hauteur de ses attentes. Soif de reconnaissance Son entreprise se fait racheter par un grand groupe. La jeune pense enfin voir ses compétences reconnues et l’opportunité d’évoluer au sein d’un groupe de taille nationale. Elle a néanmoins l’intuition que son expérience et ses qualités ne suffiront pas pour obtenir la reconnaissance et l’évolution attendues. Elle se met alors en quête d'une formation continue diplômante qui pourrait lui permettre de développer ses compétences et d’assoir sa légitimité. Elle se rend à une réunion d’information et son attention se porte sur le Executive Master Management Général proposé par l'emlyon business school. En contactant l'école afin d'avoir davantage de renseignements, Charlotte - qui s’est toujours sentie éloignée de ce type d’établissement - découvre grâce à son interlocutrice Ludivine qu'elle peut tout à fait postuler. Son parcours colle parfaitement avec les critères de sélection. Elle est admise dans le programme. Charlotte se sent rassurée. Son moral est regonflé. Reste toutefois le financement de la formation à trouver. N'ayant plus d'heures de DIF disponibles ni de CPF, elle présente, enthousiaste, son projet à son DRH et lui demande une aide financière. Requête aussitôt rejetée brutalement et sans appel. Charlotte est effondrée, mais ne renonce pas. Ce diplôme, elle le veut. Coûte que coûte. Elle obtient un financement par un OPCA (Organismes paritaires collecteurs agréés)  qui couvre environ un tiers du coût de cette formation et choisit d'intégrer l'école en finançant ce qui manque grâce à un prêt étudiant - qu'elle n'avait jusque lors jamais osé demander. C'est donc avec envie, forte de son enthousiasme, qu'elle entame son cursus en février dernier et découvre que les autres participants sont dans le même état d'esprit qu'elle. La formation se déroule à raison de 2-3 jours par mois sur le campus d'Ecully. Même si cela demande beaucoup de travail personnel, Charlotte assimile très vite et facilement. Consciente qu'un diplôme ne fait pas tout, la jeune femme voit cela comme un moyen de s’épanouir dans ses aspirations professionnelles. Cette formation la booste comme jamais. Active sur les réseaux sociaux, elle voit un jour passer une annonce pour un poste d'Ingénieur Commercial proposé par une grosse firme américaine dans le domaine du dispositif médical. Plus confiante quant à ses capacités et ses compétences, même si sa formation n'est pas encore terminée, Charlotte décide de se lancer un défi et de voir ce qu'elle vaut sur le marché du travail. Celle qui n'a jamais passé d'entretien de recrutement se jette dans l'arène et envoie son CV sans trop d'attentes. Quand toutes les planètes sont alignées Quelle ne fut pas sa surprise quelques jours plus tard lorsqu'elle reçoit un appel de l'entreprise ayant passé l'annonce : sa candidature a été retenue et la voilà convoquée à son premier entretien d'embauche ! La rencontre est dynamique et conviviale. Charlotte en ressort heureuse et piquée au jeu dont l'objectif est un poste qui lui plait énormément, d'autant que les perspectives d'évolution sont - cette fois-ci - bel et bien là. Tout est désormais très clair pour Charlotte qui sent un véritable tournant poindre dans sa vie. Tout semble aligné pour le meilleur. Elle est maintenant en lice pour la course finale. Ils ne sont plus que deux candidats. La nouvelle tombe le jour de son anniversaire : elle est prise pour le poste ! Ce sera son plus beau cadeau et la promesse d'un avenir à la hauteur de ses ambitions. La jeune femme éprouve alors un sentiment de plénitude et de joie immense. En poste depuis le début du mois de juin, Charlotte mène de front sa formation et ses nouvelles responsabilités avec un enthousiasme hors du commun. Ce qu'elle apprend à l'emlyon, elle le met immédiatement en relation avec son poste et son environnement professionnel. Elle a désormais l'impression de développer pleinement son potentiel, accompagnée d’une juste reconnaissance. Même si son cursus n'est pas encore terminé à l'heure d'aujourd'hui, elle reconnait que tous ces challenges lui sont bénéfiques, que ce soit dans sa vie professionnelle ou personnelle. Elle éprouve notamment une grande fierté, en montrant à sa fille - mais aussi à sa famille, ses amis et ses collègues - que tout est possible dès lors que l'on s'en donne les moyens. La petite fille que l'on qualifiait enfant d'instable a surmonté son syndrome de l'imposteur et s'est métamorphosée en femme sûre d'elle, à l’écoute, consciente de ses compétences et de sa valeur. Celle qui se cherchait dans le regard des autres s'est finalement rencontrée dans son propre regard.
Découvrez aussi le portrait de Caroline Cousquer, participante au Executive Master Management Général à Paris 288 heures de face à face 39 heures de distanciel 2 rentrées par an

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En 1997, internet commence à se développer en France. Ce sera la porte d’entrée des entreprises dans ce que l’on appellera plus tard « la révolution digitale ». Flairant très tôt ce qu’il pense être un bon filon,  Sylvain Laffont créé ainsi son agence digitale en 1998. Il la dirigera pendant 16 ans avant de la revendre en 2014. En 2020, la crise pandémique liée au Covid-19 l’amène à se séparer d’une autre entreprise rejointe deux ans plus tôt, toujours dans ce secteur très porteur. L’occasion pour lui de faire le point sur sa carrière, ses compétences, et sur les pratiques qui ont évolué ces vingt dernières années dans le domaine numérique. Une prise de recul qui l’amènera à suivre le certificat Piloter la Transformation Digitale (anciennement Transformation Digitale des Organisations)  d’emlyon business school. Que représente la transformation digitale à vos yeux ? C’est l'intégration des nouvelles technologies dans l'ensemble des activités d'une entreprise. Au-delà des aspects marketing, ce phénomène de transformation touche plusieurs piliers : la technique, la culture de la société, le management et la stratégie. Au cours de ma carrière, j’ai constaté que le degré  de maturité de nombreuses entreprises françaises dans le domaine de la transformation numérique était pourtant surestimé. Il subsiste encore une vraie résistance au changement. Cela ne veut pas dire qu’elles n’ont rien fait, mais les évolutions se limitaient bien souvent à des actions commerciales (création de site internet, réseaux sociaux, campagnes adwords…). Or la numérisation de l’activité ne peut pas se passer d’une vision stratégique. Ceci impose donc un changement de mentalité des collaborateurs et une acceptation de rupture avec les modèles du passé.   Comment expliquez-vous que certaines entreprises aient ainsi eu du mal à faire évoluer leur business model ? Entre les années 2000 et 2010 il y avait un problème de vision. Aussi bien les PME que les grands capitaines d’industrie pensaient qu’internet n'allait pas prendre l’importance que nous lui donnons aujourd’hui. Et au final, depuis les années 2010, les entreprises ont vite intégré que la  transformation digitale était un facteur de compétitivité. Ce processus de changement global implique d’avoir dans chaque entreprise, et à des niveaux de décisions assez élevés, au moins une personne qui souhaite bien apporter des idées nouvelles, telles que l’intelligence artificielle, le big data, les projets en cycle court, etc. A mon sens, il faut mettre de côté les livrables qui durent de longs mois, mais au contraire tester des étapes intermédiaires rapidement ! La récente crise pandémique a montré que les entreprises pouvaient accélérer les processus de digitalisation quand cela est nécessaire. L’important est de faire, d’apprendre en marchant, et de se focaliser sur des choses relativement simples à réaliser mais qui permettront de créer de la valeur rapidement.    C’est un peu la philosophie early maker que vous retrouvez au sein de la formation Piloter la Transformation Digitale d’emlyon business school, qui est d’apprendre par le faire. En effet, il est primordial de réapprendre la manière dont on conçoit les projets en entreprise pour délivrer de la valeur graduellement. La transformation digitale redessine le businessmodel  et rebat les cartes. Pourtant, il n’est pas nécessaire d’aller chercher des concepts très lointains et dont parlent les médias, comme l’IA ou la robotique, lesquels vont -  soi-disant - remplacer un jour l’humain. La révolution numérique est simple et proche des gens. Elle doit être au service des clients, mais aussi de la société et de ses collaborateurs.   La formation mixe enseignements pragmatiques et partage d'expériences. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ? Nous bénéficions en effet du retour d’expérience d’un grand nombre d’intervenants. Ceci illustre de manière très claire un concept ou une idée. Exemple : les objets connectés. Comment fonctionnent-ils, quels sont les retours utilisateurs et quels services rendent-ils à l’entreprise ? Un consultant est venu échanger avec les membres de la promotion pour expliquer les impacts que cela avait engendrés dans son organisation. Nous n’étions d’ailleurs que trois, sur la quinzaine de participants, à avoir un background digital. Tous les autres avaient plutôt un profil opérationnel, et commençaient à toucher le digital par petites touches afin d’acquérir les méthodes de pilotage d’un projet.   On a l’impression que la transformation digitale d’une entreprise est finalement autant une affaire de personnes que d’outils. C’est tout à fait exact. Mon expérience passée et le parcours TDO (maintenant Piloter la Transformation Digitale) m’ont confirmé le point suivant : il y a autant de façons de mettre en place la transformation digitale dans une entreprise qu’il y a d’individus pour la faire. Cette mutation impose des compétences pluridisciplinaires, dont beaucoup de soft skills, telles que la créativité, l’empathie, le leadership. A partir du moment où l’on commence à toucher aux expertises métiers, à la stratégie, et au management de l’entreprise, nous passons sur un terrain mouvant dans lequel il n’y a pas de vérité absolue ni de recette miracle. Le certificat insuffle une dynamique de conduite au changement grâce aux nombreux outils proposés par la formation et qui seront utilisés différemment par ceux qui l’appliqueront plus tard.

VOTRE CONTACT Julie AGUERO Conseillère en formation Tel. 06 70 31 16 80 aguero@eml-executive.com

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Clés de la Transformation Digitale : Créativité et empathie

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