Dans son dernier livre, Pierre-Yves Gomez, directeur de l’Institut français de gouvernement des entreprises, définit la gouvernance d’entreprise comme « un ensemble de dispositions légales, réglementaires ou pratiques qui délimitent l’étendue du pouvoir et des responsabilités de ceux qui sont chargés d’orienter durablement l’entreprise. » Mais surtout, elle suppose d’« être légitime pour assurer les choix stratégiques. » Une légitimité qui n’a cessé d’évoluer en parallèle de la société. Cadre juridique, nouveaux usages, si difficile parité : la conférence « Gouvernance d’entreprise : après 20 ans de transformation, de nouveaux enjeux », organisée au campus parisien d’emlyon business school, le 13 décembre 2018 (replay de la conférence), a mis en lumière ces transformations de la prise de décisions au plus haut niveau des organisations. Explications Distinguer le rôle du conseil d’administration et de la direction générale Si le conseil d’administration (CA) est la tête pensante d’une entreprise, le comité de direction serait ses mains pour mettre en œuvre de sa stratégie. Une juste répartition des tâches est ainsi le secret d’une structure en bonne santé et d’une information qui circule. In fine, le CA interviendra seulement sur le choix de la stratégie et le contrôle des résultats. La gestion opérationnelle de l’entreprise peut être orchestrée autour d’un directoire et d’un DG. Si le DG n’est autre que le Président du conseil, il pourra prendre le titre de Président-directeur général, le fameux « PDG ». « Ici, la confiance et la transparence sont fondamentales, partage Frédéric Oudea, DG de la Société Générale. Si l’administrateur doit connaître la stratégie de l’entreprise sur le bout des doigts, il doit éviter l’écueil de se substituer au manager, « de ‘faire à la place de’ ou de court-circuiter la Direction générale ». Administrateur externe : le spécialiste de service ? Cela ne doit pas l’empêcher de s’impliquer au maximum. « Pour prendre part au business stratégique, il ne faut pas avoir de scrupules à poser des questions, à évaluer le conseil, à s’investir, à recueillir les feedbacks… ce qui est essentiel pour grandir et se former », note Frédéric Oudea. Avec un bémol : ne pas tomber dans le rôle exclusif du « spécialiste », d’une compétence ou d’un marché, qui limiterait sa progression au sein de l’entreprise. « C’est un formidable exercice intellectuel ! s’enthousiasme Justine Ryst, southern Europe content partnerships director chez YouTube, qui suite à sa certification au programme « Objectif Administratrice », a intégré le conseil d’administration de la Compagnie du Mont Blanc. N’ayez pas peur d’aller sur un terrain qui n’est pas le votre, d’avoir un regard neuf, cela peut être un vrai atout ! » Des conseils en quête de féminisation Une remarque qui fait écho aux parcours des femmes au sein des postes à haute fonction . La plupart souffrent trop souvent du complexe de l’imposteur. Alors le succès dépend-il seulement de la capacité des femmes à se saisir des opportunités qui se présentent à elles ? Le débat fait rage et les stéréotypes ont la vie dure : les femmes représentent seulement 15% des effectifs des comités exécutifs des 120 plus grosses entreprises françaises. Seules Sophie Bellon, présidente du Conseil d’administration de Sodexo et Isabelle Kocher, DG d’Engie ont des postes au plus haut niveau dans le CAC 40, qui compte toujours 100% de PDG hommes. « Les hommes naissent administrateurs, les femmes se forment ! plaisante Marie-Jo Zimmermann, ancienne député et co-auteur de la loi Copé Zimmermann. Beaucoup reste donc encore à faire pour que le genre ne détermine plus la trajectoire d’une carrière. La législation évolue, l’entreprise s’adapte Pourtant le législateur est intervenu sur la question pour lever les freins. En janvier 2011, la loi Copé-Zimmermann tente d’ouvrir la voie en instaurant un principe relatif « à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration et de surveillance et à l’égalité professionnelle ».Concrètement, après un palier de 20% en 2014, la loi incite depuis 2017, à recruter des administrateurs du sexe le moins représenté à hauteur de 40% des effectifs pour une représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration et des conseils de surveillance des entreprises. Une accélération du processus qui nécessite des formations parfois spécifiques aux femmes, à l’image du programme Objectif Administratrice. Associant emlyon business school et HeR value, cette formation pour encourager les femmes à devenir « actrice de la gouvernance » vient de fêter sa 15e promotion. Autre sujet où le législateur a joué un rôle déterminant : la loi de 1987 sur la représentation des travailleurs dans les conseils d’administration. Elle vise à mieux associer les salariés dans les conseils pour favoriser une meilleure représentativité de toutes les parties prenantes de l’entreprise. La loi autorise ainsi les syndicats à désigner parmi les collaborateurs deux membres titulaires et deux membres suppléants au CA des entreprises d’au moins 25 salariés. Une prise de décision basée sur une réflexion collégiale Plus la structure de l’entreprise est importante plus le cadre réglementaire est conséquent et les parties prenantes nombreuses. Aussi, le CA peut faire le choix de s’appuyer sur la création de comités pour faciliter sa prise de décision. « Un comité ne fait qu’instruire, il ne décide pas. Il instruit et soumet sa réflexion au CA », précise Frédéric Oudea. De nombreuses recommandations sont émises à ce sujet par l’Association française des entreprises privées (AFEP) et le Mouvement des Entreprises de France (MEDEF) au sein d’un rapport annuel commun. Les plus prioritaires ? Les comités d’audit, de nominations et de rémunérations. A noter que la période est propice à la création de comités dédiés à la technologique, au digital ou à l’environnement pour faire face aux enjeux de demain. Évolution de la gouvernance dans le temps Il ne faut pas croire qu’un conseil d’administration est complètement déconnecté de la société. Au contraire. « L’évolution de l’entreprise et du CA est le miroir de notre société », estime Pierre-Yves Gomez, qui dégage trois grandes phases de transformation, en reprenant l’exemple du CA de la Société Générale. Avant les années 90, l’idée même d’administrateur indépendant n’était pas une option : « Il était alors impensable qu’une personne non-actionnaire porte un jugement sur la stratégie. » Le CA est alors composé à 74% de l’exécutif de l’entreprise ! Avec seulement 1% d’administrateurs externes indépendants et 4% de salariés, l’entreprise est un alors espace fermé. Un état qui va être remis en cause à partir de 1985, suite à la financiarisation et à la globalisation de l’économie. A partir de 1990, « L’international rentre au cœur de l’entreprise. » L’expertise financière se développe : « Pour devenir directeur général, il faut alors être financier ». La structure du CA commence à s’ouvrir : la part d’administrateurs externes indépendants explose à 46% et les salariés doublent leur présence en passant à 9% des effectifs. Depuis 2010, la digitalisation accrue de l’économie trouve son prolongement dans la création de CA bien plus équilibrés. On compte désormais environ 30% d’administrateurs externes indépendants, 15% de représentants des parties prenantes, 30% de membres exécutifs et 25% de salariés. Mais attention toutefois… Cette part importante des administrateurs représente néanmoins un risque si l’administrateur est trop déconnecté de l’exécutif. La gouvernance, c’est le mouvement perpétuel ! Pour en savoir plus : téléchargez la plaquette
Le 18 octobre, la formation certifiante Diriger Une Activité fait sa rentrée à emlyon business school ! Son ambition : donner les clés aux dirigeants pour définir et piloter efficacement leur stratégie d’entreprise
Le 18 octobre, la formation certifiante Diriger Une Activité fait sa rentrée à emlyon business school ! Son ambition : donner les clés aux dirigeants pour définir et piloter efficacement leur stratégie d’entreprise. Dans des économies en mouvement, de nombreux dirigeants cherchent aujourd’hui à redynamiser leurs compétences, à revisiter leurs pratiques ou prendre de nouvelles responsabilités, c’est-à-dire évoluer dans leurs fonctions ou dans de nouvelles fonctions en tant que de Dirigeant de BU. Dispensé à emlyon business school, le certificat Diriger Une Activité (DUA) répond à ce besoin : « Cette formation représente une occasion unique pour les actuels ou futurs dirigeants d’acquérir des compétences sur tout le périmètre de la gestion des affaires : stratégie de disruption, pilotage, finance et leadership. D’une durée de 24 jours répartis sur 10 mois, et éligible au CPF, ce programme se pose en alternative à des formations plus longues comme les MBA et les Masters Executive. », indique Sandrine Vivian, Directrice Académique. Une formation pragmatique … Avec le certificat DUA, emlyon business school a fait le choix d’une pédagogie par l’action. Cette formation s’adresse à des managers à haut potentiel disposant à minima d’un Bac +4 et de 7 ans d’expérience. Elle est aussi accessible via une Validation des Acquis Professionnels (VAP). Tous les secteurs sont représentés. Parmi les participants, on retrouve des dirigeants de B.U, et même des dirigeants d’établissements médicaux, cherchant à développer leurs compétences en gestion des affaires. Les modules sont animés par des professeurs de la faculté d’emlyon et des professionnels reconnus : « La pédagogie repose sur des échanges entre pairs et des travaux en petits groupes. Chaque module puise dans des cas réels. Les participants peuvent immédiatement transposer les compétences développées dans leurs activités du quotidien, précise Sandrine Vivian. Un temps fort du programme est celui du « business game » qui clôture le certificat. L’exercice consiste à mener une entreprise internationale à la réussite, en déployant des axes stratégiques. » … et en prise directe avec son temps Le certificat DUA est une formation évolutive. A côté du tronc commun, les participants choisissent 2 électifs sur des thèmes à fort enjeu : management de l’innovation, leadership ou transformation digitale : « Ces électifs sont remis au goût du jour chaque année, en fonction de l’actualité, ajoute Sandrine Vivian. Parmi les nouveaux thèmes de 2022, figurent notamment les enjeux business du Web 3.0. Les participants pourront aussi concourir à un hackathon organisé par l’Ecole pour des entreprises de l’économie sociale et solidaire. » Richesse académique et humaine Les retours des participants sont très positifs, sur cette formation qui stimule l’intelligence collective : « Ce qui fait la force du certificat Diriger Une Activité, c’est cette envie collective de progresser et d’échanger. Les participants vivent une expérience professionnelle et humaine très enrichissante. Ce sont 10 mois d’exigence académique dans la bienveillance. On apprend autant de l’école qu’au contact de ses pairs. C’est un vrai temps fort d’apprentissage dans une carrière. », conclut Sandrine Vivian.
C’est ici que les grands choix stratégiques sont étudiés, définis et contrôlés : le Conseil d’Administration possède un rôle clé dans les entreprises qui en sont dotées. Il fait partie, avec la direction générale et les actionnaires, des 3 grands pouvoirs d’une entreprise. Si le fait d’y siéger n’est pas à proprement parler un métier, les administrateurs et administratrices possédant souvent déjà des fonctions de direction, leur rôle est pour autant déterminant. Pourtant, cette fonction requiert des compétences et des connaissances bien spécifiques, et l’expertise métier du domaine d'activité de l’entreprise ne suffit pas pour réussir dans ce rôle bien particulier. C’est pour répondre à cet enjeu qu’emlyon business school ouvre dès la rentrée de septembre 2020 le certificat “Objectif Conseil d’Administration”, qui permet de former en 9 jours des administratrices et administrateurs afin de renforcer leur posture. Un certificat destiné à l’origine aux femmes... A l’instar de beaucoup de pays européens, la France se dote en 2011 d’un nouveau cadre législatif avec la loi dite “Loi Copé-Zimmermann”, qui impose que les conseils d'administration des entreprises moyennes ou grandes soient composés « en recherchant une représentation équilibrée des femmes et des hommes ». Concrétement, la proportion des administrateurs de chaque sexe ne peut désormais être inférieure à 40 % dans ces sociétés. Les femmes étant à l’époque sous-représentées dans les conseils d'administration, le besoin de les former dans ce nouveau rôle devient de fait crucial, mais aussi urgent : emlyon business school ouvre donc en 2013 le certificat “Objectif Administratrice” pour répondre à cet enjeu. L’originalité de la démarche ? Associer la business school lyonnaise à un cabinet spécialisé dans la composition des instances de gouvernances et notamment le sujet de la parité hommes / femmes, HeR value, également basé à Lyon. “Je n’avais pas envie d’un simple rôle de représentation mais de jouer un vrai rôle de conseil sur le long terme” 7 ans plus tard, près de 300 femmes ont suivi le certificat, parmi lesquelles Marie-Christine Levet, fondatrice d’Educapital, et “serial administratrice” (Illiad, Maison du Monde, Econom, AFP, SoLocal groupe), Emmanuelle Sarrabay, directrice générale adjointe finance d’OL groupe et administratrice du conseil d'observation et de surveillance du Crédit municipal de Lyon, ou encore Carine Vinardi, administratrice indépendante chez Forlam qui témoigne : “Cette formation m’a permis de cibler au mieux le type de conseil que je souhaitais rejoindre. Je n’avais pas envie d’un simple rôle de représentation mais de jouer un vrai rôle de conseil sur le long terme en lien avec mon expérience international”. ...qui s’ouvre aux hommes à la rentrée 2020 ! Mais le besoin d’acquérir les compétences afin de réussir dans les conseils d'administration ne concerne bien évidemment pas que les femmes : “C’est l’évolution du cadre législatif qui a été le moteur de la création du certificat destinée aux femmes. Mais nous avons rapidement eu beaucoup de demandes d’administrateurs qui nous disaient leur besoin d’acquérir ce socle de compétences et de connaissances afin de mieux réussir dans cette fonction” témoigne Jean-Charles Clément, responsable des programmes et professeur à emlyon business school. Le certificat “Objectif Conseil d’Administration” sera donc mixte, et vise les mêmes objectifs pédagogiques que celui destiné aux femmes, articulé en 6 axes : Fournir aux participants et participantes le cadre et les codes de la gouvernance, dans une vision d’entreprise responsable Identifier la nature des mandats cibles, en cohérence avec les modes de fonctionnement et ses propres valeurs Porter un regard sur la stratégie de l’entreprise avec la vision de l’ « administrateur » Consolider la compréhension des mécanismes et enjeux financiers du point de vue de l’administrateur S’entraîner à interagir dans le cadre d’un conseil d’administration Renforcer sa posture d’administratrice ou d’administrateur Une pédagogie et un format adaptés au rôle d’administrateur Plusieurs sessions sont organisées durant l’année sur les campus de l’emlyon de Lyon et Paris. D’une durée de 9 jours, pour un coût de 7300 € HT, le format est bien adapté pour des personnes avec des fortes contraintes professionnelles. La formation donne accès à un bloc de compétences de niveau 7 au registre RNCP, offrant ainsi de nombreuses possibilités de financement, via le compte CPF, par l’entreprise demandeuse... La formation se compose de 4 modules (Cadre de la gouvernance d’entreprise - posture d’administrateur - approches juridiques, financières, internationales et RSE du rôle de l’Administrateur - Stratégie). Des études de cas, jeux de rôles, témoignages et, le dernier jour, une mise en situation dans un conseil d'administration permettent aux participants de s’imprégner des enjeux, problématiques et contextes spécifiques que peuvent vivre les administrateurs et administratrices. Marie Jo Zimmerman (Députée, Présidente de la délégation de l’assemblée nationale aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes), Patrick Bertrand (Directeur Général du Groupe CEGID), Bruno Bonnell (Co-fondateur de la société Infogrammes, Michel Leclerq (Président fondateur de Decathlon), Dominique Druon (Fondatrice d’Aliath), Anne Marie Mourer (GDF SUEZ), Stéphanie Paix (Présidente du Directoire, Caisse d’Epargne Rhône Alpes) ou encore Yves Poivey (Président Directeur du groupe ERAS)...De nombreux témoignages de membres de conseil d’administration sont proposés lors des différents modules, apportant un retour d’expérience précieux et suscitant des échanges très constructifs, nourris par l’expérience des intervenants mais aussi celle, très riche, des participants. Que vous soyez administrative ou administrateur, ou que vous vous apprêtiez à l’être, le certificat “Objectif Conseil d’Administration” vous permet d’acquérir les méthodes permettant de challenger les raisonnements stratégiques proposés par l'équipe dirigeante et de vous renforcer dans votre posture.
Envie de transformer votre avenir avec le diplôme « Executive Master Management Général » ? Profitez de l’offre « early bird » jusqu’au 24 mars 2017 !
Envie de transformer votre avenir avec le diplôme « Executive Master Management Général » ? Profitez de l’offre « early bird » jusqu’au 24 mars 2017 ! visuel-early-bird Pour toute candidature en ligne avant le 24 mars 2017, vous bénéficiez d’une remise exceptionnelle de -20%* sur le montant du diplôme PGM pour les rentrées de Septembre 2017 sur les campus de Lyon et de Paris. > Découvrez le Executive Master Management Général et contactez rapidement nos conseillères en formations pour en profiter : PGM à LYON Florence COTTE-VERGNE 04 78 33 77 44 cotte-vergne@eml-executive.com PGM à PARIS Angelina TURRISI 04 72 18 29 08 TURRISI@eml-executive.com *Offre non cumulable
Avec les « Next Leaders Awards », Les Echos Executives repèrent, depuis trois ans, les perles rares qui conduiront les entreprises de demain. De jeunes talents qui n'ont jamais été aussi conscients aujourd'hui de leur attractivité et du rôle qu'ils auront à jouer, dans les quelques années à venir, à la tête de grandes sociétés ou de PME innovantes. En tant que partenaire de l'événement, em lyon vous invite à candidater avant le 12 octobre 2018.
Avec les « Next Leaders Awards », Les Echos Executives repèrent, depuis trois ans, les perles rares qui conduiront les entreprises de demain. De jeunes talents qui n'ont jamais été aussi conscients aujourd'hui de leur attractivité et du rôle qu'ils auront à jouer, dans les quelques années à venir, à la tête de grandes sociétés ou de PME innovantes. En tant que partenaire de l'événement, em lyon vous invite à candidater avant le 12 octobre 2018. Devenez le leader de demain Next Leader Awards Les sept prix qui seront attribués, durant la soirée du 6 décembre prochain, correspondent aux grandes fonctions de l'entreprise : direction générale, direction financière, DRH, direction juridique, direction numérique, et enfin direction marketing et commerciale. S'y ajoute un trophée « coup de cœur » de la rédaction. Pour pouvoir être éligible à candidature, vous devez : Avoir entre 25 et 40 ans Occuper un poste de direction Savoir de quoi sont faites les bases d'une entreprise nouvelle génération Être en pleine progression professionnelle Savoir de quoi sont faites les bases d'une entreprise nouvelle génération Avoir eu l'initiatives de réalisations marquantes ou d'un projet professionnel Être doté de leadership et d'une vision éclairante de votre métier Être une figure de proue de la transformation digitale Incarner une nouvelle génération de leaders Vous pensez avoir l'étoffe d'un Leader ou vous connaissez un profil correspondant à ces critères ? Peut-être serez-vous tentés de remplir le formulaire d'inscription !
Le développement des comportements et des compétences nécessaires à la compétitivité du groupe Michelin, est devenu une priorité et amorce un tournant inédit avec la mise en place de plusieurs dispositifs. Les bases d’une Université d’entreprise et d’une Manufacture des Talents (MDT) ont été lancées début 2021 pour favoriser le développement de ces capacités et préparer l’avenir. Une Leadership Academy au sein de la MDT, a également été initiée pour asseoir encore davantage une identité culturelle singulière tournée vers l’humain, les besoins et le potentiel de l’entreprise. Pour accompagner son déploiement, Michelin a ainsi lancé un travail de benchmark collectif mobilisant emlyon business school, ainsi que deux autres partenaires académiques régionaux.
Le développement des comportements et des compétences nécessaires à la compétitivité du groupe Michelin, est devenu une priorité et amorce un tournant inédit avec la mise en place de plusieurs dispositifs. Les bases d’une Université d’entreprise et d’une Manufacture des Talents (MDT) ont été lancées début 2021 pour favoriser le développement de ces capacités et préparer l’avenir. Une Leadership Academy au sein de la MDT, a également été initiée pour asseoir encore davantage une identité culturelle singulière tournée vers l’humain, les besoins et le potentiel de l’entreprise. Pour accompagner son déploiement, Michelin a ainsi lancé un travail de benchmark collectif mobilisant emlyon business school, ainsi que deux autres partenaires académiques régionaux. Un benchmark collectif pour nourrir les réflexions Le groupe, connu pour sa capacité d’innovation et ses approches managériales centrées sur l’humain, a décidé de frapper fort en ouvrant la Leadership Academy aux plus de 100 000 collaborateurs. « Pour Michelin, tous les collaborateurs expriment du leadership, quel que soit son positionnement, son métier, sa nationalité. Nous attendons des actions proactives de tous, respectueuses des uns et des autres et tournées vers l’avenir » explique Marc de Bellescize, le premier Directeur de la Leadership Academy. iStock-531113851 Non content de rompre ainsi avec les traditions qui réservent généralement ce type d’académie aux seuls talents, managers ou dirigeants de l’entreprise, Michelin se projette dans les 10 prochaines années et réfléchit aux meilleures manières de décliner son modèle de leadership et ses actions de (trans)formation et d’accompagnement aux quatre coins du monde. Pour réfléchir à ce sujet et innerver les travaux en interne, Michelin a souhaité en mars 2021 procéder à un benchmark mondial des meilleures pratiques en matière d’Université Corporate et de Leadership Academy. « L’objectif de cette démarche n’était pas tant de « copier-coller » des pratiques, ce qui en réalité ne fonctionne que rarement voire jamais au regard des différences de contexte, que de chercher des sources d’inspiration. Être surpris voire bousculé est une bonne chose dans ce cadre ; l’étonnement suscite l’attente, stimule la réflexion et facilite des réflexions plus approfondies » souligne Vincent Belot, actuel Directeur de la Leadership Academy Michelin. Entre mars et juin 2021, cassant une fois de plus les codes, Michelin a mobilisé non pas une mais trois écoles de commerce de la Région AURA (emlyon business school, Grenoble Ecole de Management et ESC Clermont) pour produire, en collaboration étroite avec les équipes interne Michelin, un travail collectif de benchmark, d’analyse et de recommandations. Son objectif étant de nourrir les réflexions sur la déclinaison concrète de l’ambition de la Leadership Academy. La première étape a consisté à jeter un large filet pour sélectionner un échantillon des 20 meilleures Universités Corporate (UC) au niveau mondial. Les trois écoles ont ensuite planché sur les 7 UC présentant des caractéristiques les plus pertinentes pour nourrir utilement les réflexions (Véolia, Airbus, Accor, un cabinet de conseil anglo-saxon…). Enfin, les équipes d’emlyon business school ont travaillé sur les recommandations, les options ou les pistes qui avaient émergé de ce travail d’analyse et de discussions. « Ce processus en trois étapes a été extrêmement enrichissant car à chaque étape, nos équipes impliquées étaient alimentées par des contributions extérieures. Elles ont pu également, en retour, réagir aux apports présentés par les écoles, les aidant progressivement à cerner davantage les attentes » partage Monica Batteli, Chef de Projet Leadership Academy. Un processus de co-construction entre partenaires La contribution des professeurs d’emlyon s’est situéedans la préparation et la réalisation du benchmark de plusieurs Universités Corporate, mais c’est finalement sur le processus de co-construction qui a été mis en place où la contribution a été la plus féconde. « A rebours des pratiques habituelles de conseil—on observe, on « bench » et on émet des recos—sur la phase finale de plusieurs semaines, nous avons progressivement encouragé toute l’équipe—les écoles et Michelin—à multiplier les allers-retours, à gagner en proximité conceptuelle et relationnelle, à ne pas considérer les propositions finales comme des recommandations mais comme des pistes approfondies... Bref, à pratiquer la co-construction entre partenaires et à investir sur la qualité du processus » explique Thierry Picq, Professeur à emlyon business school. En définitive, c’est par la co-construction que chacun fait sien le projet et se considère comme co-responsable de la qualité finale. Les équipes Michelin ont d’ailleurs abordé ce processus évolutif et fluide avec agilité : « Tout le monde se souviendra encore longtemps de la visite collective en mode « team-building » de l’aventure Michelin ! » s’exclame Thomas Misslin, Chef de projet formation sur-mesure à emlyon.