Contrairement aux idées reçues, les entreprises peuvent également bénéficier des dispositifs de financement actuels pour engager leurs collaborateurs dans un parcours de développement des compétences sur-mesure. Eclairage avec Christine Neveux, Conseillère en financement emlyon business school.
Comment les entreprises financent-t-elles leurs formations sur-mesure ? Il n’y a pas de règle. Certaines entreprises financent ces formations à 100 % au titre de l’investissement. D’autres font porter ces coûts par les fonds alloués à la formation continue et la plupart font un mix des deux sources de financement. Est-ce à dire que toute formation qui sollicite les fonds dédiés à la formation doit-être validée en amont par un OPCA ? Tout à fait. Les entreprises qui souhaitent bénéficier pour leurs salariés d’un financement de l’OPCA doivent démontrer que leurs formations s’inscrivent dans un processus d’acquisition de qualifications et diplômes. Mais, comment les entreprises font-elles pour développer des formations qui correspondent à leurs besoins et, aux exigences de la loi ? C’est un travail complexe de co-construction avec les entreprises. Mais, le métier d’une business school comme emlyon est de délivrer des certificats et diplômes et de répondre en même temps à un besoin de formation sur-mesure. Nous sommes donc qualifiés pour accompagner les entreprises dans cette démarche à double challenge. Concrètement, comment construire des programmes sur-mesure éligibles au financement par un OPCA ? Dès l’appel d’offres, nous pouvons identifier les compétences clés qui pourraient faire l’objet d’une certification. Puis, nous affinons cette approche avec l’entreprise. Ensuite, nous convenons d’un parcours qui répond en tous points aux besoins de développement des collaborateurs ; un parcours pouvant aussi entrer dans le cadre d’un dispositif de financement. Enfin, nous travaillons à la formalisation de l’offre de formation sur-mesure que l’entreprise va présenter à son OPCA. Le dispositif de financement actuel s’applique-t-il réellement au cas de la formation sur-mesure ? Absolument. Il faut retenir que pour ouvrir droit au financement les formations doivent entrer dans le cadre de la “professionnalisation” ou constituer des briques qui alimentent le Compte personnel de Formation (CPF) des salariés. En tant que business school, la validation des compétences acquises par une certification professionnelle ou un diplôme est notre cœur de métier. ENEDIS bénéficie du financement CPF d’un parcours sur-mesure ENEDIS, gestionnaire majeur du réseau public de distribution d’électricité en France, propose depuis près de 10 ans, un parcours général de management, à destination des cadres répartis sur la région Auvergne Rhône-Alpes. Ce programme est depuis 2 ans finançable avec le Compte Professionnel de Formation (CPF). Témoignage de Jean-Michel SCHNEIDER, Directeur de missions au sein de la DRH ENEDIS. « Le programme de management proposé par emlyon business school, est apprécié des collaborateurs et a fait ses preuves depuis plusieurs années. Les modifications apportées par les équipes emlyon pour le rendre finançable, a permis en premier lieu de le pérenniser et d’aborder son avenir de manière plus sereine. Ensuite, le financement de ce parcours nous permet véritablement d’aller plus loin dans le développement des compétences des collaborateurs, en leur offrant un cursus validé par un certificat et pouvant aboutir à un diplôme par la suite. Il permet aux collaborateurs de se projeter dans l’entreprise en termes d’évolution de carrière, c’est désormais un véritable tremplin pour gravir l’ascenseur social au sein d’Enedis. Ce programme offre donc de belles perspectives aux cadres expérimentés, souvent à un tournant de leur carrière, et soucieux de répondre aux nouveaux enjeux de l’entreprise. A l’issue de ce parcours, nous constatons que ces cadres reviennent en entreprise plus confiants, plus motivés, avec une vraie volonté de s’engager et une posture positive. La nouvelle dynamique donnée à ce programme, montre que chaque collaborateur, quel que soit son âge, peut progresser, s’épanouir et enrichir son CV de manière remarquable. Cette démarche répond complètement aux besoins de notre entreprise, et des entreprises au sens large, confrontées aujourd’hui à de multiples transformations qui exigent d’acquérir de nouvelles compétences. L’objectif est maintenant de pérenniser et d’élargir ce programme. » >> EN SAVOIR PLUS
Comprendre les enjeux de l’entreprise et transposer sur le terrain les décisions de la direction forment les deux piliers du rôle de manager. Le Executive Master Management Général (PGM) accompagne les managers pour maîtriser cette double composante de leur mission.
En prise directe avec les transformations de l’entreprise, le manager de terrain se positionne entre la direction et les équipes opérationnelles. Pour ne pas être coincé entre le marteau et l’enclume, ce rôle actif de relais exige des compétences multiples. Il doit comprendre la vision stratégique des dirigeants pour appliquer en conscience les décisions, mais aussi donner aux collaborateurs l’autonomie et les responsabilités nécessaires pour obtenir leur engagement. Gagner en agilité Pour trouver le juste équilibre, le manager doit renforcer sa posture managériale en développant ses compétences comportementales et en s’initiant au développement personnel : apprendre à décrypter les motivations de ses équipes, anticiper les réactions et agir sur l’intelligence émotionnelle pour tirer le meilleur et faire progresser chaque collaborateur. Se former aussi aux techniques qui assoient la légitimité, mobilise l’attention et stimulent la créativité. S’il est essentiel de savoir manager les équipes, il est tout aussi important d’appréhender les objectifs de l’entreprise. Apprécier une situation dans sa globalité et mesurer l’impact de l’environnement donnent les clés d’une lecture à 360°. Comprendre, c’est être en capacité d’agir. Cette vision out of the box permet au manager de déployer efficacement la stratégie sur le terrain. Avec des compétences enrichies en management, relation clients, finance… il sait faire preuve d’esprit critique, bousculera les idées reçues, gagnera en agilité dans un monde en mutation. Ces clés de lecture pour être crédible dans le poste et développer l’employabilité, un Executive Master Management Général peut les donner. Ce diplôme Bac+5, délivré par emlyon business school à travers une formation sur 12 à 18 mois, est compatible avec une activité professionnelle. Il peut également s’obtenir par le biais d’une démarche de Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). Pour suivre le Executive Master Management Général, un niveau Bac+2 ou équivalent est requis ainsi que 7 ans d’expérience professionnelle. emlyon encourage aussi les candidatures atypiques. Chaque dossier est étudié et un candidat qui aurait un niveau d’étude inférieur au bac+2 peut être accepté s’il dispose d’un niveau d’expérience professionnelle significatif. Si vous souhaitez en avoir plus, téléchargez la brochure du programme.
Vous êtes dirigeant d’entreprise ou Directeur de BU et souhaitez challenger la stratégie de votre entité ? Vous n’avez pas le temps de prendre le recul nécessaire pour réfléchir à des voies de diversification ? Vous voulez instaurer la culture de l’innovation dans votre entreprise ?
Vous êtes dirigeant d’entreprise ou Directeur de BU et souhaitez challenger la stratégie de votre entité ? Vous n’avez pas le temps de prendre le recul nécessaire pour réfléchir à des voies de diversification ? Vous voulez instaurer la culture de l’innovation dans votre entreprise ? Confiez cette réflexion à des cadres expérimentés en rejoignant le programme d’Action Learning développé par EMLYON et la AirBusiness Academy (Groupe Airbus). visuel airbus 1 Depuis 3 ans, plus d'une soixantaine d’entreprises telles que la vôtre (grands groupes du CAC 40, PME, ETI, start-ups, ONG, tous secteurs confondus hors aéronautique) ont déjà ouvert leurs portes aux seniors managers d’Airbus pour échanger sur leurs pratiques et améliorer leur performance. Comment ça marche ? Après avoir sélectionné une problématique stratégique, les entreprises partenaires travaillent avec une équipe de cinq cadres expérimentés d’Airbus qui l’accompagne pour concevoir et développer des solutions. Ce processus ne requiert que quatre rencontres formelles d’une demi-journée sur une période de dix mois, complétées par une série d’échanges à distance. Cette mission de consulting est GRATUITE mais exige une forte motivation de la part des entreprises pour travailler de manière coopérative sur une mission stratégique avec des cadres externes, et s’engager dans un processus pédagogique gagnant-gagnant. Après une troisième session réussie en 2015, la 4ème session du programme démarre en janvier 2016. Nous recherchons actuellement des entreprises qui souhaiteraient profiter de cette opportunité d’apprendre et de développer leur performance organisationnelle. Prenez part à l’aventure 2016 et bénéficiez de l’expertise de cadres expérimentés d’Airbus pour vous accompagner dans la transformation de votre entreprise ou devotre BU. Airbus SWITCH Program Prenez part à l'aventure 2018 ! Si vous êtes intéressé(e)s, ou connaissez une personne ou une entreprise intéressées, contactez: Sidonie CHEMLA : chemla@eml-executive.com/ 01 53 34 16 42 ou 06 32 26 34 16 Plus d’infos sur le projet
Premiers jours de classe pour les participants du Executive Master Management Général à Lyon ! 46 participants se sont réunis dès le mardi 20 février 2018 pour 4 jours de rencontre et de partage, autour de plusieurs thématiques : Apprendre à entreprendre, créer un esprit réseau… par l’intermédiaire d’un business game lors de ce séminaire introductif. Pour en savoir davantage sur les motivations de chacun à suivre un diplôme en management, nous avons décidé de leur poser une question simple : Pourquoi avez-vous décidé de vous former ? Pierre, 30 ans, manager comptable chez Schneider Electric « Je me forme car je suis dans un métier qui change beaucoup et que mon BAC +3 ne me permet pas d’évoluer. En effet, la réalité ici en France, c’est qu’un BAC +5 est nécessaire. » Soumya, 36 ans, conseillère à la Macif depuis 10 ans « Je fais le PGM dans le cadre d’une réorientation professionnelle pour me repositionner sur le marché, me challenger et relever de nouveaux défis. » Cédric, 35 ans, responsable production à La Poste « Je me forme pour acquérir toutes les compétences nécessaires à mon futur poste de cadre stratégique, afin d’être efficace tout de suite après ma prise de fonction en tant que directeur d’unité opérationnelle. » Anne, 31 ans, à la recherche d’un emploi après avoir occupé le poste de coordinatrice d’essai clinique « J’étais déjà manager dans l’entreprise pour laquelle je travaillais auparavant. Je me forme car je souhaite légitimer mon poste auprès de mes potentiels employeurs, mais aussi pour avoir une meilleure posture et être un meilleur manager. » Bienvenue à l'ensemble des participants du programme !
La finance n’est pas une compétence exclusive des services financiers. Dans son périmètre de responsabilité, le manager s’appuie, lui aussi, sur des données et raisonnements financiers pour piloter son activité. Il doit être capable d’arbitrer entre plusieurs options, projets ou investissements, sur la base de critères économiques et de création de valeur. Ces compétences sont également requises pour échanger efficacement avec les équipes comptables et financières en parlant le même langage. La maîtrise des mécanismes financiers tient donc une place importante dans les missions du manager. Visuel-1-Article-Certificat-Finance-décision Il doit maîtriser ses coûts En tant que gestionnaire, il incombe au manager de maîtriser les coûts de son unité. Au-delà de l’observation factuelle des chiffres, la compréhension de la formation des coûts permet au manager de connaître ses marges de manœuvre et d’identifier les leviers pour optimiser ses charges. De précieuses informations pour améliorer la performance économique de son activité. Il doit maximiser la création de valeur Il est impératif que le manager comprenne comment s’évalue et se crée la valeur - équilibre complexe entre différentes variables - afin de prendre les meilleures décisions. Par exemple, il doit acquérir cette compétence afin de mesurer l’impact sur la marge nette opérationnelle de la réorganisation de son service et l’automatisation de certaines tâches. Ou encore déterminer comment, en sous-traitant des tâches non stratégiques, il peut ré-allouer des ressources sur des activités pointues à forte valeur ajoutée. Il doit choisir ses investissements Le manager doit être en mesure de choisir les investissements les plus en phase avec les objectifs qui lui sont assignés, décisions engageantes et souvent complexes à prendre. Notamment lorsqu’il s’agit d’estimer et de tenir compte des gains échelonnés dans le temps. Pour évaluer la rentabilité et la pertinence de chaque projet, la connaissance de plusieurs techniques financières est un préalable indispensable : délai de récupération du capital investi, taux de rentabilité interne, etc. Visuel-1-Article-Certificat-Finance-décisi2n Il doit piloter la performance La mise en œuvre des décisions requiert l’élaboration d’un système de pilotage. Ce dernier repose sur des indicateurs financiers et non financiers pertinents. La mesure de la performance permet au manager de piloter son activité avec agilité pour atteindre les objectifs fixés. L’information financière tient, là aussi, un rôle prépondérant en alimentant des tableaux de bord de pilotage. Pour les entreprises les plus avancées, les managers interviennent dans le processus d’élaboration des balanced scorcard et utilisent cet outil pour piloter la performance de leur propre entité. Il doit communiquer avec les parties prenantes La maîtrise des bases de la décision financière est importante pour être en mesure de communiquer efficacement avec les parties prenantes : défendre la rentabilité d’un projet auprès de sa direction, présenter un budget de fonctionnement ou encore échanger avec la direction financière sur le calcul des coûts de son service. Cette compétence conforte la crédibilité du manager aux yeux des décideurs de l’entreprise. Il s’agit ainsi d’un véritable atout pour obtenir des financements ou moyens supplémentaires dans le but de développer l’entité dont il est responsable. Article-4-Certificat-Finance-decision Comment monter en compétence dans ce domaine ? Une formation de 4 jours « Finance au service de la décision », proposée par emlyon business school, permet de comprendre et maîtriser les mécanismes financiers et les fondamentaux du processus de création de valeur. La finalité de cette formation est d’apporter aux managers opérationnels et primo managers de toute fonction les compétences nécessaires pour la prise de décision financière. Les objectifs sont : Mesurer l’impact de ses décisions sur la création de valeurs Construire une démarche prévisionnelle pour appuyer la validité des projets Comprendre le langage financier pour communiquer avec les parties prenantes Le programme s’organise en 2 étapes : 2 jours en distanciel pour acquérir les fondamentaux de l’information financière, des mécanismes financiers et de la démarche de création de valeur financière 2 jours en présentiel focalisés sur la mise en oeuvre des acquis de la première étape Cette formation de 4 jours (certifié par emlyon business school – Top 3 des business schools en France / Le Point 2017) vous apportera confiance et crédibilité dans votre rôle de manager. Le certificat est éligible CPF (Compte Personnel de Formation) et finançable par votre entreprise.
Cet article s’appuie sur les travaux menés par Thierry Nadisic pour son livre « Le management juste » (UGA Éditions), publié le 18 octobre 2018. Thierry Nadisic est chercheur à emlyon business school, docteur en comportement organisationnel et professeur agrégé. Ses recherches explorent le sentiment du juste, les émotions et l’épanouissement au travail et dans la vie quotidienne. Il a reçu le prix AGRH de la meilleure recherche francophone en 2016 et le prix de la fondation HEC de la thèse de l’année en 2008. Il intervient régulièrement dans Formation intra-entreprise et sur-mesure d'emlyon business school telle que Atos excellence programme.
De même que les peuples anciens avaient besoin, avant toute chose, d’une foi commune pour vivre ensemble, nous avons de nos jours un besoin primordial de justice. Les recherches en justice organisationnelle ont montré qu’être juste consiste non seulement à rémunérer les personnes de façon équitable, mais aussi et surtout à leur donner voix au chapitre lorsque l’on prend des décisions qui les concernent, puis expliquer et justifier les décisions prises tout en faisant preuve de respect et d’empathie. adult-american-blond-1282268 Un manager a intérêt à intégrer cet impératif de justice dans sa manière de gérer. C’est bien sûr une question d’éthique. Il s’agit aussi de professionnalisme. À l’avènement de la troisième révolution industrielle, un responsable qui veut permettre à ses salariés de réussir leur mission doit de plus en plus souvent chercher à satisfaire leurs besoins fondamentaux. Et il s’avère qu’être juste est la manière la plus efficace de répondre à ces besoins. Une légitimité à prouver Pendant longtemps dans l’entreprise, jusqu’à la fin des années 1960 en France, la légitimité des responsables découlait naturellement de leur position dans un système d’autorité. La satisfaction des besoins des salariés était considérée comme étant une propriété naturelle de ce système. Des sentiments de justice et d’injustice pouvaient être ressentis par des salariés mais ils avaient peu d’impact sur leur comportement au travail. Les salariés obéissaient aux normes sociales et aux ordres de leur chef. Depuis, la société s’est profondément transformée. Aujourd’hui, la légitimité d’une autorité pose question. Elle n’est plus ressentie comme naturelle. Elle doit être prouvée. On ne fait plus spontanément confiance à un professeur, un prêtre, un expert diplômé, un homme politique, un père de famille. De même, un manager doit montrer sa compétence pour être considéré comme digne de confiance par ses collaborateurs. Et la capacité à être juste fait partie des attendus pour un poste de responsable. Les comportements des collaborateurs sont devenus plus sensibles, en positif comme en négatif : ils vont bien en deçà et au-delà de l’obéissance. Des sentiments d’injustice sont à la source de négligences, de démissions voire de sabotages. En revanche, se sentir justement traité entraîne de la coopération, de l’innovation et de l’engagement. Ces réactions permettent à leur tour à l’entreprise de mieux faire face aux nouvelles incertitudes qu’elles soient technologiques, sociétales, concurrentielles ou de marché. Comment cette nouvelle compétence sociale de production de sentiments de justice permet-elle au manager de construire une légitimité favorable à ces comportements ? Trois mécanismes ont à cet égard été identifiés. D’abord, les salariés respectent un lien de subordination dans l’entreprise car c’est le cadre habituel d’échange de leur travail contre une rémunération à la fois monétaire et symbolique. Ce faisant, ils courent le risque d’une exploitation économique, mais aussi relationnelle. Leur responsable peut utiliser sa position dominante dans la relation pour ne pas rémunérer leur travail à sa juste valeur, ou pour ne pas les considérer comme membres à part entière du collectif de travail. Le sentiment d’être justement traités leur permet d’avoir confiance dans le fait que l’organisation et ses responsables continueront à leur donner l’argent et la considération qu’ils méritent. Dépasser une vision utilitariste de la justice file-20181127-76737-1xr68tm Ensuite, les membres d’une organisation ont un besoin intrinsèque de travailler dans un environnement qui respecte la morale, les droits des personnes et leur dignité. Cette motivation, dite déontique, indépendante des bénéfices matériels et relationnels que leur procure la justice, a été mise en évidence tardivement, ce qui a permis de dépasser une vision longtemps restée uniquement utilitariste de la justice. La justice est aussi une fin en soi. Enfin, les salariés préfèrent des systèmes et des responsables justes car ceux-ci leur assurent une meilleure maîtrise de l’incertitude dans l’organisation. Être traités justement leur permet de mieux prévoir le lien entre ce qui leur arrivera dans l’entreprise et ce qu’ils ont réalisé concrètement. Cela favorise donc un meilleur pilotage social de leurs comportements. Il est à noter que ce dernier motif est compatible avec les trois précédents qu’il inclut : un environnement de travail juste diminue l’incertitude concernant à la fois les récompenses matérielles, la satisfaction des besoins de reconnaissance sociale et le respect des normes morales. file-20181127-76737-gvdvka Ce sont ces trois mécanismes psychosociaux qui permettent à un manager juste de répondre aux besoins fondamentaux des salariés au travail. Être juste est ainsi devenu une compétence sociale cruciale à la fois pour construire sa légitimité comme responsable et pour favoriser des comportements d’autonomie permettant de faire face aux enjeux d’une économie en transformation rapide. Source : The conversation - 29 novembre 2018
Réussir dans ces nouveaux mondes implique d’aller vite, d’être agile, flexible et d’élargir ses réseaux de coopération. Les entreprises sont de plus en plus à la recherche de ces nouveaux talents pour repenser leur mode de fonctionnement, développer de nouvelles activités et explorer des terres inconnues. emlyon business school est devenue l’école la plus engagée dans la formation et l’accompagnement d’early makers. Le dernier palmarès mondial de l’employabilité du Times Higher Education est venu confirmer ce positionnement : 2 500 employeurs et 3 500 managers internationaux nous classent parmi les 3 écoles françaises du TOP 30 mondial. Ce résultat récompense notre stratégie de mettre l’employabilité au cœur de notre dispositif pédagogique. Découvrez nos actions majeures en vidéo ainsi que le rapport d’activité annuel 2016-2017 via notre site corporate.em-lyon.com.