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Changer d’orientation est une volonté partagée par nombre d’entre nous. Trouver le courage et les moyens d’y parvenir est souvent ardu. Reprendre ses études est une méthode pour atteindre cet objectif. Cyril Deshaires a choisi cette voie, en rejoignant l’Executive MBA d’emlyon business school fin 2018. Zoom sur ce parcours inspirant.

Changer d’orientation est une volonté partagée par nombre d’entre nous. Trouver le courage et les moyens d’y parvenir est souvent ardu. Reprendre ses études est une méthode pour atteindre cet objectif. Cyril Deshaires a choisi cette voie, en rejoignant l’Executive MBA d’emlyon business school fin 2018. Zoom sur ce parcours inspirant. Des coups durs nous en connaissons tous. Ils peuvent se révéler de véritables opportunités. Ce fut le cas pour Cyril Deshaires. Arrivé en 2007 au sein du groupe Carrefour, ce quarantenaire y a passé 11 ans à différents postes, pour les marchés de la maison et de la culture. Jusqu’au jour où un plan de départ volontaire a changé sa vie. Accepter était une évidence pour lui, considérant cela comme une chance de s’ouvrir à d’autres horizons. Un acte courageux qui lui a valu de bénéficier d’un financement pour se lancer dans l’Executive MBA d'emlyon business school, à Paris. “J’y pensais depuis un moment comme moyen d’accéder au secteur du digital”, avoue-t-il. Du concret partagé Fin 2018, l’aventure a débuté au sein d'emlyon business school en full time, fast track, full english, contrairement aux étudiants de sa promotion, en poste, donc en part time. “Ma situation me permettait de suivre l’Executive MBA à temps plein ; par conséquent en une seule année. Une chance puisque j’ai ainsi pu avancer très vite.” Et ajoute : “Mon seul regret : je ne pouvais pas voir les résultats concrets des travaux de groupe n’étant pas en entreprise. En revanche, travailler et échanger avec des participants issus d’univers professionnels très variés, qui pouvaient, eux, mettre en application les business cases, était extrêmement enrichissant et valorisant”. La réalité terrain portée par le master est un de ses points forts. Cyril Deshaires a particulièrement apprécié de partager des problématiques communes avec ses pairs durant son cursus. “Une belle opportunité de se nourrir des expériences de chacun”, précise-t-il Un tournant opéré Gratifier de tous les enseignements proposés à emlyon business school, il a pu opérer le virage qu’il désirait. Et depuis deux ans, il est responsable du développement commercial pour une marketplace du Crédit Mutuel Alliance, du nom de Le kiosque à service. Une plongée dans le monde du digital dont il rêvait ! “Mon parcours à l’Executive MBA emlyon business school a clairement accéléré le changement. Quand on passe plus de dix ans dans un domaine d’activité, il est souvent difficile d’intégrer un nouveau secteur.” Cette transformation passe par un travail sur soi. “Ce cursus permet de bénéficier d’un parcours de développement personnel et de révéler mon leadership. Ma posture s’est affirmée. J’ai également pu apprendre à travailler avec d’autres générations, ce qui est précieux au quotidien dans mon nouveau poste”, souligne-t-il. S’embarquer dans une formation en pleine carrière est une marque de courage qui peut être un argument face à un recruteur. Comme il le précise : “S’investir dans un Executive MBA à 39 ans démontre une capacité d’adaptation qui peut faire la différence dans le monde professionnel”. Et conclut : “Sans parler de la renommée d'emlyon business school. Une belle carte de visite !” Cyril Deshaires peut également jouer une autre carte grâce à l’option “L’intrapreneuriat” qu’il a choisi d’ajouter à son parcours à emlyon business school. Un atout supplémentaire qui lui permettra probablement de faire la différence dans sa carrière. Vous aussi vous souhaitez, comme Cyril, vous transformer et changer de vie professionnelle ? Prenez un rendez-vous avec notre équipe de Recruitement Manager afin de leur présenter et valider la faisabilité de votre projet : Prendre un rdv téléphonique

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Créer un business respectueux de l’environnement et des Hommes tout en étant rentable et performant. C’est possible. Et c’est même l’avenir des entreprises. Explications avec Alain Fargeon, dirigeant de Jon Spakers et responsable pédagogique du certificat "Faire converger business et impact positif" issu de l’Executive MBA à emlyon business school.

Créer un business respectueux de l’environnement et des Hommes tout en étant rentable et performant. C’est possible. Et c’est même l’avenir des entreprises. Explications avec Alain Fargeon, dirigeant de Jon Spakers et responsable pédagogique du certificat "Faire converger business et impact positif" issu de l’Executive MBA à emlyon business school. Qu’est-ce que l’impact positif en matière de business ? Alain Fargeon : c’est le fait de créer un business respectueux de l’environnement, des Hommes, de la nature, de la planète. Il ne s’agit pas seulement de limiter son impact négatif ou de le compenser. Mais de maximiser son impact positif avec une activité qui sert l’intérêt et le bien commun. Tout en étant rentable. Pourquoi les entreprises doivent-elles s’intéresser à cet impact positif ? De nombreux défis se présentent à nous : la protection de l’environnement, le changement climatique qui impliquera des crises migratoires, l’inclusion, le respect de la biodiversité… Tous ces changements ont un impact sur les Hommes et au final sur l’économie. Les réglementations vont se durcir, les marchés seront chahutés et les entreprises qui n’ont pas réfléchi à ces questions avant seront remises en question. Demain, la valeur d’une entreprise se mesurera à son impact positif. Des investisseurs se basent déjà sur ces indicateurs dans leurs choix. Ce virage est à prendre. On parle d’économie régénérative. Une entreprise qui se contente de limiter ses impacts négatifs, c’est déjà bien, mais elle est déjà très en retard. Cela implique de changer de business model pour certaines, comment faire ce pivot ? En effet, elles doivent challenger leur business model pour faire autrement. La difficulté, pour de nombreuses PME, est de sortir la tête du guidon pour dédier du temps et des ressources à l’exploration. Tout en préservant l’activité actuelle. Il faut challenger son rapport au temps, se projeter sur un horizon lointain et se donner les moyens d’explorer et le droit de se planter. Certaines ont pris conscience de la nécessité de le faire mais ne savent pas par où commencer. D’autres sont encore sceptiques. La durabilité et l’impact positif sont le fruit d’un cheminement personnel. Les discours ambiants anxiogènes ne donnent pas toujours envie de se lancer … C’est vrai que les messages catastrophiques n’incitent pas à l’action. Mieux vaut se concentrer sur les approches inspirantes, les initiatives positives qui font bouger les lignes. Et il y en a ! Elles montrent que cela est possible et surtout que c’est reproductible. Pouvez-vous nous en citer ? La MAIF a, par exemple, valorise les pièces automobiles recyclées. Les assurés peuvent ainsi se tourner vers des pièces de voiture issues du recyclage et d’un réseau de recycleurs agréés au moment de la réparation. Les particuliers font ainsi des économies et une filière vertueuse s’organise autour du recyclage automobile. Cela évite de surproduire des pièces automobiles alors que les casses sont pleines de matériaux encore utilisables. Le business model est challengé progressivement. Est-ce plus facile d’intégrer l’impact positif dès la création de l’entreprise ? Oui, d’ailleurs les start-up sont nombreuses à prendre en compte leur impact dès leur lancement. J’accompagne ainsi une start-up qui fabrique des vêtements de confort pour les personnes qui suivent une chimiothérapie. Elle s’est, dès sa création, appuyée sur l’économie circulaire afin de donner une deuxième voire une troisième vie aux vêtements. Cela implique de proposer un service et une expérience clients différents pour accompagner le traitement dans la durée. C’est d’autant plus intéressant que la réglementation se met déjà en place sur ces sujets. La loi contre le gaspillage et l’économie circulaire va, à terme, imposer ce type d’approche. Le statut d’entreprise à mission est-il un signe encourageant ? Bien sûr, comme la RSE, cela va dans le bon sens. Ce statut permet d’écrire et de suivre les objectifs de l’entreprise, avec un comité qui vérifie que la mission est bien définie. Mais je ne crois pas que ce soit indispensable. On n’a pas besoin d’être une entreprise à mission pour faire attention à son impact et décider de s’inscrire dans la recherche de bien commun. Par qui ce changement doit-il être incarné dans les entreprises ? On a tous une part de responsabilité. Dirigeants, managers, investisseurs, clients, salariés… À travers le Certificat "Faire converger business et impact positif" à emlyon business school, nous participons à initier ce changement de mindset chez les managers de demain. Ils peuvent ensuite sensibiliser leurs collaborateurs et leur direction à ces questions, leur montrer que oui, c’est possible. Et décrypter les enjeux qui se présentent. Les leaders de demain doivent être le moteur de ce monde qui bouge. Gare à l’attentisme. Il ne se passera pas quelque chose de magique. Comment s’organisent les enseignements au sein du certificat ? Nous sensibilisons les participants afin qu’ils aient cette prise de conscience, qu’ils repensent leur rapport à la nature et à l’autre. Nous les aidons à identifier et analyser des modèles à impacts, à se raccorder au vivant et à avoir une approche régénérative de l’économie, de la société et de la planète. Une journée d’hackathon est également organisée en partenariat avec plusieurs ONG ou associations sur nos défis de société (climatiques, biodiversité, crise migratoire, modèles économiques régénératifs, inclusion…). Ils découvrent des démarches de sensibilisation à travers le journalisme de solutions, la capacité à imaginer des futurs souhaitables avec le design fiction, des démarches d’innovation centrées sur l’humain avec le design thinking... Ils développent ainsi leur coefficient empathique, systémique, et éthique. Une nouvelle façon de voir le monde et de devenir des activistes du changement pour inspirer le passage à l’impact. Téléchargez la plaquette

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C’est un anniversaire qui mérite d’être fêté. En janvier dernier, la loi Copé-Zimmermann a célébré ses dix ans de mise en place. Une mesure qui imposait un minimum de40% de femmes dans les conseils d'administration et de surveillance. Aujourd’hui, force est de reconnaître que l’objectif a été dépassé puisqu’elles seraient plus de 45% à assumer cette fonction. Une amélioration de la représentativité à saluer et qu’emlyon business school a également voulu encourager dès 2017 en proposant le certificat « Objectif Conseil d’Administration » avec des sessions 100% dédiées aux femmes. Des sessions mixtes de ce certificat sont également proposées. Dispensée sur les campus de Lyon et de Paris, cette formation, co-construite avec le Cabinet HerValue, permet d’apporter à la gouvernance d’entreprise la richesse de la diversité des profils. Marie Lalleman a suivi ce certificat en 2019, juste avant de rejoindre Criteo– entreprise de technologie spécialiste des solutions de publicité en ligne au sein de son conseil d’administration. Mais pour pouvoir peser sur les décisions de cette première licorne française cotée au Nasdaq (une des rares de cet indice boursier à compter plus d’administratricesque d’administrateurs au sein de son Board), Marie Lalleman souhaitait se spécialiser dans des domaines clés. Avec le certificat « Objectif Conseil d’Administration» d’emlyon business school, elle a trouvé ce qu’elle recherchait, et plus encore. Rencontre avec celle qui est elle-même une membre active du réseau puisqu’elle intervient au sein du programme pour délivrer ses conseils. Qu’est-ce qui vous a poussé à rejoindre ce certificat de 9 jours proposé par emlyon business school ? Au moment où je souhaitais intégrer le Board de Criteo, le groupe visait une stratégie de croissance dans un environnement technologique, retail, média et data en pleine mutation. Jean-Baptiste Rudelle - fondateur de Criteo, Chairman & CEO en 2019 et entrepreneur hors pair - avait constitué un Board d’indépendants, très diversifié en termes de profils et proposant une équipe fortement complémentaire au niveau de l’expertise « métiers ». Les échanges avec le CEO/Chairman et les membres du conseil d’administration m’avaient permis d’identifier rapidement là où j’étais attendue : apporter de la valeur à la fois via une vision stratégique de la transformation des business models omni-channel Retail et digital Media, et via la compréhension de l’évolution de l’environnement concurrentiel mondial de l’entreprise. Dans ce contexte, les fondatrices du cabinet Her Value, Sidonie Mérieux et Anne-Sophie Fauvet, m’ont parlé de l’intérêt complémentaire de la formation « Objectif Conseil d’Administration » d’emlyon business school. J’ai donc suivi le programme quelques mois avant de prendre opérationnellement ma fonction et je mesure encore aujourd’hui tous les avantages qu’elle m’apporte. Quelles compétences souhaitiez-vous développer en particulier ? Des compétences très pragmatiques, comme réussir sa première prise de mandat, et également avoir des connaissances plus « techniques » : mieux connaître les règles de gouvernance, les responsabilités et obligations d’une administratrice dans le domaine légal et juridique. La formation est très concrète et en phase avec son temps. Elle permet de vite mettre en pratique les concepts liés à la gouvernance. Un exemple concret : en 2020, le Comité « Nomination & Corporate Governance » dont je fais partie a dû gérer un agenda particulièrement dense avec la mise en œuvre de plusieurs changements de gouvernance - recrutement d'un nouveau Chief Financial Officer (Sarah Glickman), nomination d’une Chairwoman (Rachel Picard) et d’une nouvelle CEO (Megan Clarken) pour mener à bien l’ambitieux agenda de transformation. J’ai aussi appris énormément sur la question de la gestion des risques. Je n’étais pas venue pour cela au départ, mais force est de reconnaitre que cet apprentissage s’est avéré particulièrement utile l’an dernier pendant la période d’incertitude liée à la pandémie. Nous avons travaillé sur un renforcement de la carte des risques, la redéfinition de la stratégie de croissance et la refonte du plan d’investissements innovations/acquisitions dans le contexte très particulier de la crise liée à la Covid-19. Trois raisons pour lesquelles vous recommanderiez le certificat « Objectif Conseil d’Administration » à toute personne souhaitant rejoindre un Board. Je le redis, mais ce point me semble primordial. C’est une formation aussi académique que pratique : apports théoriques, études de cas, mises en pratique des concepts appris… Cette approche « par le faire » permet de s’approprier les concepts aisément et de les mettre en application rapidement dans nos fonctions. Ensuite, les différents modules proposés permettent de s’intéresser à des aspects techniques essentiels, tels que la finance ou la gouvernance. Ceci nous fournit des méthodes pour challenger les raisonnements stratégiques proposés par l'équipe dirigeante. Enfin, et c’est un point majeur de ce certificat, nous bénéficions de la puissance du réseau d’emlyon business school et du cabinet Her Value, partenaires sur ce programme.C’est parfait pour s’immerger dans un environnement d’apprentissage par l’expérience grâce à la richesse des échanges avec les présidents d’entreprise qui témoignent de leurs attentes et de leurs relations avec leur Board. participants webinar executive master management général Les rencontres sont sans doute très importantes au cours d’une formation. Vous pouvez nous en dire d’avantage ? J’ai eu la chance d’effectuer des rencontres extrêmement inspirantes et prolifiques avec des « women leaders » au cours de la formation. Ces femmes, expertes dans leurs domaines d’activité et professionnelles accomplies, partagent un objectif commun : impacter de façon différente le futur des entreprises, leur environnement économique ainsi que sociétal. Ces échanges favorisent un partage d’expériences fort sur des valeurs et des ambitions proches. Vous êtes intervenue en janvier dernier au sein du certificat pour donner des conseils aux participantes actuelles. Comment vous êtes-vous adressée à elles ? Je leur ai rappelé qu’il était important de préparer les angles d’approche suivants : Dans quel Board apporterez-vous le plus de valeur ? Il s’agit de savoir où vous voulez aller, d’être clairs sur la valeur que vous pensez pouvoir apporter au CEO ainsi qu’à l’entreprise au moment où vous rejoindrez le conseil d’administration. Réfléchissez au secteur dans lequel vous souhaitez évoluer et surtout si vos valeurs et vos convictions sont en accord avec celles de l’organisation visée. Ne vous précipitez donc pas ! Prenez le temps de bien analyser ces différents aspects avec le recul nécessaire. Comment réussir sa prise de mandat ? Nous parlons ici d’avoir une préparation adéquate. En cela, le certificat « Objectif Conseil d’administration », par son coté pragmatique et concret, et par la solidité de sa base technique, donne les clés pour débuter sa mission dans les meilleures conditionset avec confiance.J’ajouterais aussi que si vous en avez l’occasion, il ne faut pas hésiter à se faire accompagner. Dans mon cas, j’ai eu la chance de bénéficier du soutien d’Anne-Sophie Fauvet du cabinet Her Value, dont le coaching m’a permis de pleinement réussir l’intégration de mes premiers Boards. Evoluer vers une mission d’administratrice est passionnant. Souvent, c’est aussi une décision qui est prise à un moment clé de sa carrière professionnelle. Vous apprécierez d’autant plus de pouvoir vous y préparer de façon structurée, tout en côtoyant des professionnels dont l’expérience vous permettra de réussir au mieux votre mission ! Plus d’informations : Plusieurs sessions sont organisées toute l’année sur les campus emlyon business school de Lyon et Paris. Ce certificat est proposé avec des sessions 100% féminines et des sessions mixtes. Prochaines rentrées sessions 100% féminines 21 septembre 2021 à Paris 18 janvier 2022 à Lyon 20 avril 2022 à Paris Prochaines rentrées sessions mixtes : 4 mai 2021 à Lyon 28 septembre 2021 à Lyon 25 janvier 2022 à Paris 10 mai 2022 à Lyon Pour plus d’informations, visitez le site du certificat « Objectif Conseil d’Administration. »

Vos contacts Paris Astrid LOI 01 53 34 23 82 06 07 35 21 98 aloi@eml-executive.com LYON Claire RUFFIN 04 72 18 29 46 06 07 86 20 89 ruffin@eml-executive.com

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S’il fallait citer des noms de personnes ayant réussi à gravir les échelons de leur entreprise, Olivier Bault-Cellier serait certainement de ceux-là. 26 ans qu’il exerce au sein de la Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes. Une carrière riche sur tous les marchés, retail, agriculture et corporate, récompensée par des promotions internes qui l’amènent depuis 2016 à gérer plus de 100 personnes à travers 20 points de vente sur l’ensemble du département de l’Allier comme directeur de groupe.

S’il fallait citer des noms de personnes ayant réussi à gravir les échelons de leur entreprise, Olivier Bault-Cellier serait certainement de ceux-là. 26 ans qu’il exerce au sein de la Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes. Une carrière riche sur tous les marchés, retail, agriculture et corporate, récompensée par des promotions internes qui l’amènent depuis 2016 à gérer plus de 100 personnes à travers 20 points de vente sur l’ensemble du département de l’Allier comme directeur de groupe. Olivier- Executive- Master-Management-Général-emlyon De solides compétences et un apprentissage par l’expérience, « sur le tas » comme on dit, mais qui n’expliquent pas à elles seules ce parcours remarquable. « Mes dirigeants m’avaient clairement dit en 2016 que pour poursuivre mon évolution au sein du groupe BPCE, une formation diplômante au sein d’une grande école reconnue pour développer de nouvelles compétences serait nécessaire », souligne-t-il. C’est cette réflexion commune qui l’a amené à suivre et à valider en 2019 un double cursus, l’Executive Master Management Général (ex Executive Master Management Général) et le Certificat Diriger Une Activité (DUA). Cette seconde formation vise à renforcer les compétences des cadres dirigeants et leur leadership au service de la performance de l’entreprise. Nécessaire, quand « comme moi, la gestion des ressources humaines est une passion et un indicateur de performance », poursuit Olivier Bault-Cellier, qui nous en parle plus précisément dans l’interview suivante. Rejoindre le Certificat Diriger une Activité d’emlyon business school était donc une nécessité pour gravir un nouvel échelon ? Cela m’a tout d’abord permis de mesurer la chance d’évoluer au sein de BPAURA*, une entreprise moderne qui investit pour accompagner les projets professionnels de ses collaborateurs. Ensuite, c’était effectivement nécessaire pour accélérer mon évolution. Je devais acquérir des compétences supplémentaires dans des domaines qui sont déterminants lorsque l’on veut exercer des fonctions de cadre dirigeant. Je pense notamment à la maîtrise de la démarche stratégique, à la capacité à identifier les enjeux financiers, aux apports de la sociologie des organisations dans la gestion des projets de transformation, etc. Au terme de ce parcours, qu’est-ce qui vous a marqué le plus ? Le fait d’avoir des objectifs personnels et professionnels sur lesquels se focaliser et de travailler sur un projet qui a du sens. La diversité des profils au sein du certificat Diriger Une Activité est aussi une des grandes forces du programme : elle favorise l’échange d’idées et de méthodes susceptibles d’impulser l’innovation dans les entreprises. C’est aussi une profonde remise en question qui impose d’avoir un regard lucide sur son parcours en faisant le point sur ses forces et ses voies de progrès. Pour moi, comme pour mes camarades de promotion sans doute, cette formation a été un« moment de vérité » et une respiration salutaire pour prendre les bonnes décisions dans la poursuite de nos parcours professionnels. Je conseillerais donc aux nouveaux candidats du programme de faire preuve d’ouverture. Je suis convaincu que les cadres d’aujourd’hui doivent constamment se remettre en question pour gagner en efficacité et optimiser leurs actions. De quelle façon ce parcours a permis de renforcer votre leadership auprès de vos collaborateurs ? Le manager d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celui d’il y a vingt ans. Un exemple : le numérique a fondamentalement changé la conception des relations entre l’entreprise, ses collaborateurs et ses clients. Clients et collaborateurs sont détenteurs de nouvelles compétences digitales, souhaitent plus de sens dans leur action mais également un accompagnement humain. Beaucoup de managers ont aujourd’hui atteint leurs limites car ils n’arrivent plus à suivre cette nouvelle organisation du travail, plus fluide, plus collaborative et plus exigeante. Etre un leader inspirant exige de vraies compétences, à la fois digitales bien sûr, mais surtout managériales. C’est ce qui fera de lui un coach, c’est-à-dire quelqu’un qui fait réussir les autres dans l’intérêt des collaborateurs et de l’entreprise en cohérence avec le principe de « symétrie des attentions clients/collaborateurs ». J’ai beaucoup apprécié la vision des professeurs d’emlyon business school sur les approches de management et leadership, essentielles pour mobiliser ses équipes autour d’une stratégie commune et gagnante. Vous aimez effectivement vous challenger, puisqu’en 2019 vous suiviez également l’Executive Master Management Général (ex Executive Master Management Général). Quelle expérience en retirez-vous ? Diriger_une_activité_participants C’étaient deux années à cent à l’heure, un marathon, mais aussi une formidable occasion de tester ma propre organisation, personnelle et professionnelle, dans un rythme important et soutenu par une motivation solide. Au-delà de la formation pure, qui permet de piloter le changement stratégique en renforçant son expertise, j’ai abattu un travail titanesque sur mon mémoire (le « early makers projects ») ! L’intitulé de mon mémoire était : « La banque de détail dans un contexte de transformation humaine, culturelle et digitale desorganisations», une thématique qui m’a amené à engager une réflexion transversale (Stratégie, Finance, Marketing, Ressources Humaines..) sur la fonctionmanagériale à tous les niveaux de l’organisation. Prendre part à ce second programme était là encore l’occasion de me challenger et de tester mes acquis, tout en recherchant plus de performance immédiate dans mon poste de directeur de groupe, et aussi de pouvoir envisager sereinement l’après. Faire rentrer 25 années de carrière dans un travail de synthèse est un exercice universitaire qui vous fait passer par différents stades : des recherches colossales, de la réflexion, de la prise de recul aussi. Cet effort pousse chaque participant à mettre en œuvre ses capacités d’analyse. Personnellement, ces deux années m’ont permis d’avoir un échange enrichissant avec les 8 membres du jury (enseignants, représentants d’emlyon business school, dirigeants d’entreprises..) lors du grand oral, mais surtout d’y voir plus clair sur mon parcours, mes compétences, confirmer mes appétences et redéfinir plus précisément mes attentes d’évolution. *Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes est un mécène proche d’emlyon business school, notamment via des événements annuels de recrutement et à travers l’inauguration en 2018 du « Roof Pop » situé sur le campus d’Ecully.

Claire RUFFIN Conseillère en formation 04 72 18 29 46 Prendre un RDV téléphonique

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Porter des projets innovants et stratégiques au cœur des organisations, impliquer les équipes, faire preuve de leadership… l’intrapreneuriat ne s’invente pas. Il nécessite des compétences stratégiques, financières et interpersonnelles pour insuffler et entretenir une approche entrepreneuriale dans l’entreprise. Comment faire ? Éléments de réponse avec deux participantes du Certificat « Intrapreneur : acteur de l’innovation », proposé par emlyon business school.

Peggy LEPLAT, Chargée de mission Partenariats & Innovation, Référente impression 3D – HCL Lyon « Ingénieure INSA en génie mécanique et construction de formation, j’ai évolué dans la mécanique des fluides, la construction immobilière et le management de partenariats industriels stratégiques. J’aime la diversité, ne pas m’enfermer dans un secteur et évoluer dans des environnements qui ont du sens pour moi. C’est pour cette raison que j’ai rejoint les Hospices civils de Lyon il y a 18 ans en tant que contractuelle. En février 2020, j’ai eu l’opportunité de gérer un partenariat autour de l’impression 3D avec une plateforme universitaire. Cette activité a pris beaucoup d’ampleur avec l’arrivée de la pandémie. L’impression 3D nous a permis de fabriquer des équipements pour les soignants – lunettes, visières de protection et autres objets du quotidien en rupture d’approvisionnement et indispensables au monde hospitalier - grâce à un réseau de makers qui s’est mis en place avec plusieurs grandes écoles et entreprises. Après le pic de la première vague, nous avons convaincu la direction des HCL de monter une plateforme d’impression 3D in situ. C’est ainsi qu’est né ce premier projet intrapreneurial, poussé par une équipe interdisciplinaire de volontaires, motivée et fédérée autour de ce projet. En avril 2021 la direction générale a souhaité concrétiser sa volonté de faire de l’innovation un axe stratégique pour l’institution en créant une direction de l’innovation, avec des ressources dédiées et des liens étroits avec l’écosystème en santé du territoire. Une première pour un CHU. J’ai rejoint cette nouvelle structure mais le domaine de l’innovation était un secteur nouveau pour moi. Afin d’acquérir un socle de compétences et une culture entrepreneuriale, j’ai suivi le certificat Intrapreneuriat : acteur de l’innovation d’emlyon business school. Encourager tous les corps de métier à se lancer J’ai découvert l’écosystème de l’innovation et les principes structurants autour de l’intrapreneuriat. Les retours d’expériences sont très utiles, ils me permettent de questionner ma pratique, d’aller plus vite. Et l’effectuation m’aide quotidiennement à faire des choses avec les moyens à disposition. J’ai découvert de nombreux outils et notions qui ont favorisé ma prise de fonction, notamment dans la co-construction de cette direction de l’innovation. Un de ses enjeux est d’acculturer les 24 000 collaborateurs que comptent les HCL, quels que soient leurs métiers et fonctions. Comment faire de chacun d’eux des intrapreneurs et les encourager à co-inventer l’hôpital de demain. Nous avons lancé un appel à projets en avril dernier, ouvert à tous. Près de 60 propositions ont été réceptionnées et 20 projets ont été retenus dans des domaines extrêmement variés allant d’innovations médicales, technologiques, numériques-IA, 3D à celles organisationnelles et managériales. Acquérir et diffuser la culture de l’intrapreneuriat Au-delà des appels à projets, nous poursuivons notre objectif de créer un environnement favorable à l’innovation en mettant en place des événements et des conférences inspirantes. Nous souhaitons également nouer des partenariats externes, notamment pour favoriser l’innovation entrante. Des appels à projets sont en cours avec la Métropole de Lyon et Lyon Biopôle. Et deux living lab sont en création. » Pierrette PAUL, IP Manager and Intrapreneurship governance - MBDA « Je suis ingénieure ENSMA en mécanique et aérotechnique et je travaille dans le secteur de la défense et de la sécurité depuis toujours. Mon parcours professionnel au sein du groupe Airbus m’a offert de nombreuses opportunités de postes de management dans différents domaines : développement de logiciels, conception de systèmes de défense, après-vente, responsable grands comptes... J’ai ensuite rejoint les achats internationaux avant d’être nommée Compliance Officer. Ce panorama de fonctions m’a permis d’avoir une vision très large du groupe et de ses enjeux. Je suis toujours motivée par la découverte de nouveaux domaines et je me suis formée au fur et à mesure sur les différents sujets. En octobre 2020, une réorganisation a eu lieu et j’ai eu l’opportunité de rejoindre le programme d’intrapreneuriat qui se préparait. La défense est un secteur en grande mutation, les menaces sont aujourd’hui hybrides et il faut s’adapter rapidement face à de nouveaux concurrents. La culture intrapreneuriale peut apporter davantage d’agilité et permettre d’identifier et se positionner sur de nouveaux marchés. Elle correspond également aux attentes des nouvelles générations. En interne, la culture de l’innovation est forte. Les salariés sont invités à proposer des idées pour améliorer les process et les outils, mieux travailler ensemble… Le dispositif intrapreneurial venait compléter cette démarche et donnait un objectif clair : développer de nouveaux business. Un dispositif structuré J’ai souhaité rejoindre l’équipe mettant en place ce dispositif. Ma bonne connaissance des différentes activités de la société était un plus et j’ai souhaité me former pour acquérir la méthodologie et la posture intrapreneuriale avec le certificat Intrapreneuriat : acteur de l’innovation d’emlyon business school. Pierrette PAUL, IP Manager and Intrapreneurship governance La formation a démarré en même temps que ma prise de poste. J’ai ainsi pu mettre directement en pratique les enseignements. J’ai appris comment conduire ces projets, observer comment d’autres entreprises structuraient leurs espaces innovation, avoir des retours sur ce qui marche ou non... Cela évite les tâtonnements et les erreurs, et a contribué à bien nous organiser. L’encadrement mis en place, incluant le support interne avec la contribution des fonctions support de nos 4 sociétés européennes et le support externe, a été très apprécié. Nous avons également progressé dans la diffusion de la culture intrapreneuriale qui sera maintenant soutenue par la première « promotion » d’intrapreneurs. Nous avons développé, au sein de l’entreprise, un parcours intrapreneurial structuré en 4 phases : l’idéation avec le recueil des idées, la sélection des équipes, 6 mois de qualification des projets puis l’incubation. Aujourd’hui, nous sommes en phase 3 : après avoir recueilli 83 idées, 5 équipes projets ont été retenues. Elles ont approfondi leur idée pendant 6 mois. Elles disposaient d’un budget, d’un accompagnement et de deux jours par semaine dédiés à leur projet. L’executive committee les a auditionnées et doit sélectionner prochainement les projets à poursuivre ou non. Les équipes des projets retenus pourront alors être dédiées à 100 % au développement de leur projet d’intrapreneuriat et bénéficier du budget adéquat en vue d’une mise sur le marché de leur solution. »

Votre contact Marion Dordor Conseillère en formation +33 (0)7 88 05 11 27 dordor@eml-executive.com

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Marc Fraix est directeur de site dans le secteur de l’industrie. Malgré trente années d’expérience dont plusieurs à des postes de direction, ce professionnel belge a choisi en 2014 de faire une formation généraliste en management conçue spécialement pour les dirigeants. Marc Fraix a opté pour le certificat diriger une activité (DUA) à emlyon business school. Il nous confie comment ce programme a influencé sa façon de manager et plus précisément ce que le DUA lui a apporté à titre professionnel et personnel. Ecrit par Stéphanie Guzman Pouvez-vous nous résumer votre parcours professionnel ? Après des études d’ingénieur civil mécanicien en Belgique, j’ai démarré ma vie professionnelle dans le centre de recherche d’un grand groupe chimique belge. Pendant 10 ans, j’y ai fait de la conception de machines puis du développement produit dans le secteur de la plasturgie (films et plaques), en tant que chef de projet. J’ai été amené à beaucoup voyager, les sites de production étant répartis un peu partout dans le monde même si j’ai essentiellement travaillé en Europe. J’ai ensuite travaillé sur un site de production en Belgique durant huit ans, en occupant divers postes de management, des services techniques et de R&D. En 2006, j’ai été muté à Dijon pour reprendre la direction industrielle d’un site de production de plaques PVC. Et depuis 2014, j’ai repris la direction générale de ce site. Quelle a été votre formation initiale ? Belge d’origine, j’ai fait tout mon parcours scolaire en Belgique. Je suis diplômé d’une faculté polytechnique (universitaire bac+5), dans la spécialité Mécanique (conception de machines). Le titre précis est « ingénieur civil mécanicien ». J’ai obtenu ce diplôme en 1986. Pourquoi avoir choisi le DUA d’emlyon ? Lors de ma prise de fonction de directeur de site début 2014, j’ai demandé une formation générale de management. Si les aspects techniques d’une entreprise de plasturgie n’avaient plus vraiment de secrets pour moi et que le management d’équipe m’était également familier, j’étais un peu moins à l’aise avec les autres aspects du management d’un site. Voulant m’impliquer un maximum dans cette nouvelle fonction, j’étais volontaire pour me perfectionner dans la finance, les RH et même les aspects commerciaux et marketing. J’ai effectué quelques recherches sur internet pour comparer diverses formations globales (je ne voulais pas d’une formation trop ciblée sur l’un ou l’autre aspect). C’est ainsi que j’ai découvert le module DUA (Diriger Une Activité) de emlyon business school qui se déroule sur à peu près une année à raison de deux à trois jours par mois. La participation à une présentation du module a fini de me convaincre que c’était la formation qu’il me fallait. Comment avez-vous financé cette formation ? La formation a été entièrement financée par mon entreprise, avec une prise en charge partielle de l’Organisme Paritaire Collecteur Agréé. Que vous a apporté cette formation, à titre personnel et à titre professionnel ? Mon expérience professionnelle a développé chez moi un style de management très opérationnel. De part mon parcours, je suis très orienté résultats et très pragmatique. Avec la formation DUA, j’ai été davantage sensibilisé au leadership (c’était d’ailleurs le point sur lequel mon employeur et moi avions convenu que je devais évoluer). Définir une vision d’entreprise, la faire partager, donner du sens, pratiquer le coaching… Autant d’aspects éloignés de la technique pure, mais essentiels pour faire évoluer l’entreprise. Dans le cadre des modules leadership, j’ai défini un pacte managérial basé sur ces aspects, pacte qui m’a obligé à « sortir la tête du guidon » pour davantage accompagner mes collaborateurs et créer un environnement propice à leur développement et à leur montée en compétences. La formation DUA m’a également permis d’approfondir le concept de chaîne de valeur que, comme beaucoup, je connaissais de manière un peu superficielle. J’ai (re)découvert Michael Porter et j’ai mis ses principes en pratique. C’est un outil extrêmement puissant dans l’analyse d’un domaine d’activité, que ce domaine soit celui dans lequel on évolue ou un secteur dans lequel on envisage une croissance externe. Les modules de finance m’ont également permis d’affiner mon analyse financière, de la rendre plus pertinente. C’est indispensable pour améliorer le contrôle de gestion ou pour évaluer la bonne santé d’une entreprise ciblée pour une croissance externe. J’ai été agréablement surpris par le niveau des professeurs. La plupart ont eu des parcours bien remplis et font vivre leurs cours avec des exemples concrets, qui parlent à tous. Ils donnent vraiment envie d’en savoir plus. A titre personnel, j’ai fait de très belles rencontres que ce soit au niveau des enseignants que des autres participants. Tous sont mus par le même désir de progresser et d’aller vers les autres. Quel conseil donneriez-vous à un(e) professionnel(le) désireux d’adopter votre démarche ? Le programme DUA est très souple et reste compatible avec une vie en entreprise, sans empiéter trop sur la vie personnelle. Venir avec un projet propre est essentiel car il permet d’appliquer les concepts enseignés à la réalité vécue, ce qui est plus efficace et ancre davantage les notions étudiées. Les lectures proposées sont pertinentes. Elles ne sont pas obligatoires pour bien suivre les cours, mais elles apportent indéniablement beaucoup d’éclairage à des concepts parfois moins évidents de prime abord. Le temps passé à ces lectures est donc un investissement rentable.

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Un Bac +5 après un CAP : Patrick Gaymard, parcours d’un autodidacte

“Gaymard, vous ne ferez jamais rien de votre vie !” Est-ce cette phrase, prononcée au collège par un enseignant à l’égard de son élève, qui a nourri la volonté, la persévérance et l’ambition de Patrick Gaymard ? Impossible de le savoir, pourtant le parcours du Directeur général de la société Innovations et Paysage impose le respect. Véritable autodidacte, Patrick partage avec nous son parcours et son retour d’expérience de l'Executive Master Management Général, qu’il a suivi de 2018 à 2019. Lorsqu’on lui demande de retracer son parcours, Patrick Gaymard annonce la couleur : “J’ai 55 ans. Je suis dans la quarantième année de travail”. Sans le dire, on sait ainsi immédiatement de quoi la carrière de Patrick est faite : de travail, de persévérance, mais aussi d’ambition. 1980. Patrick rentre comme apprenti sur le site de Vénissieux de Renault Véhicules Industriels (Ex Berliet, aujourd’hui Renault Trucks), un des plus grands employeurs de la région Rhône-Alpes, qui produit des poids-lourds, autobus et cars. Après avoir obtenu son CAP de tôlier- chaudronnier et durant 7 ans, Patrick va construire des autobus sur les chaînes de montage.  Mais il ne se voit pas assembler des pièces de carrosserie d’autobus toute sa vie : Patrick a de l’ambition, et il réalise rapidement que les opportunités de carrières seront peu nombreuses dans une entreprise qui compte 10.000 salariés. Patrick traverse alors les monts du lyonnais pour prendre, près de Saint-Etienne, un poste de chaudronnier dans la société Marrel, spécialisée dans la fabrication de bennes pour remorques et semi-remorques. La Loire lui réussit : 2 ans plus tard, Patrick devient responsable qualité, avec de nouvelles missions : réaliser et suivre la mise en œuvre des processus de contrôle qualité, mettre en œuvre la politique qualité jusqu’à l’obtention de la norme ISO 9002. Patrick connaît ensuite plusieurs métiers et entreprises, toujours vers plus de responsabilités : responsable qualité, responsable commercial. En 2008, Patrick subit de plein fouet la crise économique : licencié économique à deux reprises en l’espace de 12 mois, il s’interroge sur son avenir ; l’idée de devenir dirigeant le titille : “ A l’époque, j’avais déjà des idées de monter en capital dans des entreprises, il me manquait la bonne occasion et le bon contexte pour pouvoir le faire”, témoigne t-il. La crise terminée, Patrick relance sa carrière en 2010 et entre dans l’entreprise “Innovations et Paysage” en tant que technico-commercial. Encore une fois, il gagne la confiance des dirigeants de la société ligérienne qui fournit du matériel et solutions aux professionnels du monde du paysage, des espaces naturels, de la forêt et des collectivités : en 2012, il devient alors chef de produit, un nouveau métier et une nouvelle expérience à ajouter dans sa carrière.  Un an plus tard, la patience de Patrick est récompensée : un des deux créateurs de l’entreprise annonce qu’il va prochainement quitter l’entreprise et vendre ses parts. Quelques mois plus tard, Patrick rentre au capital de son entreprise et en devient le Directeur Général en 2019. “Mon associé habite en Allemagne, il était donc capital que l’autre associé puisse être présent localement pour gérer l'opérationnel”.   Le PGM lui apporte crédibilité et assurance Mais, malgré ses 38 années d’expérience professionnelle, Patrick sent qu’il a besoin d’être mieux armé dans les différents domaines et pratiques qu’un dirigeant doit maîtriser : finances, marketing, management…. Tombant par hasard sur une publicité de l’école pour un programme court, Patrick se renseigne sur les différents programmes proposés à emlyon business school. Un programme attire alors son attention : l'Executive Master Management Général, qui forme les cadres en activité dans leur pratique du management, en leur fournissant les compétences métiers adéquates mais aussi les capacités de savoir-être nécessaires (leadership, écoute…). “Ce qui m’a plu, c’est que le PGM proposait un programme très complet, qui couvrait tous les besoins d’une entreprise en terme de gestion” confie Patrick.  Ne disposant pas de diplôme après le bac, Patrick doit au préalable préparer un dossier pour valider ses acquis professionnels. Après en avoir parlé à ses associés et pesé l’engagement qu’il prenait, Patrick saute le pas : durant 20 mois, il alternera entre Loire et Rhône, entre son rôle de Directeur Général et un nouveau rôle, celui d’étudiant. Un rythme soutenu, des concessions et beaucoup d’abnégation pour parvenir à décrocher en 2019 le diplôme de l'Executive Master Management Général.  Une profonde satisfaction pour ce dirigeant de 55 ans : “Le programme m’a apporté de solides connaissances en gestion financière, en stratégie, en marketing,...beaucoup d'éléments qui me permettent aujourd’hui de mettre en application des techniques efficaces, notamment en période de crise.” Un programme vecteur de connaissances et de savoir-être, et un diplôme vecteur aussi de confiance : “Ce diplôme m’apporte de la crédibilité en interne, non pas que je n’en avais pas, mais désormais mes équipes savent que leur directeur a fait l’effort de renforcer ses connaissances, de se remettre en cause pour pouvoir progresser dans sa pratique” analyse t-il. Alpinisme, course à pied, cyclisme...Patrick semble avoir autant d'activités dans sa vie privée qu’il a eu des postes et d'expériences dans sa carrière professionnelle...Un parcours si riche qu’il compte même en faire un livre. Son titre ? Ambition, motivation, implication.  Des valeurs qui ont un point commun : l’action, comme mouvement, et comme engagement. Destiné aux professionnels, l'Executive Master Management Général leur permet d’adopter une posture managériale consolidée, de développer des pratiques de pilotage et d'animation d'équipe innovantes, d’acquérir une vision globale de l'entreprise et de son environnement et de maîtriser les fondamentaux pour plus d'efficacité opérationnelle.

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