Allier deux cofondateurs ultracomplémentaires Showroomprive.com est fondé en 2006 par Thierry Petit et David Dayan, deux entrepreneurs aux profils très complémentaires : ingénieur télécom de formation, Thierry Petit est un entrepreneur né. Il a créé, entre autres, le premier comparateur de prix en France (Toobo.com). Il est vice-Président de France Digitale et investit dans de nombreuses start-ups. David Dayan est spécialiste du déstockage de vêtements, depuis l’âge de 18 ans. Les deux hommes sont aussi complémentaires dans leur manière de penser le monde : le premier est plus analytique, le second plus intuitif. Se lancer au bon moment Thierry Petit est tombé dans le web à la fin de ses études. En 1999, il y avait tout à faire. En 2006, tout était encore possible. « Lancer une marque, c’est plus difficile qu’on ne le croit », avertit Thierry Petit. Pour séduire les plus grandes marques, il faut une taille critique. Et aujourd’hui, entre les retailers qui se digitalisent, Amazon et les chinois, il n’y a plus de place pour de nouveaux entrants, sauf peut-être sur des marchés de niche. « Le risque vient des chinois, qui alimentent le marché en s’approvisionnant même en Europe ». Ouvrir son capital pour se développer plus vite Dès 2010, Showroomprive lève 37M€ et ouvre son capital à Accel Partners (premier fonds d’investissement du secteur de l’internet et des nouvelles technologies). L’entreprise gagne en scalabilité et se lance à l’international : entre autres, l’Espagne, puis l’Italie, deux pays où la marge de progression du e-commerce est forte, et qui concentrent aussi des fournisseurs de choix. En entrant en bourse fin 2015, Showroomprive franchit un nouveau cap. Sa capitalisation en fait (presque) une licorne ; le développement s’accélère. Amphi atelier T.Petit Proposer un service exclusif Contrairement à de nombreux entrepreneurs, Thierry Petit et David Dayan n’ont pas eu besoin de « pivoter ». Ils ont développé une offre en ligne avec les besoins de leurs clientes : livraison en 24h, développement du mobile dès 2011, baseline percutante « il est urgent de se faire plaisir » et positionnement très clair : la marque se concentre sur l’univers féminin. Rester agile Il n’est évidemment pas question d’en rester là. Aujourd’hui, Showrooprive mise sur la beauté, « un secteur où les marges sont encore très fortes, et dont le modèle de distribution sélective va exploser ». La prise de participation de Conforama constitue par ailleurs une formidable opportunité : elle apporte une puissance de frappe en termes de livraison et de sourcing. Mais ce n’est pas tout. Il s’agit maintenant d’optimiser l’utilisation des données pour faire du prédictif et de rester agile. C’est aussi pour ça que « Look forward », l’incubateur de showroomprive, est au centre de l’entreprise, et pas à sa périphérie : « il titille tout le monde, crée des effets d’entraînement et de belles interactions ». De quoi se rappeler que l’innovation est une philosophie d’entreprise et que l’économie ne doit pas créer seulement du capital. emlyon_forever_club-digital Propos recueillis par Gaëlle Brunetaud Zaid, journaliste et membre du Club Digital emlyon. Le Club Digital emlyon forever Paris, dédié à l'univers du web et du mobile, s'adresse tout particulièrement aux professionnels du marketing, de la communication, du commercial, du business development et du consulting. Ouvert à tous, il a vocation à favoriser les rencontres entre les diplômés emlyon et tous autres passionnés par ces thématiques, à susciter des opportunités d'affaires et des échanges sur les nouvelles problématiques du secteur. Tout au long de l'année, le Club Digital emlyon forever organise à Paris des rencontres aux formats variés : tables rondes, ateliers, colloques, dîners, conférences, ... Le certificat Transformation digitale des organisations d’emlyon business school présente ces nouveaux business modèles performants et vous permet de trouver le vôtre : 15 jours (5 modules de 3 jours sur 5 mois) formation éligible CPF passerelle vers l’Executive MBA 2 prochaines rentrées en novembre 2017 à Lyon et à Paris En savoir plus
Titulaire d’un Doctorat en Sciences de Gestion de l’université Paris Dauphine et du Leadership Development Program in Higher Education de la Harvard Graduate School of Education, Tawhid CHTIOUI a occupé des fonctions scientifiques et dirigeantes dans différentes écoles de commerce en France (ICD, ISEG, EDHEC, NEOMA…). Il est Auteur de plusieurs articles scientifiques et a enseigné dans différentes écoles et Universités en France et l’international. Il est serial entrepreneur et a exercé des activités de conseil et de formation en entreprise. Tawhid CHTIOUI est Chevalier de l’ordre des Palmes Académiques (promotion du 14 juillet 2016).
« Dans une économie globalisée, les grandes écoles de rang mondial ne peuvent plus se limiter à des stratégies exclusives d’ancrage territorial. Elles se doivent d’inventer de nouvelles recettes par l’instauration des réseaux internationaux et à travers des expériences d’immersion dans des régions du monde en pleine mutation. C’est dans ces nouveaux territoires qu’on peut aujourd’hui désapprendre, comprendre les nouvelles logiques qui structureront l’économie de demain et réapprendre en accédant aux connaissances les plus récentes. C’est toute la logique « early makers » de emlyon business school. L’Afrique, continent de l’avenir, dessinera la nouvelle carte de la croissance économique. Le continent ne cesse d’attirer de plus en plus de multinationales qui se développent et également diversifient leur investissement au-delà du secteur traditionnel des industries extractives. Nous nous devons de jouer un rôle dans la formation des jeunes et la transformation des pratiques professionnelles pour accompagner la croissance et le développement de ce marché émergent. Nous souhaitons être acteur de cette nouvelle histoire qui s’écrit pour ce continent. Nous avons décidé de rompre avec les logiques réductrices de délocalisation des formations supérieures et de bâtir un projet sociétal évolutif, reforgeant une appropriation des spécificités régionales et basé sur un socle de qualité académique distinctif de emlyon business school. C’est ainsi que notre campus à Casablanca sera un lieu ouvert sur son environnement à travers non seulement nos programmes de formation mais aussi un centre de recherche, un incubateur, un learning Lab, un learning Hub, un Fab lab, etc. Il sera un véritable espace où des jeunes étudiants, des professionnels expérimentés, des diplômés de emlyon business school, des entrepreneurs, des journalistes ainsi que d’autres acteurs de la société civile peuvent se côtoyer et échanger mais aussi nous permettre d’être en phase avec la dynamique extraordinaire de cette ville, intervenant clé du monde des affaires africain. Notre campus à Casablanca est définitivement international. Il accueillera, non seulement des apprenants du Maroc et des différents pays d’Afrique mais aussi nos apprenants des autres campus en France et à Shanghai, les étudiants de nos partenaires académiques à travers le monde dans le cadre de programmes d’échange ou de doubles diplômes… ils viendront profiter de la qualité des programmes reconnue mondialement de emlyon business school et s’imprégner de la richesse culturelle et du potentiel extraordinaire de ce continent. » Retrouvez cet article sur emlyon business school forever alumni network
Passer du monde spatial à une start-up du digital. Voici le parcours surprenant d’Arnaud Gisiger, installé en Suisse. Longtemps co-dirigeant de Syderal (ex-filiale suisse d’Alcatel Espace), il se tourne aujourd’hui vers la transformation digitale et vient de prendre la direction de Provatis, une jeune pousse du numérique spécialisée dans la télématique pour le transport scolaire et la gestion de service hivernal. Interview.
Comment avez-vous débuté votre parcours professionnel ? J’ai commencé par un master en microtechnique pour ensuite travailler dans la recherche autour des capteurs électrochimiques à base de silicium au Centre Médical Universitaire de Genève. Puis, je suis parti dans une PME de l’industrie spatiale où j’ai fait mes gammes comme ingénieur et chef de projet. Enfin, j’ai pris le poste de responsable commercial dans la filiale suisse d’Alcatel Espace. Nous avons racheté cette dernière avec des collègues et l’avons rebaptisée Syderal. Comment s’organisait le monde du spatial ? C’est un monde très fermé et passionnant fonctionnant beaucoup sous forme de partenariats transnationaux, avec des échanges de compétences. Ce secteur évolue mais il est moins soumis aux ruptures technologiques. Vous avez donc souhaité vous tourner vers un autre secteur ? Oui, j’ai formé mon successeur et je me suis intéressé à la transformation digitale en rejoignant la formation Piloter la Transformation Digitale (anciennement TDO) proposée par emlyon business school. J’avais envie de m’ouvrir l’esprit à ce qui se passait ailleurs sans savoir vraiment vers quoi j’allais me tourner. Pourquoi avoir privilégié l’emlyon business school ? J’ai mené une étude de marché de ce que proposait l’Europe en matière de formation et j’ai choisi emlyon business school car la formation durait sur plusieurs mois. Ce qui me paraissait fondamental pour bien approfondir et comprendre les enjeux de la transformation digitale. C’est grâce à la formation que vous avez intégré la start-up Provatis ? C’est davantage une conjonction de facteurs et la rencontre avec des investisseurs. J’ai rejoint Provatis début 2018 et j’ai pu mettre en pratique les enseignements du certificat de façon très concrète ; ce qui était l’objectif de mon nouveau challenge. Je suis en ce moment en plein dans la RGPD et les échanges avec les participants me sont très utiles. Qu’est-ce qui vous marque dans ce changement d’univers, ce passage du spatial à une start-up ? C’est un changement radical mais très intéressant. Aujourd’hui, j’ai d’autres problématiques, je me re-challenge au quotidien et je prends un vrai coup de jeune. Le rapport au temps est totalement différent notamment. Et l’équipe est resserrée : nous sommes seulement 5. Comment mettez-vous en place la transformation digitale chez Provatis ? Nous nous appuyons sur les outils digitaux pour soutenir le développement commercial de l’entreprise. On met en place un CRM, un nouveau mode de relation avec le client et des outils de comptabilité par exemple. Les notions d’intelligence collective et d’écosystème font déjà partie de mon quotidien, de par mon expérience précédente.
Véronique Bouscayrol diplômée 2013
1. Pour quelles raisons avez-vous décidé de rejoindre le programme Executive MBA à emlyon business school ? Que cherchiez-vous à accomplir ? Veronique_bouscayrol Mon ambition en faisant l’Executive MBA emlyon était de : - mettre mon expertise au service de la stratégie globale de Boiron et de la vision de ses dirigeants afin de participer à son développement, en particulier à l’international, - gagner en pertinence et en hauteur dans les dossiers transverses, - me confronter à d’autres savoirs, d’autres entreprises, à d’autres expériences, - m’approprier ou me réapproprier certaines méthodologies. - acquérir des réflexes, des modes de fonctionnement qui me permettent de me projeter davantage au niveau de la réflexion stratégique - développer mon leadership et relire mon mode de management à la lumière d’autres pratiques. 2. Le programme a-t-il répondu à vos attentes ? Avez-vous été surpris(e) ? - Le programme a grandement répondu à mes attentes, notamment en ce qui concerne la transversalité et la hauteur de vue. Il a également participé à me faire gagner en confiance et en assertivité. - Enfin, et surtout, j’ai énormément apprécié la qualité des relations qui se sont tissées avec les participants et les intervenants… et tout particulièrement dans la sphère du développement personnel. 3. Dans quelle mesure le programme vous a-t-il permit d’avoir une meilleure compréhension du management en grande entreprise ? En traitant des principales fonctions de l’entreprise, le programme permet de se mettre « à la place de… », de comprendre les préoccupations, enjeux, contraintes des principales parties prenantes, d’être crédible et pertinent lorsque se posent des questions stratégiques. 4. Comment le programme a-t-il affecté votre activité professionnelle, et comment votre carrière s’est-elle transformée après cela ? Au cours de mon parcours, la Direction Financière du Groupe m’a été confiée …et depuis quelques mois j’encadre la Direction Administrative et Financière du Groupe Boiron. L’apport de l’Executive MBA emlyon a été et est essentiel : il est un apport robuste pour prendre en charge des responsabilités nouvelles importantes au sein d’un groupe international. 5. Etes-vous toujours en contact avec vos pairs ? Je suis restée en contact avec plusieurs de mes camarades de promotion. Nous nous revoyons et échangeons toujours avec une joie sincère car nous avons partagé des moments forts, au cours desquels nous nous sommes réellement engagés. 6. Quels conseils donneriez-vous aux futurs participants ? Le premier : n’ayez pas peur ! Le deuxième : faites- vous plaisir : Le troisième : vous le valez bien ! 7. Y a-t-il autre chose que vous souhaiteriez partager ? Un seul regret : trop peu de femmes sautent le pas. Mesdames, n’hésitez pas ! Vos compagnons seront fiers et ravis de vous soutenir, vos enfants seront motivés par leur maman qui fait aussi ses devoirs, vos collègues et collaborateurs sauront très bien s’organiser et vous, vous en tirerez des bénéfices personnels et professionnels qui vous feront vite oublier les moments de fatigue ou de découragement, inévitables dans une telle aventure.
Jean-Philippe Timsit Directeur directeur du programme certifiant TDO vous accompagnera dans l'apprentissage de la transition digitale en entreprise. Il vous permettra de comprendre les enjeux et les opportunités d'une telle transition au sein de votre organisation.
Le certificat de Transformation Digitale des Organisations d'emlyon business school aide les participants à mettre en perspective cette révolution en les formant sur la stratégie, la data, les outils, la relation client et même l'innovation. Ce certificat, vous permettra : d'acquérir des méthodes de pilotage d’un projet de transformation digitale tout en s’appuyant sur les leviers de création de la valeur, de poser un diagnostic organisationnel sur les blocages de la transformation, de concevoir un plan marketing servant la transformation digitale, de développer votre propre leadership transformateur, d'agir sur votre organisation dans une dynamique de conduite du changement. Transformation digitale des organisations, le programme qui répond à tous ces enjeux emlyon business school accompagne celles et ceux qui portent la transformation digitale dans leur entreprise. Dans ce cadre, emlyon a développé avec Visiativ un nouveau programme répondant à ces enjeux numériques sur ses campus de Lyon et Paris : Le Certificat Transformation Digitale des organisations d’une durée de 15 jours (5 modules de 3 jours sur 5 mois). Ce programme certifiant est éligible CPF et bénéficie d’une passerelle vers l’Executive MBA. 2 prochaines rentrées en novembre 2018 à Lyon et à Paris En savoir plus
Vous avez un niveau Bac et une expérience de manager ? Intégrez emlyon business school et obtenez un diplôme Bac +5 !
« Intégrer le Executive Master Management Général a été une vraie chance ! Le fait de l’intégrer avec un niveau Bac aurait pu être un frein psychologique. » Fabienne Sanchez, 55 ans, a créé son entreprise ICE Conseil en 2015. Spécialisée dans le domaine du conseil RH, elle accompagne de nombreux dirigeants de PME sur des problématiques de recrutement et de management d’équipe ainsi que des particuliers en repositionnement professionnel. Fabienne a suivi le Executive Master Management Général entre 2012 et 2014 Quel est votre parcours professionnel ? Après le bac, j’ai suivi une formation professionnelle non reconnue par l’Etat. Puis, j’ai saisi une opportunité professionnelle et j’ai débuté ma carrière. Divers postes dans la même entreprise se sont enchainés au cours des quinze premières années. Ce sont ces expériences qui m’ont appris que l’entreprise est un système organisé. Après un bilan de compétences, je me suis orientée vers une formation commerciale « terrain » en 1999 avant d’intégrer une entreprise spécialisée dans le B to B et l’intérim. Avant de démarrer PGM en 2012, j’ai suivi une formation sur les techniques d’accompagnement professionnel RH et j’ai exercé des missions auprès des actifs et des entreprises dans les champs de l’emploi et de la formation. Comment avez-vous intégré emlyon ? J’ai toujours eu à cœur de mettre à jour mes connaissances et de confronter mon savoir-faire à d’autres personnes. Arrivée à une période de ma vie, je cherchais aussi une certaine crédibilité pour rassurer mes clients, parfois dirigeants d’entreprise, sur mon niveau de diplôme. Pour intégrer PGM, il faut normalement un niveau Bac +2. N’ayant pas ce niveau, j’ai seulement dû remplir un dossier de validation des acquis professionnels. Pourquoi avoir choisi PGM ? Tout d’abord, l’accès à un diplôme Bac +5 a été déterminant pour moi. Le fait d’intégrer emlyon business school, une école reconnue en France et à l’international et avec une grande notoriété, a conforté mon choix. Et la dimension « pratique » de la formation : c’est important pour moi de suivre des formations qui proposent un ancrage opérationnel. Quels sont les avantages de ce programme ? Un format adapté 2 à 3 jours par mois est un format idéal. Toutes les notions théoriques acquises pendant ces 3 jours sont ensuite mises en application dans son entreprise. Les enseignants-chercheurs Pour beaucoup d’entre eux, les formateurs sont des enseignants-chercheurs. Ils nous informent des dernières avancées dans l’ensemble des domaines étudiés et nous permettent d’avoir une mise à jour complète des connaissances. La vision globale de l’entreprise et la prise de hauteur sont des éléments aussi très importants dans cette formation. Comment s’est déroulée l’organisation de votre VAP ? Lors de l’entretien avec la conseillère en formation, j’ai pu présenter mon parcours et ma motivation pour suivre cette formation. Cet entretien m’a permis de faire un véritable travail d’introspection pour expliquer les éléments clés de mon évolution de carrière. Puis, cela m’a aidé à construire le dossier VAP pour prouver que les compétences acquises pendant toute mon expérience suffisaient pour démarrer le programme PGM. Je me suis présentée devant un jury pour prouver mes motivations. Les questions du jury m’ont permis de structurer ma réflexion pour aller au bout de ce projet. Si vous pouviez résumer PGM en quelques mots ? L’enrichissement personnel : J’ai acquis de nouvelles connaissances et compétences. La posture est essentielle : être ouvert aux méthodes, aux contenus, aux professeurs décuple les bénéfices des enseignements. L’échange : Et pouvoir partager son expérience avec d’autres participants, confronter son expérience à celle des autres permet d’apprendre davantage et d’échanger sur les pratiques. Entrer par la VAP est une véritable opportunité à saisir. Cela permet de valoriser son parcours professionnel et il ne faut surtout pas s’en priver. Le diplôme du Executive Master Management Général a un impact important dans le secteur de l’emploi et c’est à la suite de cette formation que j’ai créé mon entreprise. Téléchargez la plaquette
“Ce domaine est un vaste sujet, qui suscite plus de questions que de réponses. Sommes-nous en retard ? En avance ? L’enjeu est d’abord d’avancer pas à pas, pour se réinventer grâce au digital”. Derrière l’humilité du propos se cache, en réalité, un regard très lucide et perspicace sur la digitalisation des entreprises. Eudes de Villiers, en charge de l’Engagement Client et Marketing Digital chez Roche Diagnostics France, revient avec nous sur son expérience de transformation digitale ainsi que sur le certificat “Transformation Digitale des Organisations” qu’il a suivi en 2019-2020. Le digital au service de la data “J’ai commencé à travailler sérieusement sur le digital il y a quelques années en équipant la force de ventes d’Ipad, pour proposer une meilleure expérience à la relation client/vendeur. D’un effet whaouh, on touche vite aux limites de l’exercice”. Roche Diagnostics France est en effet une filiale du groupe éponyme de 90 000 salariés à travers le monde. Si le groupe est par nature porté sur l’innovation et permet à ses filiales de lancer des projets de transformation digitale, l’efficacité des premières opérations n’est pas toujours au rendez-vous : “En tant que filiale, on pouvait dépenser beaucoup pour développer des applications, sans pour autant que celles-ci puissent être intégrées dans l'écosystème de l’organisation, avec un vrai suivi et un transfert de données dans le CRM. Or, le digital est surtout une question de data, d’utilisation et de circulation de la data au sein d’une plateforme ou d’une organisation”, explique Eudes de Villiers. Partager et inspirer “Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose... Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer.” Lorsqu’on lui demande quel est le premier challenge dans un projet de transformation digitale, Eudes cite Antoine de Saint-Exupéry, pour mieux nous faire comprendre l’enjeu et sa démarche. Selon lui, le premier enjeu d’un projet de transformation digitale est de communiquer en donnant envie aux acteurs concernés : “Ça ne sert à rien d’expliquer aux gens comment un outil fonctionne, il faut leur montrer en quoi il peut leur être utile dans leur pratique. Il s’agit parfois d’une question d’opportunité. Le confinement a permis par exemple le déploiement accéléré de solutions digitales comme DocuSign, Slack et Trello”. Une transformation digitale qui repose sur 3 axes : premier axe, la relation client et la question de l’interaction avec le client tout au long du cycle de vente, de l’avant-vente avec les pratiques d’inbound et de content marketing au service après-vente, un enjeu majeur sur un marché ou les processus de vente s’étalent souvent de 12 à 18 mois. Deuxième axe, la digitalisation de l’offre de Roche Diagnostics qui pose l’enjeu de savoir comment utiliser les technologies digitales et les datas pour étoffer l’offre produits, développer de nouveaux services, accéder à de nouveaux marchés et faire évoluer son business model. Enfin, le troisième axe s’attaque à la digitalisation de l’organisation, avec la rationalisation des process et des outils, la question de la circulation de la data client et de l'interopérabilité des outils. Un digital lab, du digital au physique Préalable à une transformation digitale réussie : expliquer, et donner du sens. Big data, hashtag, algorithme, la sémantique du digital peut être pour beaucoup intimidante voir même confusante. Un préalable important est donc de posséder un référentiel commun et partagé, afin que tous les acteurs puissent d’une part comprendre de quoi on parle, et d’autre part s’approprier les notions et leurs enjeux dans l’entreprise. C’est ainsi qu’est né “Do you speak digital”, un dispositif de communication interne qui présente et explicite régulièrement, via un google site et un emailing, un mot et une notion de la digitalisation. Le google site propose un espace dédié à la transformation digitale avec des contenus de nature différente : vidéos en motion design, interviews… Seconde initiative majeure du processus de digitalisation : la création d’un Digital Lab au sein du siège de l’entreprise, dans la région grenobloise. Un espace physique, de rencontres et d’échanges : “Nous sommes partis du principe que la digitalisation était quelque chose d’intangible. Un espace physique permet de tangibiliser le concept en présentant des prototypes, des applications, des projets”. Avec une approche claire : faire tomber les silos, et remettre l’utilisateur au centre de la conception des produits. 4 zones composent donc cet espace de 150m2 : un experience lab, qui présente les solutions digitales sur lesquelles l’entreprise travaille, un espace créatif qui peut accueillir des séances de créativité, souvent en utilisant des méthodes agiles, une salle de coworking et un espace plus intime, le cocoon, qui permet d’accueillir des rencontres de 2 ou 3 personnes, dans le but d’accompagner l’évolution des pratiques managériales. Accélérer, prouver, délivrer La préoccupation d’Eudes de Villiers pour sensibiliser les acteurs au digital n’est pas à géométrie variable : des utilisateurs aux salariés, en passant par le top management, chaque acteur doit être impliqué, dans un rôle bien évidemment différent : “Un nouveau projet ne doit pas émerger du haut de l’entreprise. Il doit pouvoir émerger de partout, mais à un moment il doit être emparé par le top management pour créer une dynamique. Il faut aligner le comité de direction pour passer à une dynamique et à une vitesse supérieure, sinon vous allez stagner”. Pour Eudes de Villiers, l’un des grands challenges de la digitalisation est donc l’accélération, notamment pour les grandes entreprises. “Plus que sur d’autres sujets, il faut être rapide. Cela est capital”. Autre challenge majeur : l’expertise, ou comment faire monter en compétences les équipes. Recruter ? Former ? Eudes de Villiers considère qu’il faut combiner les deux, en recrutant des personnes expertes qui pourront apporter une autre manière de penser, tout en se reposant sur l’expertise métier de l’entreprise déjà présente. Mais pour pouvoir accélérer, encore faut-il apporter la preuve que le digital fait réellement avancer les projets ou progresser les pratiques et process. Si les ouvrages et les conférences sur le sujet évoquent toujours une nécessaire et indispensable digitalisation, condition de survie des entreprises, la réalité peut être perçue différemment : la digitalisation doit s’expliquer, convaincre et faire ses preuves. Dernier challenge : délivrer. Il n’est en effet pas possible de lancer des projets sans qu’ils aboutissent. C’est sur ce plan que les méthodes agiles apportent une grande plus-value. Une exigence de résultat dans un secteur de la santé où la qualité ne se négocie pas, dans un groupe qui porte dans son ADN rigueur extrême et perfectionnisme. Le certificat “Transformation Digitale des Organisations” pour accélérer Pour consolider ses acquis dans le domaine, Eudes de Villiers s’inscrit en 2019 au certificat “Transformation Digitale des Organisations” (TDO), proposé à emlyon business school et qui forme en 17 jours les managers pour les accompagner à opérer les projets de transformation digitale dans leur entreprise. Un programme qui lui permet de mieux comprendre et appréhender les problématiques vécues dans son entreprise : “Les intervenants sont de qualité et le programme traite de tous les aspects de la transformation digitale : data, marketing, process, stratégie... Un atout majeur est que l’on se retrouve entre dirigeants pour échanger nos expériences ; cela est très enrichissant car nous avons tous des profils et un niveau de maturité différents. Ce programme m’a aidé à accélérer dans mes projets !” Le certificat “Transformation digitale des Entreprises” forme en 17 jours des managers qui seront capables de piloter ou de suivre les pratiques de transformation digitale de leur structure.
Un participant, qui suit le Executive Master Management Général depuis 2014, obtient la deuxième place à Val Saint-Côme au Canada !
emlyon executive development félicite Sacha Theocharis pour son podium ce week-end en coupe du monde. En terminant 2ème à l’épreuve de ski de bosses à Val Saint-Côme au Canada, Sacha accroît ses chances de participer aux Jeux Olympiques 2018 de PyeongChang. Originaire de Méribel, Sacha a démarré en Septembre 2014 le Executive Master Management Général et prépare actuellement son sujet de mémoire. De nombreux sportifs de haut niveau choisissent emlyon business school et le Executive Master Management Général en parallèle ou à la suite de leur carrière sportives. C’est un gage de réussite et de confiance afin de s’intégrer de la meilleure des manières dans une activité professionnelle. Pour ces participants « sportifs », l'école aménage leur emploi du temps en fonction de leur calendrier sportif. En revanche, aucune voie parallèle ne leur est accordée, ils suivent exactement les mêmes cours que leurs camarades. Nos équipes encouragent Sacha pour ses prochaines compétitions en coupe du monde, en espérant que ce podium marquera le début d’une longue carrière à succès. Pour plus d'information sur le Executive Master Management Général : Cliquez Ici
Quatre participants de emlyon business school vous font part de leur expérience au sein de l’Executive MBA, les raisons pour lesquelles ils se sont inscrits, les bénéfices du caractère unique de leur promo et du contenu pédagogique du programme, et comment ils ont réussi à concilier travail, études et vie privée. Au final, ils dressent le portrait d’un groupe cosmopolite qui n’en demeure pas moins uni par une même expérience d’apprentissage riche d’enseignements, qui leur permet de bénéficier de l’expertise des professeurs de emlyon et de ses intervenants. Personnes interviewées : Jonathan Coll (Full-time EMBA & précédemment Responsable Produit, Renault Trucks) Jérôme Clain (Full-time EMBA & précédemment Responsable Projet chez MBDA et Représentant Soutien Terrain pour Thales) Laurine Debauge (Part-time EMBA et Dirigeant de société/Gestion de Projets & Consultant Maîtrise de projets, IPC2) Vincent Kouman (Part-time EMBA & Responsable Conception d’Usine/Conduites, Technip Energies)
Q. Comment avez-vous réussi à concilier la charge de travail du programme EMBA avec votre poste and votre vie privée ? Jonathan :Deux mots me viennent à l’esprit : organisation et priorisation. Je me suis fabriqué un support visuel indiquant les dates butoirs des différentes étapes et des évaluations. Cela m’a permis de mieux étaler la charge de travail dans le temps. Laurine :Pour ma part, il était important de pouvoir rester très ouverte avec ma famille, mes amis et mes collègues, pour qu’ils puissent comprendre les raisons pour lesquelles j’étais peu disponible. Être transparente à propos de l’effort majeur que cela me demandait, et être capable d’en parler, furent essentiels pour conserver mon équilibre. Vincent :La charge de travail nécessite d’être bien organisé entre la formation, mon métier ainsi que mes obligations familiales. C’était primordial pour moi de maintenir l’équilibre avec ma vie privée, j’ai donc toujours su ménager des moments de partage avec ma famille au quotidien ! Q. Quels sont les éléments phares du programme Executive MBA ? Vincent :Le réseau. C’est une chance indéniable de pourvoir rencontrer des personnes de tous horizons aux aspirations multiples. Une opportunité unique ; j’ai appris beaucoup grâce aux autres. Laurine : C’est une chance qui ne se présente qu’une fois dans une vie d’opportunités, pouvoir ainsi s’extraire de son réseau habituel et franchir certaines frontières professionnelles. Cela permet d’élargir ses perspectives, de s’ouvrir à ce en quoi consiste vraiment le travail d’équipe et les apports de chacun, pour nous permettre de s’améliorer encore en tant que dirigeant. Jérôme : Je dirais que la manière d’enseigner nous permet d’avoir accès à des connaissances concrètes, de découvrir ou redécouvrir les principes fondamentaux qui poussent à la réflexion et permettent une certaine perspective. Q. Dans quelle mesure la diversité de la promo est-elle un atout ? Jérôme :La diversité de la promo est un véritable atout. Pas deux personnes qui ne soient issues du même secteur d’activité, ou du même métier. Cela créé un environnement d’apprentissage exceptionnellement riche, avec des discussions très instructives et enrichissantes. Jonathan : Les promos sont très éclectiques en termes d’âge, de genre, de formation, d’expérience et de personnalité. A ce titre, nous sommes donc confrontés à des points de vue diverses, intéressants, et d’autres manières de procéder. C’est cette diversité qui nous enrichit et qui nous permet d’accéder à tout un tas de nouvelles perspectives. Q. En démarrant l’Executive MBA, aviez-vous des angoisses ? Laurine : Je dirais que c’était plus de l’excitation que de la peur. Peut-être ai-je été inquiète de perdre un peu en motivation dans le temps, le programme à temps-partiel s’étalant sur une durée de 20 mois. Les enjeux peuvent être pesant quand il s’agit de jongler entre le travail, l’école et les responsabilités familiales tout en même temps, mais les camarades de promo sont d’un grand soutient. Nous sommes tous dans le même bateau et nous pouvons compter les uns sur les autres. Vincent : Non pas vraiment, j’avais l’intime conviction que j’allais vivre une véritable transformation grâce à cette expérience d’apprentissage, et je peux maintenant en attester, ce fut vraiment le cas. Q. Pourquoi emlyon business school ? Quels sont les autres aspects du programme que vous recommanderiez à des candidats potentiels ? Jonathan : emlyon est une école de commerce de renom dans la région, dont la visibilité à l’international est en train d’augmenter grâce à son programme MBA, sa triple accréditation, et son engagement dans de nombreux enjeux du paysage international. Jérôme : Etant donné le secteur d’activité vers lequel je souhaite faire évoluer mon avenir professionnel, emlyon s’est imposée naturellement pour commencer à prospecter et construire un réseau. Si je devais recommander l’école à de futurs candidats, j’insisterais sur la qualité d’enseignement et de leurs intervenants, mais également sur le sens aigu de responsabilité sociale et environnementale que l’on y découvre. Vincent : Si de tous les Executive MBA j’ai choisi emlyon, c’est pour ses bonnes performances dans les classements, son esprit early maker et sa proximité géographique avec ma localisation, un élément important qui me permet de gérer ma vie personnelle ainsi que mon activité professionnelle. Laurine : emlyon offre un programme cohérent et solide qui permet de se forger un point de vue sur l’entreprise et ses nouveaux enjeux à 360 degrés. Il apporte également à l’esprit le déclic vers la pensée innovante, vers l’esprit d’entreprise, ainsi que la création de valeur durable pour la société, un aspect non négligeable dans un monde incertain en pleine évolution.