Jeunes diplômés : quels sont leurs critères de choix pour leur premier emploi ?

« Qu'est-ce que je regarde avant d'accepter une offre d'emploi ? L'éthique, la diversité des missions et la mobilité », répond immédiatement Rayan, étudiant en 3e année du Programme Grande Ecole (PGE) à emlyon business school. En effet, même s'il n'est pas encore sur le marché de l'emploi, le jeune homme a déjà une longue expérience professionnelle via ses stages et a ainsi affiné ses critères de choix au fil des années. Et cela commence dès la phase de candidature. Il n'envoie pas de CV sans avoir fait quelques vérifications au préalable. En ligne et grâce au bouche-à-oreille, il contrôle que l'organisation sélectionnée partage ses valeurs. « Je m'informe sur la culture d'entreprise et le bien-être des collaborateurs. Il m'arrive aussi de contacter des personnes en poste pour avoir des informations. Si les retours sont bons, je candidate », détaille-t-il.

Même constat chez Victor, également étudiant au sein du PGE. Il termine son cursus cet été : « Je m'assure dans un premier temps que les missions proposées vont me permettre de continuer à apprendre. Je suis également attentif à la renommée de l'entreprise. Je privilégie les grands groupes, qui vont me permettre d'acquérir un réseau. Enfin, je veille à garder un bon équilibre entre ma vie professionnelle et personnelle », précise-t-il. Là aussi, le jeune homme prend le temps d'appeler des alumni d'emlyon business school qui connaissent ou travaillent dans les entreprises concernées. « Un scandale environnemental et/ou social pourrait être rédhibitoire », ajoute-t-il.

D'autres sont moins sensibles à la taille de l'entreprise et s'attardent sur l'onboarding et le feeling. A l'image d'Emma, particulièrement sensible aux entretiens de recrutement et – in fine – à l'ambiance de travail. « J'ai besoin de me sentir considérée, valorisée. De ressentir l'intérêt porté à mon profil. Si j'ai l'impression d'être une postulante parmi tant d'autres, je ne donne pas suite », explique la future diplômée d'emlyon déjà embauchée. En effet, elle est déjà en poste depuis 9 mois au sein d'un cabinet de conseil, en tant que consultante RH junior. Elle a été séduite par la dynamique d'équipe, le management et l'autonomie laissée en matière d'organisation du temps de travail.

Et si les premières réponses tournent autour du sens, du feeling, des missions et de l'équilibre de vie, le salaire demeure une considération de premier ordre. « C'est important. Nous nous sommes tournés vers des cursus scolaires engageants, notamment sur le plan financier. Nous recherchons un salaire confortable », résume Victor. Rayan confirme en souriant : « C'est évident, tout le monde regarde le salaire ». 38 % des jeunes diplômés du Du Programme Grande Ecole d'emlyon business school* se dirigent vers le secteur de l'audit et du conseil, qui propose des rémunérations attractives.

Le statut peut aussi être un critère. Ainsi, Victor privilégie les contrats à durée indéterminée (CDI). « Pour moi, c'est important d'avoir un CDI. La recherche d'emploi prend du temps. C'est beaucoup de travail et un peu stressant. J'ai besoin d'une stabilité assurée », précise-t-il. D'ailleurs, plus de 90% des diplômés d'emlyon business school démarrent leur carrière professionnelle en CDI*.

En revanche, chez Rayan, toutes les opportunités sont à saisir. « CDI, CDD, freelance… peu importe. Même si je m'oriente plus vers du salariat, je ne crains pas la précarité et je pense que tous les formats sont valorisables ». Son esprit « maker » l'a ainsi incité à accepter un stage de fin d'études chez Google pendant lequel il pourra mettre à profit 20% de son temps sur un « side-project » qui lui tient à cœur. « C'est un élément important pour moi. Cela contribue à donner du sens à mon job et me permet d'avoir de l'impact via mon activité professionnelle », précise Rayan.

Être identifiées de ces jeunes talents – et perçues comme attractives - est un enjeu de taille pour les entreprises. « Des offres claires et des conditions de travail qualitatives font la différence », note Rayan. Mais pour se distinguer, rien de mieux que d'aller à leur rencontre, lorsqu'ils sont (encore) sur les bancs de l'école. A emlyon business school, près de la moitié des étudiants trouvent leur premier emploi grâce à l'école, via des événements organisés en partenariat avec des entreprises et/ou des projets pédagogiques menés* ou grâce à des relations existantes entre l'école et les entreprises.

Par exemple, emlyon business school dispose d'un job board, baptisé Jobteaser, où les entreprises peuvent déposer leurs annonces d'emploi. L'école organise aussi, chaque année, le Careers Forum qui réunit 1 700 étudiants et 160 entreprises sur son campus. « J'y participe chaque année, confirme Victor. C'est par ce biais que j'ai trouvé mes stages. On rencontre ainsi les équipes, on ressent l'énergie et on apprécie qu'ils se déplacent et s'impliquent pour nous rencontrer ». Le jeune diplômé vient d'ailleurs de décrocher son premier CDI grâce au Career Track, un autre dispositif mis en œuvre par emlyon business school, permettant aux étudiants de se spécialiser dans un domaine (conseil en stratégie ou investment banking) et les préparer à décrocher un stage à très forte valeur ajoutée ou un premier emploi.

Source* : étude d'employabilité emlyon business school - 2022